Il remarque qu’en Chine des paysans commencent à soutenir un bandit qui les pillent
contre ses adversaires. En outre, ce bandit avait décidé de s’installer. Les paysans ont compris
que les intérêts vis-à-vis du bandit sédentaire n’étaient pas forcément opposé aux leurs. Ils
préfèrent le bandit sédentaire qui laisse un peu afin de pouvoir revenir piller plus tard que les
bandits qui pillent puis partent.
L’état de non droit désincite l’investissement. Lorsqu’on arrive à un certain seuil
démocratique, la majorité va aussi se préoccuper de la situation de la minorité. Plus on élargit
la base de décision, plus la corrélation des intérêts les uns avec les autres va être forte.
I)La nouvelle économie institutionnelle de Douglas North et la « Glorious
Revolution ».
A)Contexte historique.
a)Contexte général : crise des monarchies.
North se centre sur l’Angleterre. Le XVII e siècle est marqué par le règne des Stuart
qui va dominer la première partie du siècle et s’inscrire en rupture des bouleversements
religieux du XVIe siècle. En 1603, avec Jacques Ier, il y a retour de la doctrine absolutiste de
droit divin et à l’orthodoxie religieuse (répression des dissenters, 1620 : départ du May
flower). Charles Ier règne jusqu’en 1649 et entre en conflit ouvert avec le Parlement qui
représente les intérêts urbains. Le système économique craque sous un système politique
répressif. Eclate une guerre civile avec l’établissement de la dictature de Cromwell (1660) et
l’exécution du roi. Le régime s’effondre et les Stuart règnent à nouveau (Charles II et Jacques
II).
b)Situation politique sous les Stuart.
Les éléments politiques internationaux jouent aussi : 1645 et la révocation de l’édit
par Louis XIV (le s protestants ne sont plus protégés) ; Guillaume d’Orange mène une
croisade contre la France. L’Angleterre s’inquiète des interférences françaises, Guillaume
d’Orange débarque en Angleterre et le roi se réfugie en France. Les deux puissances
s’unissent contre la menace française. L’Angleterre en profite pour incorporer des contrôles
sur le souverain. Il y a un basculement fiscal des institutions de la monarchie anglaise.
c)Effets sur les finances.
Jusqu’en 1648, la monarchie vivait de ses propres ressources : les terres du roi (à cela
s’ajoutent quelques ressources fiscales). Cette situation ne permet pas au souverain de faire la
guerre. Il faut donc trouver des moyens d’avoir de l’argent, une solution : l’emprunt. Mais si
le droit emprunte quel intérêt a-t-il à rembourser ? Les créanciers ne veulent pas prêter. Il
existe les emprunts forcés. Les bourgeois veulent bien prêter au roi car il y a un intérêt
national par exemple. L’hostilité pèse plutôt sur les moyens. Si nous prêtons, il faut accroître
les moyens de contrôle du roi.
B)Aspects constitutionnels de la Révolution Glorieuse.
Le roi signe l’accord du Bill of right qui instaure l’autorité du Parlement : il n’est pas
possible de faire des emprunts et des impôts sans l’accord du gouvernement.