L’influence socialiste sur le programme de travail de la
Commission 2016
« Nous avons beaucoup travaillé afin que la résolution du Parlement européen sur le
programme de travail de la Commission en 2016 votée hier soir soit plus sociale, plus
solidaire, plus proche des besoins citoyens et comprenne des propositions concrètes pour
faire face à nos défis et surmonter les divisions nationales » déclarent Marie Arena, Marc
Tarabella et Hugues Bayet, membres de la délégation PS au Parlement européen.
Ce vote intervient à un moment crucial alors que l'Europe est confrontée à la dramatique crise
des réfugiés et que la situation économique et financière n’est toujours pas au beau fixe.
Parmi nos revendications reprises abordées à travers ce texte :
Un agenda social
«Nous avons également souligné la nécessité urgente d'un agenda social fort, avec des normes
sociales décentes, un plus grand investissement pour les personnes et des mesures sérieuses pour
réduire les inégalités.
Une politique d’asile
Nous devons adopter les propositions de la Commission pour une meilleure politique d'asile et de
migration européenne, y compris le régime de réinstallation d'urgence au profit de la Grèce, de la
Hongrie et de l'Italie. Il en va de même de l'activation de la proposition de programme de
réinstallation permanente dans les situations d'urgence.
Achèvement de l’Union économique et monétaire
Il est urgent de mettre en place une réelle union économique et monétaire afin de réduire les disparités
économiques et sociales entre les pays de la zone euro . L'Europe a besoin d'une meilleure
coordination des politiques économiques et sociales, sur base d'institutions communes. On ne peut pas
continuer à se tirer d'affaire avec des décisions de dernière minute intergouvernementales.
Des outils pour la croissance
Le lancement d'une nouvelle stratégie européenne ambitieuse pour une croissance intelligente, durable
et inclusive est indispensable. La stratégie Europe 2020 doit être mise à jour et correctement suivie, à
travers les recommandations que les États membres et la zone euro reçoivent chaque année.
Le volet social
Nous devons aussi insister sur la nécessité vitale d'une nouvelle initiative sur l'investissement social,
la lutte contre les inégalités croissantes, la grande pauvreté et le chômage grâce à des services publics
universellement disponibles de bonne qualité, notamment la garde des enfants, l'éducation du jeune
âge, la garantie pour les jeunes et d'autres politiques actives de l'emploi. Une économie compétitive ne
peut être maintenue si un quart des enfants européens grandissent dans la pauvreté. Enfin, nous
exigeons de la Commission une réponse forte face aux problèmes liés au dumping social.
Les gouvernements nationaux doivent arrêter de freiner l’Europe