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Ainsi donc, malgré les possibilités offertes par la législation, les actions ne représentent en 1914 en
France qu’une faible part des titres émis.
Les obligations ont toujours la préférence du public en raison de la sécurité de leur rendement, qu’il
s’agisse d’obligations d’Etat ou de celles des compagnies de chemin de fer.
Les investissements de portefeuille l’emportent sur les IDE.
Domination européenne (90% des capitaux exportés, près de 50% pour l’Angleterre) ; rôle des
banques : Rothschild, le puissant réseau bancaire allemand appelé la « pieuvre germanique » (4D
Deutsch, Dresdner, Diskonto et Darmstadter, les quatre plus grandes banques allemandes.)
Principaux pays d’accueil : EU, Canada, Argentine, Australie (pas le Japon)
Facteurs de l’intégration financière : généralisation de l’étalon or, développement du transport
maritime, essor des communications, grande liberté de circulation dès la fin 19ème.
D’abord des flux Nord-sud
Et plus précisément de la GB :. Atelier et le banquier du monde, elle tient un rôle prépondérant. Son
réseau bancaire est le + diffusé dans le monde ce qui permet à sa monnaie de circuler dans le monde. +
grande confiance dans les activités bancaires et financières de la GB
La théorie des stades de la balance des paiements
Appelée aussi « théorie de la croissance transmise par les mouvements de capitaux », cette théorie
développée par T. Boggs (1922), Charles Rist (1933) et A. Cairncross (1957) indique qu’il existerait
une relation stable entre le niveau de développement d’un pays et sa balance des paiements.
On distingue traditionnellement 4 étapes :
- l’étape du pays jeune emprunteur :
- l’étape du pays emprunteur adulte
- l’étape du pays jeune prêteur
- l’étape du pays prêteur adulte
Le tableau suivant, construit à partir du livre de Bye et De Bernis Relations économiques
internationales, 1987, schématise les relations entre balance des paiements et balance interne.
Balance des revenus
de capitaux