Stratégie financière

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Stratégie financière
Taux d’intérêt France et Europe : alentours 4%
Etats-Unis : environ 2%
Japon : 0,7 %
Ménages : offreurs de capitaux pour les entreprises, entreprises : receveurs de capitaux.
Formule directe : ménage investissent sur le marché financier sous la forme d’achat, action,
obligations (ex : assurances vie).
Les actions sont émises par les entreprises, titre de propriété  l’actionnaire obtient des
droits : participation à l’assemblée générale (droit de compte : rendu des comptes de
l’entreprise (bilan et compte de résultats)), droit aux dividendes en fonction de la politique
dividende de l’entreprise. Si l’entreprise ne distribue pas de dividendes, l’entreprise pratique
l’autofinancement. Si l’entreprise distribue une partie des bénéfices, elle cherche à fidéliser
ses actionnaires et à chercher de nouveaux actionnaires.
Puis, les actionnaires ont le droit de vote.
Les obligations : emprunts des entreprises.
Des intérêts sont versés aux obligataires sous forme de coupon (= au taux d’intérêt promis par
l’entreprise (taux facial) x valeur nominale du titre).
Economie de marché (Europe, Etats-Unis) : libre concurrence
Economie planifiée (Corée du Nord, Cuba) : contrôle total de l’Etat
Chine : mélange des deux. Le PC gouverne le pays
 50% de la production mondiale d’acier en Chine
 60% de la production mondiale de ciment est concentré en Chine
De même pour la Russie, marché financier le plus important des pays de l’Est.
L’économie mondiale est plus tirée vers le haut par les pays émergents que par les pays
développés.
Taux de croissance 2007 France : 1,7% , USA : 2,3, Chine : 9, Inde : 8,5
PIB : somme des valeurs ajoutées créées par les entreprises d’un pays
Derrière tout cela, il y a les entreprises qui créent de la croissance.
L’Asie et l’Inde ont la croissance la plus importante, puis l’Amérique Latine (Brésil
notamment).
+ de 2/3 de la richesse monétaire créée dans le monde provient de la Triade.
La part de l’Europe régresse, celles des E.U est relativement stable. L’Asie monte en
puissance, elle est tirée par la Chine (8,3%) et l’Inde (9,9%). L’Amérique latine (Brésil) est
également en croissance.
Création du PIB mondial :
UE : 30,3%, USA : 28,1%, Japon : 10,3 % (les 3 réunis : 68,7%) , autres économies
avancées : 7,9 %.
Les pays européens échangent plus de 2/3 des échanges internationaux. Les entreprises
européennes ont leur pouvoir de marché en Europe.
Le pouvoir d’achat se trouve dans les pays développés. Les entreprises investissent dans les
pays en développement, délocalisent la production de biens et de services et rapatrient dans
les zones de développement.
L’Asie exporte plus qu’elle n’importe vers l’Amérique du Nord et l’Europe.
Aujourd’hui, toutes les économies influents les une sur les autres.
Plus de 2/3 des échanges internationaux se font intrazone.
La banque centrale européenne ; fixe le taux d’intérêt en Europe.
La FED : banque centrale américaine
États-Unis : chaque état possède son propre système interne (banque centrale) mais il y a une
unification politique (président des Etats-Unis).
L’Allemagne est le premier exportateur mondial de produits manufacturés grâce à une
stratégie d’ouverture, suivie par les Etats-Unis, le Japon, la France et le RU et la Chine.
 Stratégie : les entreprises ne peuvent pas faire autrement que d’avoir une politique
d’externationalisation. (Multinationale : faire des échanges avec au moins 2 pays étrangers).
Fusions et acquisitions : davantage dans le secteur des services.
La valeur ajoutée se retrouve dans la distribution, et non dans la production.
Un explosion des investissements à l’étranger : les EMN ont un fort ancrage national, 37% de
leur activité à l’échelle nationale pour les européens, 65% pour les américains.
Dynamique actuelle orientée vers une plus grande mondialisation : les pays développés
représentent ¾ du stock mondial des IE (cf. diapo).
Les plus importantes MN sont américaines (4,5% des 500 plus grandes MN). En même
temps, il y a un paradoxe : plus la mondialisation augmente, plus les accords bilatéraux
augementent  plus on s’ouvre, plus on se referme.
EU : plus vaste marché en terme d’écoulement
2e destination mondiale à recevoir des IE : la France
Mondialisation : ouverture avec de nombreux pays.
Bourse de Paris : EuroNext : fusion de 4 bourse européenne : Amsterdam, Paris, Belgique,
Franckfort.
Les entreprises les plus internationalisées : la France s’en sort bien.
Indice de transnationalité détermine les 100 premières entreprises parmi les multinationales
les plus internationalisatées.
L’Irlande est le pays qui possède le nombre le plus important de multinationales en terme
d’effectif en Europe.
Chapitre 1 : L’entité et son périmètre
1. Les critères de définition
Définition : l’objet d’analyse « entité ».
Concept construit par l’esprit mais utilisé comme un objet réel. Un groupe d’entreprises est
une entité.
Entité = un ensemble d’éléments qu’il est possible de distinguer d’un environnement. Une
frontière existe donc entre les composantes et les éléments externes à l’entité  Périmètre en
fonction du degré de dépendance.
Centrale  Filiales  Partenaires (sous-traitance, franchise, concession)  Alliés (alliance
entre firmes non concurrentes et concurrentes)
Trois critères de définition de l’entité :
Juridique  Statut juridique, droit commercial, droit des sociétés
Forme : documents comptables, Bilan, Compte de résultats
Propriété juridique, mécanismes de prise majoritaire
Financier  groupe d’entreprises dont on détient un contrôle financier sur les autres (filiales)
Forme : Comptes consolidés, périmètre de consolidation (filiales // sociétés mère)
Participation capitalistique, Holdings (société de participation financière) pouvoir de contrôle
Organisationnel  Le réseau : aspects logistiques et informationnels (coopérations avec
d’autres entreprises)
Forme :  réseau centré (centre de décision) : cas de Nike, c’est un concepteur de Sportwear,
il sous traite ensuite la production, puis distribue.
 Réseau multipolaire : chaque membre du réseau possède le même poids (ex : Fiat, Renault,
Citroën se sont réunis pour créer un monospace pour faire face au concurrent principal),
Interne : divisions
Définition de Jean Montier :
L’entité peut être définir comme l’ensemble de moyens traduisant un réseau de relations de
dépendance, juridique et économique. Au centre de ce réseau existe bel et bien un seul centre
de décision qui partage son pouvoir avec ses partenaires (business units).
2. Gestion stratégique
Entité  Zone d’influence sur laquelle un centre stratégique peut exercer son pouvoir de
décision.
Objet : la chaîne de valeur  activités opérationnelles (cycles d’exploitation)
 activités de support (admin, grh, contrôle de gestion).
Au plan stratégique
Importance d’un élément de la chaîne :
en interne = politique d’internalisation
Faible importance : un externe
politique d’externalisation
Le mode de contrôle sur les activités
mécanismes à mettre en place par :
Hiérarchique
(PME, PMI)
Externatlisation
Alliance
contrôle financier
(coopération,
(filiales)
coordination)
Décentralisation en interne
Partenariats extérieur
(centres de profit, agences,
Réseau : stratégies
divisions…)
d’impartition (sous-traitance,
concession)
Un centre de profit n’a pas d’autonomie financière, contrairement aux filiales.
La croissance d’une entreprise n’est pas linéaire.
La gestion du périmètre associé à la chaîne de valeur se traduit par une certaine configuration
concentrique de l’entité :
Manœuvres stratégiques
Du centre vers la périphérie
Filialisation, essaimage,
Sous-traitance, apport partiel d’actif…
De la périphérie vers le centre
fusion & acquisition, rachat,
prise de contrôle
Soubassement théorique à la question :
Faut-il externaliser ou internaliser ?
(Essaimage : création d’une nouvelle société par l’entreprise grâce à ses capitaux propres et
son savoir-faire.)
Cela dépend de la structure des coûts
Illustration : la distribution d’un produit
Contrat avec une autre entreprise
Grossiste (marché)
Prise en charge directement
Succursales
Relations marchandes
Relations hiérarchiques
Coûts différents
Relations marchandes
Coûts de transactions
(négocier, convaincre, assurer
le suivi des contrats, affronter
les contentieux…)
Relations hiérarchiques
Coûts d’agence
(coût d’organisation, d’administration
de contrôle…) comportements
opportunités (pertes + contrôle)
Si les coûts de transactions sont élevés
et ceux d’agences sont faibles
Si les coûts d’agence sont élevés
et ceux de transactions faibles
Stratégie de développement interne :
Intégration verticale (en amont ou en aval)
Marché inefficient, recours à la hiérarchie
Externalisation : spécialisation
noyau dur, cœur de métier
« Conglomérats »
« One player »
Exemple de coûts de transaction : les études de marché, s’entourer de juristes, la recherche de
fournisseurs. L’entreprise recherche
Exemple de coût d’agence : nommer un responsable pour la distribution d’un produit.
Trouver la bonne personne pour être garanti qu’il n’aura pas de comportement opportunité
 stock option : aligner l’intérêt du responsable à l’intérêt de l’entreprise.  intérêts
personnels (ex : Jean Marie Messier qui a eu un comportement opportunité).
Ex conglomérat : naissance IBM dans les années 90, Virgin, Yamaha, Bouygues…
Or, si les coûts de transactions sont élevés et ceux d’agences aussi ?
Solutions mixte, hybride : stratégies conjointes
Dans notre exemple de distribution d’un produit : réseau de concessionnaires exclusifs ou de
franchisés !
Enfin, nombreuses manœuvres stratégiques liées à la gestion du périmètre de l’entité
(intégration ou externalisation) sont réalisées de manière « capitalistique », rachat d’un
concurrent, F&A…
Inversement, vente d’un département, apport partiel d’actifs, désengagement financier d’une
filiale.
3. Typologie des stratégies conjointes
Ce type de stratégie caractérise le monde entrepreneurial actuel : la collaboration
Critère économique
Optimisation
Développement
Critère juridique
Contractuelles
Génériques
Stratégie d’optimisation
Objectif commun : mieux organiser une activité existante (chaîne de valeur) en répartissant
les rôles de façon plus profitable… optimale !
Spécialisation sur un segment de la chaîne. Logique économique de maximisation de profits
joints : confiance, pérennité et continuité (i.e. central d’achat).
Stratégie de développement
Objectif commun ; se lancer dans une nouvelle activité (produit nouveau, nouvelle
technologie, nouveau concept, conquérir un nouveau marché).
Pas possible tout seul ; manque de compétences, moyens financiers, de temps…
Logique d’innovation par la réunion de moyens ou de compétences complémentaires.
i.e. Société de téléphone + d’informatique : système télématiques
Société d’informatique + construction : domotique
Banque + assurance : bancassurance
Stratégies contractuelles
Conclusion d’un contrat spécifique à l’objet. Chacune reste une entité juridique autonome
mais sur le plan économique et managérial, les relations sont organisées dans le cadre d’un
contrat : stratégie réversible.
Stratégies génériques ou instituantes
Création d’une nouvelle entité « filiale commune », GIE, coopérative…
Prise en charge d’une partie des relations avec l’environnement. Résultat, la nouvelle entité
gagne en autonomie et finit par développer sa propre stratégie : moins réversible.
Matrice de la typologique
Critère économique
Stratégie d’optimisation
Stratégie de développement
Stratégie d’impartition : faire
faire
Stratégies de quasisyndicales
Stratégies de collaboration
partenariale
Critère juridique
Stratégies contractuelles
Stratégies génériques
Stratégies d’intégration
Stratégie quasi-syndicale : regroupement d’entreprise pour défendre leurs propres intérêts +
partage de valeurs communes (coopératives).
Stratégie collaboration partenariale : lancer un nouveau produit, concept avec l’aide de
partenaires (ex : cinématographie, nouvelles technologies, forage pétrolier)
Stratégie d’intégration : rachats, fusion & acquisitions…
II. La politique de financement de l’entité
Les objectifs des groupes dépassent la somme des objectifs des sociétés qui le composent.
Des leviers spécifiques permettent une optimisation des performances économiques &
financières.
Économiquement : un groupe autorise l’exercice d’une ou plusieurs activités dans une
pluralité de sociétés distinctes.
Financièrement : un groupe autorise l’emploi de capitaux propres variés dans une pluralité de
sociétés distinctes.
Économiquement primaire : s’il exerce une seule activité économique
Financièrement primaire : s’il mobilise un seul capital actionnarial.
Groupe économiquement et financièrement primaire :
Exerce une activité unique avec plusieurs sociétés. Les capitaux propres sont mobilisés au
niveau de la holding de tête. Il s’agit d’un déploiement géographique. Les avantages sont liés
aux aides à l’implantation, à la création d’entreprise. On ne mobilise pas de capitaux
minoritaires.
Groupe économiquement primaire : exerce une activité unique mais lève une pluralité de
capitaux minoritaires ou paritaires au niveau des filiales. Les rapports de force entre
actionnaires du groupe et minoritaires doivent être gérés.
Groupe financier primaire : ne mobilise pas de capitaux minoritaires mais s’investit dans une
pluralité d’activités économiques en recherchant leur optimisation.
Le groupe complexe : correspond à la forme accomplie d’un groupe. Il y a une combinaison
de pluralité d’activités et de capitaux minoritaires et associés.
Extension géographique
Diversification d’activités
Pluralité de capitaux
Équilibre financier
Trésorerie = 0
Suréquilibre chronique
Déséquilibre récurrent
1) Les moyens de financement
L’autofinancement
Les hausses de
capital (réservé
aux actionnaires
Les emprunts
Bancaires
Intervention
de l’Etat
Les emprunts
obligatoires
Autres
fonds propres
Hausses de capital : les entreprises vont faire appel à l’épargne publique par la mise à
disposition des agents de nouvelles actions. Les actions nouvellement émises vont avoir un
prix plus faible que les actions existantes. Cette différence est la prime d’émission (actions
élevées pour attirer les investisseurs.
Deux sortes d’augmentation du capital :
- Hausse de capital en numéraire : Cette hausse pourvoi à l’entreprise des capitaux nouveaux,
de l’argent « frais ».
- Hausse de capital par intégration de réserves : cette augmentation ne procure pas à
l’entreprise de l’argent frais, il y a juste une écriture comptable.
Emprunts bancaires : dette financière. Le crédit prêté aux entreprises va dépendre du projet et
de la qualité de la signature de l’entreprise demandeuse.
Autofinancement : capacité à pouvoir financier par ses propres moyens ses projets
d’investissement. Autofinancement = CAF + dotations aux amortissements
Il est directement lié à la politique de dividendes de l’entreprise.
Les Entreprises peuvent faire appel par l’émission des obligations (titre de créances).
L’obligatoire reçoit chaque année un coupon (la rémunération de l’obligation), le coût de la
dette pour l’entreprise dépend de la qualité de signature de l’émetteur. La plupart sont émises
in-fine, le remboursement intervient à l’échéance de la maturité de l’obligation.
Les junk bands (obligations pourries), la liaison rentabilité/risque va de paire. Plus le
placement est risqué, plus la rémunération promise est élevée. Les obligations les moins
risquées sont obligations d’Etat.
Taux de rémunération exigé (par les actionnaires) des actions est plus ou moins de 12%.
Plus la rentabilité du projet est élevée, plus les risques sont élevés. Cela marche quand
l’économie est en pleine croissance mais pas quand il y a des problèmes.
Intervention de l’Etat : sous la forme de subventions d’investissement. L’Etat souhaite
encourager un certain nombre de secteurs clés, donc pour attirer les entreprises sur ces
secteurs, il octroie des subventions d’investissement (ex : secteur de l’automobile car il y a un
soucis de l’environnement
Autre modalité : les taux bonifiés par emprunts  l’Etat octroie des taux + faibles que ceux
du marché pour attirer les entreprises vers des projets d’intérêt général.
Les autres fonds propres : quasi-fonds propres (ex : titres participatifs mis en place pour faire
affluer les capitaux vers les entreprises publiques).
Certificats d’investissement comme les actions sauf qu’ils ne donnent pas le droit à une partie
du capital de la société ; en échange, on perçoit un dividende supérieur.
2. Le capital d’investissement
Objectif : réaliser à terme une plus-value proportionnelle aux risques pris. Les sociétés de CI
exercent un contrôle de gestion des sociétés financières.
CI création : financer une entreprise ayant au + 3 années.
CI développement : préparer l’introduction en bourse
CI transmission : créer un environnement favorable au rachat.
Intervenants
 Apporteurs de capitaux
 les « ventures capitalists »
 Les entrepreneurs, création ou développeur.
Le rôle occupé par le CI va dépendre de sa position dans l’entreprise.
Les stades d’intervention = rôle
Quand le Ci est initiateur : capital risque
Quand le CI accompagne le développement : capital développement et capital transmis
Capital risque à 2 rôles :
 Seed financing (capital amorçage) : intervention du capital risque lors de la mise en place
du projet. On va chercher à mettre au point l’idée (ex : étude de faisabilité du projet)
 Business Angels : rencontre entre des créateurs et des investisseurs. Au lieu de financer en
RD, on peut financer une start-up. Si ça marche pas, je perds qu’une somme limité, si ca
marche, on a un nouveau produit dans notre portefeuille.
 Start-up financing (Capital création) : lorsque le CI intervient dans l’étape de production
ou d’industrialisation de l’idée.
1. L’expansion – financing (capital décollage)  Cas où les entreprises ont un projet rentable
et sont dans l’incapacité de poursuivre leur autofinancement. On recherche du capital pour
poursuivre au stage suivant.
2. Bridge financing (capital déploiement  L’entreprise cherche à augmenter ses PDM à
l’étranger. Financer la délocalisation : accords de licence au création de filiales à l’étranger.
3. Capital transmission  accompagner l’entrepreneur dans une introduction en bourse de
l’entreprise.
III. La concentration des entités
On assiste à une course à la taille des Entreprises (elles recherchent un protection par la taille
contre les « prédateurs ». L’entreprise s’introduit donc en bourse en vue d’un déploiement,
diversification ou développement des activités. Normalement, l’introduction en bourse ne
procure pas de capitaux frais aux entreprises. C’est pour cela qu’on observe souvent
l’introduction des sociétés en bourse et parallèlement une augmentation du capital.
Quand l’entreprise est déjà cotée en bourse et qu’ele possède un trésor de guerre (trésorerie
prétorique cad interdite), elle va réaliser des achats de nouvelles entreprises qui sont déjà
cotées et sont l’actionnariat est diluée (croissance externe). L’entreprise peut mettre sur le
marché financier deux modalités de rachats :
-
OPA (offre publique d’achat) : pour cette modalité, l’entreprise propose aux
actionnaires une prime sur le prix de l’action afin d’attirer le max de titres. C’est
une opération numéraire. Elle peut être amicale (dirigeants se mettent d’accord) ou
hostile (prédateur attaque se proie).
-
OPE (opération publique d’échange) : ici le rachat d’une action se fait par le rachat
d’une autre action de la société acheteuse. Pas d’apport numéraire. L’OPE permet
de ne pas verser de liquidités. La société garde son trésor de guerre car pas de
sortie de capital.
-
OPRA (Opération publique de rachat d’action) : ces 10 dernières années, nous
avons assisté au développement du CA exponentiel des entreprises. La trésorerie
est interdite. Les entreprises ont donc accumulé un trésor de guerre. Les entreprises
rachètent leurs propres actions et ont différentes motivations pour cela. Comme les
projets de financement sont trop risqués, les entreprises ne veulent pas investir.
Elles préfèrent investir dans leur propre société : elles proposent aux salariés,
cadre. Mise en place de la théorie du signal : un dirigeant connaît son entreprise,
croit à son projet donc elle rachète ses actions ce qui augmente la valeur de
l’action et donc de la société. Cela diminue la capacité d’autofinancement. C’est
un moyen de lutter contre une OPA hostile. Cela permet moyennement
d’augmenter le contrôle de l’entreprise, cela donne lieu à un pacte actionnaire, un
actionnariat moins dilué.
On attire moins les prédateurs car quand on lance une OPA, cela se passe sur un
an. On en lance une tous les 15 mois (beaucoup d’entreprises y ont recours).
-
LBO (Leverage Byout  effet de levier) : on rachète une entreprises à partir de
dettes. La formule de l’effet de levier financier (appui du LBO). Cette formule
fondamentale lie la rentabilité économique, le coût appart de la dette, la rentabilité
financière…. Le principe de base est que si une société peut s’endetter à 6% par an
et investir à s’endetter car ses investissements rapportent plus que le coût de son
financement. La différence de rentabilité est réservée aux actionnaires et ce
différentiel joue d’autant plus que la société est endettée. Ce phénomène s’appelle
l’effet de levier financier.
Si « Re » désigne le résultat d’exploitation, « ff » les charges financières et « + » le taux
d’imposition des bénéfices, le résultat qui revient aux actionnaires est :
(re – ff) (1-T)
Si « i » représente le coût de la dette et « D » le montant des dettes finales, on peut écrire :
Ff = i x D
La rentabilité économique (ERC) peut s’écrire :
REC = (re) / (Capital investissement) = re / (D+CP) où CP représente le montant des fonds
propres.
On en déduit que : re + REC x (D + CP)
En remplçant dans l’expression (1) « re » et « ff » par des éléments ci-dessus :
(REC x CP + (REC – I) x D) (1 – T)
La rentabilité financière RF est égale au résultat revenant aux actionnaires divisée par le
montant des capitaux propres soit :
RF = ( REC x CP + (REC – i) x D) ((1-T)/ CP)
RF = (REF + (REF – i) x (D/CP) (1-T)
Soit, en négligeant l’impôt :
RF : Rentabilité économique + (rentabilité éco – coût dette) x (dette fi / capitaux propres)
Exemple chiffré en négligeant l’imposition :
Immobilisation
BFR : 100
Capitaux propres : 20
Dettes financières : 80
Disponibilités d’exploitation (20) – charges finnacières (8) = résultat net (12)
D’où rentabilité économique (20/100 = 20%) – coût dette (8/80=10%) = rentabilité finnacière
(12/20 = 60%)  rentabilité que l’on peut donner aux actionnaires (plutôt que payer des
impôts)
L’entreprise a donc intérêt à s’endetter car on travail avec l’argent des autres. A partir de la
rentabilité économique, on augmente la rentabilité financière ( des actionnaires). On retrouve
bien :
RF = rentabilité éco + (rent. Eco – coût dette) x (dette/coût)
= 60%
La rentabilité finale est 3 fois plus importante que la rentabilité économique car la rentabilité
économique était positive. Dans le cas contraire, l’effet de levier se transforme en effet de
massue (cas actuel). On passe d’une création de valeur à une destruction de valeur.
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