Camptocormia: attività motoria e ortesi. Camptocormie

publicité
Camptocormia:attività motoria e ortesi. - F
page
Gagliano
1849
Camptocormia: attività motoria e ortesi.
Camptocormie : kinésithérapie et orthèse.
Fabio Salvatore Gagliano, Gioacchino Ferracane, Rosario Gagliano
DEFINITION
Definizione
HISTORIQUE
Cenni storici
Du grec Kamptos, courbure et Kormos, tronc se définit la
camptocormie ou cyphose lombaire progressive. C’est une
altération posturale qui touche principalement les sujets
âgés de plus de 60 ans. Elle est caractérisée par une flexion
du tronc en avant présente en position debout et accentuée
à l’occasion de la marche, et durant les efforts, mais
totalement réductible en décubitus.
Dans la littérature les premiers cas de camptocormie ont été
décrits pour la première fois dans un contexte psychiatrique
par Brodie en 1837 et rattachée à des phénomènes
hystériques. Ce n’est que récemment que l’on se réfère à une
base organique.
Le terme de camptocormie fut introduit dans les premières
années du XIX° siècle Par A. Soques, neurologue français,
qui décrit le cas d’un soldat qui durant la première guerre
mondiale avait subi un traumatisme de la colonne
vertébrale. Il présentait une flexion antérieure du tronc
associée à des lombalgies. Ce fut Soques qui introduisit le
concept de « cyphose hystérique », un concept qui fut
partagé par la communauté scientifique pendant près d’un
siècle. Ce n’est qu’à la fin du siècle dernier (Laroche et coll.
1995) que la camptocormie a acquis une base organique se
séparant définitivement de sa matrice psychiatrique.
EPIDEMIOLOGIE
Les travaux scientifiques ne sont pas très nombreux et ne
permettent pas d’en préciser l’incidence réelle. Elle est sans
doute sous-estimée au stade initial. Des cas décrits dans la
littérature, il résulte que les patients atteints ont plus de 60
ans, avec prédominance du sexe féminin (rapport hommes/
femmes de 1⁄4). Dans 20 % des cas, il est décrit un déficit
associé plus ou moins marqué au niveau des ceintures
scapulaires et pelviennes. Le facteur génétique familial est
encore en discussion. Laroche l’a rencontré dans 75 % des
cas avec une transmission génétique de type dominante à
pénétrance variable.
ETIOPATHOGENIE
Dal greco kamptos = curva / kormos = tronco, si definisce
Camptocormia (o cifosi lombare progressiva) un’alterazione
posturale, che colpisce principalmente soggetti in età
superiore ai 60 anni, caratterizzata da una flessione del
tronco in avanti presente soprattutto in posizione
ortostatica, esacerbata alla deambulazione e durante gli
sforzi, ma riducibile completamente in decubito supino.
In letteratura i primi casi di Camptocormia furono descritti
per la prima volta in ambito psichiatrico da Brodie nel
1837, quale turba isterica, e solo in questi ultimi anni ha
assunto una valenza su base organica.
Il termine Camptocormia, dal greco kamptos = curva /
kormos = tronco, fu introdotto nei primi anni del
Novecento da A. Soques. noto neurologo francese, che
descrisse il caso di un soldato che durante la prima Guerra
Mondiale aveva subito traumi al colonna vertebrale e che
presentava una flessione del tronco in avanti associata a
lombalgia.Fu proprio Soques ha introdurre quindi il
concetto di “cyphose hystèrique”, ossia “cifosi isterica”, un
concetto che fu condiviso dal mondo scientifico per quasi
un secolo. Solo alla fine del secolo scorso (Laroche et
coll.1995) la camptocormia ha assunto sempre di più una
definitiva valenza organica staccandosi dalla sua matrice
psichiatrica.
Epidemiologia
I lavori scientifici in merito non sono così numerosi.Precisare
dunque la sua reale incidenza risulta essere non solo difficile
ma molto spesso sottostimata a causa delle numerose forme
di camptocormia sfumata e spuria che sfuggono
all’osservazione clinica.
Dai casi descritti in letteratura risulta che i soggetti
principalmente colpiti sono di età superiore ai 60 anni,con
lieve prevalenza del sesso femminile (rapporto maschio/
femmine 1/4).
Nel 20% dei casi è stato descritto una deficit , più o meno
marcato, a livello del cingolo scapolare e/o pelvico
associato.
Ancora dibattuto il fattore genetico-familiare che La roche
et Coll. hanno riscontrano nel 75% dei casi,anche se non
descritto da altri autori,con una trasmissione genetica di
tipo dominante a penetranza variabile.
La manifestation « hystérique » initialement décrite peut
être complétée par des éléments organiques, essentiellement
un déficit des muscles extenseurs spinaux et spécialement
les lombaires qui a été décrit sous le terme de Myopathie
Tardive des Extenseurs Spinaux (MTES). D’autres auteurs
ont noté l’association fréquente avec une pathologie de type
Etiopatogenesi
extrapyramidale évoquant une atteinte des noyaux gris
La camptocormia trae la sua origine in ambito psichiatrico
centraux.
Dott. Fabio Salvatore Gagliano Scuola di Specializzazione in Ortopedia e Traumatologia presso Università degli Studi “La
Sapienza” di Roma.
Prof. Gioacchino Ferracane Fisioterapista Centro Kinesiterapico Lionese. Palermo
Rosario Gagliano T.O Officie ortopediche RO.GA Enna.
Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44 - 2006
Camptocormia:attività motoria e ortesi. - F
page
Gagliano
DESCRIPTION CLINIQUE
L’aspect clinique le plus important est sans doute représenté
par cette typique altération posturale caractérisée par une
flexion antérieure du tronc présente, spécialement dans les
cas avancés, lors de la simple verticalisation. Elle est
augmentée à la marche et lors des efforts. Cependant
l’attitude vicieuse représente un aspect très caractéristique,
c’est à dire la possibilité de se corriger totalement lors de la
position allongée en décubitus, où lors d’une manœuvre de
redressement en demandant au patient de mettre ses mains
en appui sur la face antérieure de la cuisse. Associée à cette
posture clinique, on décrit la présence d’altérations
posturales, probablement de compensation, qui ne sont pas
présentes dans la camptocormie d’origine hystérique où la
flexion du tronc en avant est liée à une contracture
musculaire sans rétroversion du bassin.
Les signes sont la perte du contrôle postural vertébral et une
lombalgie chronique qui peuvent être un motif de
consultation. Un autre élément important est représenté par
l’insuffisance de la musculature paravertébrale qui peut être
retrouvée à l’examen clinique.
BILAN
PARACLINIQUE
ET
EXPLORATIONS INSTRUMENTALES
Les principaux examens de laboratoire décrits dans la
littérature sont :
les indices rhumatismaux
(VES,
PCR),
examen
hémochromocytométrique,
recherche
des
enzymes
musculaires (CPK, aldolases),
bilan
phospho-calcique
sanguin
et
urinaire,
phosphatases alcalines, dosage
de la vitamine D en particulier
250Hvit D pour exclure une
éventuelle
pathologie
ostéomalacique.
L’examen radiographique, le
scanner et surtout la rénonance
magnétique permettent une
étude plus précise des tissus mous et en particulier de la
composante musculaire.
KINESITHERAPIE
Les caractéristiques mises en évidence chez le patient sont :
- l’insuffisance de la musculature surtout au niveau
lombaire,
- la discopathie avec rigidité globale,
- la perte du contrôle postural.
Ce n’est pas tant la diminution de la contracture volontaire de type
pyramidal que la diminution du tonus musculaire de type
extrapyramidal qui intervient. Le patient cherche à remettre en
tension sa musculature par un étirement en cyphose qui facilite la
contraction active volontaire.
La kinésithérapie cherche à utiliser la position en décubitus pour
profiter de la réductibilité de la cyphose camptocormique avec des
techniques de neuro facilitation, des postures debout avec appui
des mains sur les genoux et enfin un travail de renforcement des
muscles extenseurs du tronc surtout lombaires avec patient à plat
ventre. On lui demande de redresser le tronc pendant 8 secondes.
La contraction active est suivie d’une phase de repos de 8 secondes.
Des petites séries de 8 mouvements seront répétées durant la
Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44 - 2006
1850
,quale turba isterica,e solo in questi ultimi anni ha assunto
una valenza su base organica.
Diverse le patologie che inseriscono nel loro quadro
sintomatologico turbe posturali camptocormiche , dove
spesso la stessa camptocormia può rappresentare il sintomo
caratteristico che rileva la patologia di base.
Oltre che un sintomo posturale la camptocormia può essere
un entità nosologica autonoma che, sebbene l’eziopatogenesi
appare abbastanza complessa e rimane in parecchi punti
ancora oscura, colpisce principalmente i muscoli estensori
spinali, in particolare quelli lombari, riconducibile ad una
Miopatia Tardiva degli Estensori Spinali (MTES).
Descrizione clinica
L’aspetto clinico più importante è senza dubbio
rappresentato da questa tipica alterazione posturale
caratterizzata da una flessione anteriore del tronco
presente,specie nei casi avanzati, già alla semplice posizione
ortostatica ,esacerbata alla deambulazione e in seguito a
sforzi.Tuttavia tale viziato atteggiamento presenta un
aspetto molto caratteristico, ossia la possibilità di essere
totalmente corretto e quindi ridotto alla semplice posizione
sdraiata in decubito supino,oppure tramite semplici
manovre riduttive,invitando il paziente a porre le proprie
mani in appoggio sulla superficie anteriore delle cosce.
Associato a tale quadro clinico, viene descritta la presenza di
alterazioni posturali associate, probabilmente di compenso,
quali la retroversione del bacino seguita dalla flessione delle
anche e delle ginocchia, che tra l’altro non sono presenti
nella camptocormia di origine isterica, dove invece la
flessione del tronco in avanti è dovuta essenzialmente ad
intensa contrazione dei muscoli estensori spinali ma con
totale assenza di retroversione del bacino.
Fig. 1 Camptocormia
Oltre a tale atteggiamento del rachide si associa spesso una
perdita del controllo posturale e una lombalgia cronica, che
spingono alla consultazione specialistica.Altro aspetto
importante è rappresentato da una marcata insufficienza dei
muscoli spinali,che può essere evidenziata e soprattutto
ricercata all’esame fisico..
Esami di laboratorio e indagini strumentali
Come risulta da una revisione della letteratura, i principali
esami di laboratorio sono : principali indici di flogosi(VES,
PCR),esame Emocromocitometrico,
vari enzimi
muscolari(CPK, Aldolasi, ),; il bilancio Ca/P ematico e
urinario, Fosfatasi Alcalina e dosaggio Vitamina D ,in
particolare 25OHvitD, per escludere eventuali patologie
osteomalaciche. L’esame radiografico, la T.C e soprattutto la
RMN che permettono uno studio più accurato dei tessuti
molli in particolare della componente muscolare,completano
l’indagine.
ATTIVITA’ MOTORIA
Le caratteristiche che si evidenziano nel paziente sono :
1-L’insufficienza della muscolatura ( sopratutto degli spinali
lombari);
2-La discopatia con rigidità globale;
3-La perdita del controllo posturale.
. Non è tanto la diminuzione della contrazione volontaria
di tipo piramidale, quanto la diminuzione del tono
muscolare di tipo extra-piramidale che interviene. Il
paziente deve rimettere in tensione la muscolatura con uno
stiramento in cifosi per permettere una contrazione.
L’attivita’ motoria e’ mirata a utilizzare le posture in
Camptocormia:attività motoria e ortesi. - F
journée, alternées avec le travail de redressement en position
debout en s’aidant de la position des mains sur les genoux et la face
antérieure des cuisses (actif aidé contre pesanteur). Dans les cas de
rigidité, on associera des postures mobilisatrices.
La kinésithérapie en orthèse utilisera les mêmes principes en
s’aidant par un appui au niveau du pince-taille du corset et une
marche mains croisées dans le dos. On renforcera de la même
manière les muscles lombaires paravertébraux.
TRAITEMENT
CONSERVATEUR
page
Gagliano
ORTHOPEDIQUE
L’orthèse que nous utilisons est de type polyéthylène haute
densité bivalves avec chevauchement latéral. Lorsqu’il existe
des difficultés de mise en place, la valve antérieure sera
également bivalve avec fermeture antérieure. Lors du
moulage, on peut facilement réduire la cyphose
camptocormique.
1851
decubito supino per sfruttare la riducibilita’ della cifosi
camptocormica con tecniche di neuro facilitazione, posture
da piedi con appoggio delle mani sulle ginocchia ed infine
lavoro di potenziamento degli estensori lombare del rachide
con paziente in decubito prono che esegue per 8”
l’iperestensione del tronco con 8” di recupero. Mini serie di
8 ripetizioni più volte durante la giornata, associato alle
posture da in piedi con appoggio delle mani sulle ginocchia.
di potenziamento degli estensori lombari. Nel caso di
rigidità delle cinture effettueremo leggere
posture
mobilizzanti.
Anche nella fase con il corsetto sfrutteremo le forze di presa
a livello delle creste iliache per fare eseguire un percorso in
auto allungamento e di rafforzamento degli spinali
lombari
ORTESI
Il corsetto in polietilene bivalve con accavallamento laterale
,anche con accavallamento in avanti ( in caso di difficoltà ad
indossarlo , all’atto del confezionamento del calco fa
evidenziare una buon riduzione della cifosi camptocormica
Fig. 2-( riduzione in sospensione).
Lo stesso verrà indossato per 4 ore al giorno.
Fig. 3-( buon adattamento del corsetto).
Le corset est porté au minimum 4 heures par jour. De
nombreux patients le portent toute la journée pour pouvoir
marcher.
Bibliografia.
1)Laroche M, Delisle MB, Aziza R, Lagarrigue J, MazieresB Is camptocormia a primary muscular disease?
Spine.1995May1;20(9):1011-6.
2)SchranzC,MeinckHM.
[Primary neurogenic and myogenic disorders of posture
Orthopade. 2004 May;33(5):583-90.
3)Pardessus V, Compere S, Tiffreau V, Blanchard A,ThevenonA. [Leather corset for the treatment of camptocormia: 31 cases]
Ann Readapt Med Phys. 2005 Nov;48(8):603-9. Epub 2005 Mar 17.
4)Gomez-Puerta JA, Peris P, Grau JM, Martinez MA, Guanabens N. Camptocormia as a clinical manifestation of
mitochondrial myopathy. Clin Rheumatol. 2006 Mar 25; [Epub ahead of print]
5)Mª. M. Jiménez González, M. Pons Serra, C. Castaño Moreno, L. Monés Jiménez, F. Martínez RodenasCamptocormia:
una enfermedad muscular infrecuente NOTA CLÍNICA Anales med. Interna vol 19 n° 9 pp 470-472
6)J.M.S.Pearce a note on Bent and Spines:”Camptocormia “ and “Head ptosis”;Eur Neurol. Apr 2005;53:103-105
7)A.D.Macleod, T. Umapathi Head drop and camptocormia J Neurol. Neurosurg. Psychiatry 2003;74:692-694
8)SoquesA.,Rosanoff-Saloff
La camptocormie ;incurvation du tronc,consécutive aux traumatismes du dos et des
lombes ;considèration morphologiques. Rev. Neurol. 1914-1915 ;28 :937-939
9)M. Zwecker,Ilancu, G. Zeilig and A.Ohry. Captocormia: a cause of possible paraneoplastic aethiology.
Clini. Reabil.12(1998)pp157-160
Résonances Européennes du Rachis - Volume 14 N° 44 - 2006
Téléchargement