montré un problème d'assimilation des acides gras polyinsaturés dans la membrane
cellulaire.257 Les membranes des globules rouges contiennent moins d'acides gras
polyinsaturés chez les diabétiques. Les phospholipides plasmatiques, les triglycérides et les
esters de cholestérol étaient aussi en moins bonne condition, ce qui laisse supposer une
dégradation du métabolisme des acides gras polyinsaturés dans le diabète. Cela donne à
penser que dans le diabète non insulinodépendant, la dégradation de l'activité insulinique
peut être à la fois la cause et l'effet de la composition de l'acide gras polyinsaturé. C'est
compliqué, mais l'essentiel est de montrer que le diabète de type 2 est associé à un mauvais
fonctionnement du métabolisme des graisses.
Les travaux scientifiques ont aussi montré que le rapport oméga-6/oméga-3 n'est pas
équilibré dans le diabète de type 2, la part d'oméga-6 étant trop élevée. Ce déséquilibre
empire avec une consommation d'environ 13,3 g d'acides gras trans par personne et par jour,
comme cela a été documenté aux États-Unis. 258 Des recherches ont montré que des régimes
relativement riches en acides gras trans et en graisses saturées, comme on en trouve dans les
aliments de chair et les graisses hydrogénées, peuvent énormément influencer l'efficacité
insulinique et la réaction au glucose. Lorsque nous augmentons le pourcentage d'acides gras
oméga-3 dans le régime, l'insulino-résistance peut être améliorée ou prévenue.259,260,261 Le
métabolisme des gras polyinsaturés tient très probablement un rôle dans le diabète de type
2.
Des recherches montrent que lorsqu'on augmente la part d'acides gras polyinsaturés par
rapport aux acides gras saturés, la fixation d'insuline s'améliore.262 Les rats qui suivent un
régime riche en graisses deviennent insulinorésistants. Ce sont les acides gras saturés qui
provoquent le plus de dégâts, et l'acide linolénique (LA) qui en provoque le moins. L'utilisa-
tion d'oméga-3 à partir d'huile de graines de lin a normalisé le fonctionnement de l'insuline
dans le groupe des acides gras saturés. Les recherches montrent également que plus la quan-
tité d'acides gras saturés est élevée dans la membrane cellulaire, plus l'insulinorésistance est
importante.263 ,264
Soupçonner un hyperinsulinisme chez les personnes présentant une obésité abdominale
n'est pas superflu. Les personnes souffrant d'hyperinsulinisme peuvent avoir une capacité
plus faible d'utiliser le glucose périphériquement ; elles peuvent aussi enregistrer une
augmentation de la circulation des acides gras libres, ce qui affecte le métabolisme du
glucose et entraîne une baisse des récepteurs d'insuline. 265 Les Indiens d'Asie du Sud et les
Indiens Pimas sont génétiquement prédisposés au diabète de type 2, mais il n'a vraiment
commencé à se manifester que lorsqu'ils sont passés dans les années 1940 à un régime
occidental. L'épidémie de diabète de type 2 dans ces groupes semble directement liée à
l'augmentation spectaculaire du nombre total de calories des glucides raffinés, des graisses
totales et du déséquilibre entre oméga-6 et oméga-3.
En résumé, les acides gras trans constituent aussi un problème, tout comme
l'augmentation des acides gras oméga-6 par rapport aux oméga-3. Un régime relativement
pauvre en graisses et relativement riche en acides gras oméga-3 crus, sans glucides raffinés à
haute densité, semble en revanche très utile pour les populations indigènes du monde entier,
et pour tout le monde, dans la prévention et la guérison du diabète de type 2.
Références:
244. Fife Bruce, The Healing Miracles of Coconut, Colorado Springs, Health Wise, 2003, p. 110.
http://www.ofspirit.com/brucefife1.htm
=> The Coconut Oil Miracle (Previously published as The Healing Miracle of Coconut Oil); by Bruce
FIFE.
http://www.amazon.fr/The-Coconut-Miracle-Bruce-Fife/dp/1583332049 (livre, 12.15 €)
http://www.amazon.com/Coconut-Miracle-Previously-published-Healing/dp/1583332049 (livre, avis)
245. Nicholson, A S, et al., «Toward Improved Management of NIDDM : A Randomized, Controlled, Pilot
Intervention Using a Low-Fat, Vegetarian Diet », Preventive Medicine, 1999, 29, 87-91.