Le marketing direct dans le secteur du multimédia :
Les entreprises appartenant au secteur multimédia et qui nous ont permis de réaliser cette
étude comparative, sur la place du marketing direct dans le secteur, sont : « Numéricable »,
« C-Discount », et « La rue de commerce ».
D’une manière générale, nous avons pu constater que chacune d’entre elles ne négligeait pas
la portée du marketing direct dans les relations qu’elles entretiennent avec leurs clients. Au
contraire, au combien nos boîtes de courrier électroniques sont saturées par ces abondants
moyens de communication. En effet, toutes sans exception usent d’outils marketing, tels les
mails, newsletter, jeux gratuits, et autres publicités on line… L’enjeu alors, pour les
entreprises qui ont recours à ces outils du marketing direct, est de réussir à capter l’attention
du client potentiel, dans un contexte de très forte concurrence, tout en menant des actions
rentables pour plus de profit. C’est l’ère du Marketing relationnel qui, en marquant une
rupture avec le marketing transactionnel, cherche à faire de chaque individu un « groupement
de consommateur » particulier. Néanmoins, si ces outils d’apparence semblent identiques,
des différences notoires apparaissent en termes de stratégies commerciales. Selon le mode
d’activation commercial choisi par les entreprises du secteur multimédia, les stratégies,
varient. Ainsi, les outils du marketing direct, leur conception et leur finalité, seront différents
selon la stratégie adoptée par l’entreprise : prospecter (jeux on-line sans obligation d’achat
chez « La Rue du commerce »), fidéliser (carte de fidélité chez « Numéricable »), augmenter
la fréquence d’achat de ses clients (compte on-line gratuit pendant un mois chez « C-
Discount »), ou encore les faire consommer autre chose, sont des objectifs différents qui
définissent des outils marketing, aux règles précises, similaires d’une entreprise à l’autre.
Aussitôt avions nous taper sur le moteur de recherche Google le lien « multimédia », que déjà
nous étions perdus dans un nombre considérable d’encarts publicitaires d’entreprises aussi
diverses que variées. Difficile alors d’opter pour l’une ou l’autre, quand bien même, à cette
période de l’année, tous affichés en gros et en brillant : « SOLDES ». Seul la notoriété de la
marque « C- Discount » a pu nous décider. A partir de là, les différentes autres marques
multimédia que nous sommes allés visiter fonctionner de manière semblable.
Première étape : l’inscription à la newsletter de la société. La démarche est très brève chez
« C- Discount » et « La Rue du commerce » (5 à 10 secondes), nettement plus longue sur le
site de Numéricab. Aussitôt fait et l’accusé de confirmation d’inscription reçu, le service est
personnalisé (un pseudo personnel est un code d’accès exclusif) et l’on est guidé
nominativement sur le choix limité de nos actions : « recevoir les informations sur les
nouveautés », « ne recevoir que les exclus » ou (déjà), « se désabonner ». En plus des
mentions précédentes, l’accusé de « C- Discount » offre un lien direct vers « votre panier »,
rendant accessible et simple la consultation des produits. « La Rue du commerce », elle, est
une marque très proche de ses clients, surtout si fraîchement acquis, et se propose de répondre
individuellement à ses clients (cf. rubrique « Posez vos questions »). Dès cette étape
primordiale, car c’est elle qui instaure le premier contact avec le client), les entreprises optent
pour une politique de marketing relationnel de la marque, basée sur l’écoute des
consommateurs, la cordialité et la personnalisation des contacts malgré la distance. Ici donc,
les entreprises du secteur multimédia oeuvrent, par l’entremise du marketing direct, pour une
personnalisation de leur service, afin de créer de la confiance chez le client. Le but recherché
est l’individualisation de la relation client, pour faciliter les démarches du client et que ce
dernier, jamais, ne se sente abandonné face à cette quantité d’information.