1 Comparaison et digestion des protéines La Caséine La caséine est une substance protéique (protéine) qui constitue la majeure part des composants azotés du lait. La caséine est différemment concentrée selon les laits : 82 % (du total des protéines) pour le lait de vache et 40% (du total des protéines) pour le lait humain. L’hydrolyse d’une caséine fait ressortir des teneurs élevées en acide glutamique, proline, leucine, lysine, sérine et thréonine. (Acides aminés) La caséine représente la protéine la plus abondante dans le lait de vache puisqu'elle représente environ 80 % des protéines totales. Cette protéine du lait est obtenue par coagulation du lait sous l'action d'une présure ou d'un acide. Elle n'est pas du tout soluble dans l'eau. Responsable de la couleur blanche du lait, la caséine s'associe au phosphore: c'est une phosphoprotéine. Dans le lait, les caséines constituent des micelles ou agrégats de plusieurs centaines ou milliers de molécules de caséine. Les acides aminés de la caséine coagulent sous l'action des enzymes de l'estomac. Elles sont libérées lentement de l'estomac vers l'intestin : elles sont donc considérées comme des protéines lentes car leur absorption peut s'étaler sur plusieurs heures. Chymosine La chymosine (ou rennine) (ne pas confondre avec rénine) est une enzyme de la catégorie des endopeptidases. On la trouve dans le suc gastrique des nouveau-nés, notamment des jeunes bovins, où elle permet la digestion d'une protéine spécifique, la caséine. C'est une hydrolase spécifique de la k-caséine. Elle scinde la chaîne peptidique entre la phénylalanine et la méthionine. Son activité optimale se situe à 55 °C et à pH acide (3,5-4). Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chymosine 2 Le lactosérum ou whey : une protéine laitière anabolisante à digestion rapide ! Le lactosérum: une protéine désormais reconnue. Le lactosérum correspond au liquide surnageant après coagulation du lait (soit par présure, soit par un acide). Initialement traité comme un déchet de l'industrie laitière, le lactosérum est désormais considéré comme une protéine de haute valeur biologique. Appelé aussi "whey" ou "petit-lait", il fait partie des principales protéines du lait. Cette protéine est souvent utilisée en musculation pour la prise de masse. Le lactosérum est utilisé liquide ou déshydraté. Dans l'industrie agro-alimentaire on l'utilise le plus souvent sous une forme déshydratée. Il est alors utilisé pour enrichir certains produits en protéines tels que le chocolat, les yaourts, les aliments infantiles et bien sur les produits hyperprotéiques destinés aux régimes hyperprotéinés ou aux sportifs désireux d'augmenter leur masse musculaire ! Les caractéristiques nutritionnelles du lactosérum Ce liquide de couleur jaune contient tous les éléments solubles du lait. Cette couleur est due à une quantité importante de vitamine B2. La matière sèche du lactosérum est très riche en lactose mais peu grasse. Elle contient des teneurs intéressantes en potassium, magnésium et phosphore voire en calcium, suivant le type de lactosérum. Mais le principal intérêt du «whey» est qu'il a une grande valeur biologique et contient tous les acides aminés essentiels ( qui ne sont pas synthétisés par l'homme) Métabolisme du lactosérum Les protéines de lactosérum ne coagulant pas sous l'action des enzymes de l'estomac, elles sont rapidement libérées par l'estomac: elles sont donc considérées comme des protéines rapides. Leurs acides aminés sont absorbés très rapidement, sur une courte durée. La présence de ces acides aminés au niveau sanguin va stimuler la synthèse protéique ou anabolisme. L'ingestion de lactosérum est donc utile pour favoriser la prise de masse musculaire, notamment après un entraînement. Source : http://www.dietetiquesportive.com/diet/glucides-proteineslipides/84-le-lactoserum-ou-whey-une-proteine-laitiere-rapide-.html 3 Besoins en protéines chez les sportifs Adultes : Recommandations pour la pratique de la musculation et des sports de force Chez le sportif de force, les besoins protéiques journaliers sont d’environ 1,8 à 2 g/j/kg de masse corporelle. Cette recommandation leur permettra de couvrir leurs besoins en protéine pour assurer une prise de masse optimale. Ponctuellement, en période de musculation intense, il est possible de consommer jusqu'à 2,5 g/j/kg de protéine. Adultes : Recommandations pour les sports d'endurance Chez les sportifs endurants, les besoins sont proches puisqu’il est généralement conseillé d’absorber 1,5 à 1,7 g de protéines par jour et par kg de masse corporelle. Le catabolisme protéique est accru d'un sportif d'endurance est accru par rapport à un sédentaire et un apport correct en protides permet de le compenser. Les protéines ne se stockant pas, une consommation adéquate d'acides aminés permet d'éviter la fonte musculaire et favorise la prise de masse. Ou trouver les protéines ? Les protéines animales sont idéales pour le sportif. Elles se trouvent dans le poisson, la viande, les œufs, les produits laitiers, etc. Les végétariens peuvent opter pour les protéines végétales de pois ou de soja par exemple. Cependant, ces protéines n'ont pas toujours une grande valeur biologique. L'alimentation quotidienne doit permettre de couvrir au moins les 2/3 des besoins. Le tiers restant pourra être apporté sous forme de produits hyperprotéiques tels que les poudres de protéines laitières (whey, caséine etc.) 4 Les apports nutritionnels conseillés pour l’enfant et l’adolescent sportif L'adolescence : une période à risque pour l'équilibre alimentaire Equilibrer la ration alimentaire d’un enfant ou d’un adolescent peut parfois s’avérer une tâche très difficile. En effet, la période de l’adolescence, en particulier chez les jeunes filles, s’accompagne souvent d’une perception erronée (mauvaise) de l’image du corps. S’ensuit alors des erreurs alimentaires qui conduisent à des déséquilibres, voire peuvent aller jusqu'à des comportements à risque telle que l’anorexie ou la boulimie. Ainsi, il est couramment observé, chez des sportifs pratiquant des sports à risque majeur, une insuffisance (un manque) d’apport nutritionnel. La priorité chez ces jeunes sportifs est alors de s’assurer qu’ils ingèrent un apport énergétique correspondant à leur niveau de dépense quotidien. L’apport énergétique se fera en respectant la pyramide alimentaire et en privilégiant les glucides lents, les protéines et en limitant les apports lipidiques. Les glucides : le nutriment indispensable pour un jeune sportif Les menus devront être riches en pâtes, riz, pommes de terre mais aussi céréales, légumineuses, semoule sans oublier les fruits et les légumes. L’entourage fera en sorte de limiter la disponibilité des sodas et confiseries qui sont particulièrement appréciés des adolescents. En période de croissance, ne pas oublier les protéines Les besoins protéiques sont, comme pour la population sédentaire de 12 à 15 % des AET. Toutefois, en période d’entraînement, ils peuvent légèrement augmenter (x1.2) du fait de la croissance. Ils sont généralement bien couverts par une alimentation diversifiée et il est rarement des protéines sous forme de poudre (whey par ex). nécessaire d'apporter 5 Les lipides sont à limiter dans la ration de l'enfant sportif Concernant les lipides, les apports conseillés sont identiques à ceux des enfants et adolescents sédentaires. Une vigilance toute particulière devra être apportée quant à l’apport (manger beaucoup) d’acides gras essentiels, en particulier les acides gras oméga 3. Pour cela, il suffit de consommer des poissons gras (saumon, maquereau…) et des huiles telles que colza, noix, soja… Par contre, certains aliments comme les pâtisseries et viennoiseries, charcuteries, beurre, crème, fromages et les fritures sont à consommer avec parcimonie. (limiter la consommation) Boire ....mais boire de l'eau! Il est également important de bien habituer les enfants et ados sportifs à s’hydrater correctement pour compenser les pertes hydriques liées à l'activité physique. L’eau est la meilleure boisson au quotidien. Une attention particulière doit être réalisée pendant l’entraînement et en compétition. Pendant ces périodes particulières, des boissons adaptées (boisson énergétiques pour sportifs) peuvent être aussi proposées pour apporter les minéraux et les glucides nécessaires. Source : http://www.dietetiquesportive.com/diet/generalites/66-nutrition-delenfant-sportif.html 6 Catabolisme vs Anabolisme Le catabolisme est l'ensemble des réactions de dégradations moléculaires de l'organisme considéré. Il est le contraire de l'anabolisme, ensemble des réactions de synthèse. Le catabolisme et l'anabolisme sont les deux composantes du métabolisme. Les réactions de catabolisme sont des oxydations (ou des déshydrogénations) et elles sont thermodynamiquement favorables, c'est-à-dire qu'elles sont exoénergétiques (cédant de l'énergie, produisant de l'énergie). Les réactions du catabolisme des protides, glucides, lipides, acides nucléiques, etc., sont toutes intimement liées. Il s'agit d'un enchaînement de réactions chimiques. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Catabolisme 7 Caséine versus lactosérum (whey) : quelle est la meilleure protéine pour la prise de masse musculaire ? Deux protéines laitières avec un fort intérêt nutritionnel Le lactosérum (ou whey) et la caséine sont deux protéines de lait de haute qualité biologique. Ces deux protéines ont des métabolismes différents mais leur efficacité sur la synthèse protéique est bien démontrée désormais. Ainsi, l'ingestion de caséine ou de lactosérum après un effort favorise la prise de masse musculaire. Les effets de la caséine et du lactosérum sur le métabolisme protéique sont différents. Ainsi, le lactosérum, qui contient beaucoup d'acides aminés branchés, va stimuler rapidement la synthèse protéique. Quant à la caséine, elle libère progressivement des acides aminés dans la circulation sanguine. Cet afflux d'acides aminés aura un effet progressif mais durable sur le métabolisme protéique et va se traduire par une légère stimulation de l'anabolisme et une forte réduction du catabolisme protéique. Alors, whey ou caséine ? Les recherches actuelles tentent de déterminer quelle est la meilleure pour favoriser la prise de masse musculaire. Sur une période assez longue (7 heures), il a été montré que l'ingestion de caséine a un effet positif sur la « balance azotée » plus important qu'avec le whey. Par contre, le lactosérum induit une élévation de la synthèse protéique supérieure mais sur une période plus courte. La caséine et le lactosérum sont tous deux susceptibles de stimuler l'anabolisme protéique. Etant donné les particularités de chacune de ces protéines et l'état des connaissances actuelles, l'ingestion simultanée de lactosérum et de caséine me parait la solution la plus appropriée pour faciliter la prise de masse musculaire. Ainsi, on peut supposer que la stimulation de la synthèse protéique sera rapide et durable, tandis le catabolisme protéique sera limité. Source : http://www.dietetiquesportive.com/diet/glucides-proteines-lipides/85-lacaseine-une-proteine-laitiere-a-digestion-lente-.html http://www.dietetiquesportive.com/diet/glucides-proteines-lipides/87caseine-versus-lactoserum-quelle-est-la-meilleure-proteine-pour-la-prisede-masse-musculaire-.html