l’avoir suffisamment examiné,
les gens s’apprêtent à le soulever,
Iste ait se velle pronom démonstr péjor nomin sing
Cet odieux personnage dit qu'il veut
Sic illi revertuntur tum pronom démonstr mélioratif
Ainsi ceux-là reviennent alors
les mains vides vers Antiochus.
B : Proposition de traduction plus littéraire.
Antiochus était jeune, il était roi ; il ne soupçonna rien de sa perversité. Il ordonne à ses
officiers d'envelopper le candélabre et de le porter au palais du préteur le plus secrètement
possible. On l'apporte, on le découvre, on le place devant Verrès. Il s'écrie que c'est un
présent digne du royaume de Syrie, digne du roi, digne du Capitole. En effet, ce candélabre
étincelait du feu des pierres les plus éclatantes. La variété et la délicatesse du travail
semblaient le disputer à la richesse de la matière ; et sa grandeur annonçait qu'on l'avait
destiné non à parer le palais d'un mortel, mais à décorer le temple le plus auguste de
l'univers. Quand les officiers crurent que Verrès avait eu tout le temps de l'examiner, ils se
mirent en devoir de le remporter. Il leur dit qu'il ne l'a pas assez vu, qu'il veut le voir encore.
Ils retournent vers Antiochus, sans rien rapporter.
traduction française de P. C. B. GUEROULT,
revue, corrogée et accompagnée de notices et de notes par G. LAMOTHE, professeur de l'Université
Paris, Librairie Hatier, 1924