La mémoire de travail (MdT) peut stocker un nombre limité
d’information (7+/-2 chunks) pendant une durée limitée (
environ 30 sec). Le renouvellement des informations peut se
faire soit par oubli, soit par passage vers la mémoire à long
terme.
La limite du nombre d’éléments peut être dépassée par
« chunking », en regroupant les éléments (chunks) en
éléments-unitaires plus grands (par exemple 2 et 5 deviennent
25).
La limite de durée de rétention peut être augmentée par
répétition mentale (sub-vocale) des éléments (stimuli de type
verbaux).
Le contenu de la mémoire à long terme a une influence sur la
structuration du contenu de la mémoire de travail.
Le modèle de la MdT par Baddeley et Hitch (1986) comprends
un calepin visuo-spatial stockant les informations visuelles
(patterns, images), un buffer phonologique stockant des
informations verbales (nombres, mots) et d’un administrateur
central entre les deux. La répétition sub-vocale permet de
rafraîchir les informations contenues dans le buffer
phonologique pour les y maintenir plus longtemps.
Le concept de mémoire à court terme est très proche (mais pas
synonyme, j’insiste).