Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 1/13 Cours Depover – Staf 11 – période III : Représentation Mémoire déclarative Apprentissages significatifs Apprent. non-significatif Style cognitif GLOSSAIRE Mémoire de travail Mémoire procédurale Stratégies cognitives Conceptions préalables Didacticiels intelligents Mémoire à long terme Mémoire épisodique Stratégies métacognitives Hypertexte / hypermédia Représentation Définition Variantes – autres acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés Pour les cognitivistes, le cerveau ne fonctionne pas sur une réalité objective, mais à partir de représentations personnelles. Le système nerveux traite des informations symboliques, les représentations sont en fait des reconstructions de l’environnement faites sur la base des informations sensorielles. Par conséquent, l'apprentissage s’appuie également sur une (re)construction personnelle de la réalité. Les connaissances antérieures jouent un rôle très important dans ce processus. Informations symboliques, représentations mentales Système nerveux central, apprentissage personnel, reconstruction de la réalité, constructivisme, cognitivisme, connaissances, mémoire, perception Johnson & Laird Giordan et al (1994), De Vecchi (1992), Thouin (1995) et Astolfi (1997) début Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 2/13 Mémoire de travail Définition Variantes – autres acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés Zone de stockage temporaire et limité servant au traitement des informations ou à leur passage en mémoire à long terme. La mémoire de travail (MdT) peut stocker un nombre limité d’information (7+/-2 chunks) pendant une durée limitée ( environ 30 sec). Le renouvellement des informations peut se faire soit par oubli, soit par passage vers la mémoire à long terme. La limite du nombre d’éléments peut être dépassée par « chunking », en regroupant les éléments (chunks) en éléments-unitaires plus grands (par exemple 2 et 5 deviennent 25). La limite de durée de rétention peut être augmentée par répétition mentale (sub-vocale) des éléments (stimuli de type verbaux). Le contenu de la mémoire à long terme a une influence sur la structuration du contenu de la mémoire de travail. Le modèle de la MdT par Baddeley et Hitch (1986) comprends un calepin visuo-spatial stockant les informations visuelles (patterns, images), un buffer phonologique stockant des informations verbales (nombres, mots) et d’un administrateur central entre les deux. La répétition sub-vocale permet de rafraîchir les informations contenues dans le buffer phonologique pour les y maintenir plus longtemps. Le concept de mémoire à court terme est très proche (mais pas synonyme, j’insiste). Mémoire à court terme Mémoire à long terme (MLT), mémoire à court terme (MCT), registre sensoriel (RS) Baddeley et Hitch (1986) , Miller (1956) « Le nombre magique 7 ». début Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 3/13 Mémoire à long terme (MLT) Définition Zone de stockage des informations à capacité et durée illimitée. La mémorisation passe par un processus d’encodage de l’information, le rappel d’informations passe par l’activation d’indices de récupération. La structuration de l’information dans la mémoire de travail permet son stockage à long terme. Le rappel d’informations correspond à une activation d’indices de récupération (le contexte d’apprentissage, un thème sémantiquement proche). Une information ne disparaît jamais de la mémoire à long terme, par contre le rappel peut devenir très difficile. Un effort cognitif ou des stratégies de récupération peuvent parfois s’avérer efficaces pour le rappel (mais rien ne vaut un bon encodage). Atkinson et Shiffin mettent en évidence le privilège de l’encodage de type spatial. Cependant Paivio met en avant le double-encodage : une mémorisation à la fois spatiale et verbale qui permet un rappel optimal. Ce double encodage n’est cependant pas possible pour tous les types d’items, l’encodage uniquement verbal est alors de mise. Le contenu de la MLT influence celui de la mémoire à court terme, principalement au niveau de la sélection et de l’encodage de l’information qui va être retenue et passée en MLT justement. Ainsi on est plus performant pour retenir des information proches de celles que l’on connaît déjà (et on a plus d’indices de rappel). Variantes – autres acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : MLT Mémoire à court terme (MCT) Registre sensoriel (RS) Mémoire de travail (MdT) Mémoire (connaissances) déclarative(s) Mémoire (connaissances) procédurale(s) Mémoire (connaissances) épisodique(s) Auteurs associés Atkinson et Shiffrin Poissant (1994); Dubé (1994) début Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 4/13 Mémoire (connaissances) déclarative(s) Définition Une des formes de mémoire à long terme, contenant les informations et connaissances sémantiques Type de mémoire à long terme regroupant toutes les connaissances sémantiques (décontextualisées). Il s’agit de tout ce que l’on « sait », au sens premier. On y trouve par exemple la connaissance de règles grammaticales, de théories cognitivistes ou de recettes de cuisine. Les techniques de double dissociation ont permis de mettre ce type de mémoire en évidence : Lors de certaines lésions cervicales au niveau de l’hippocampe, la mémoire procédurale est intacte tandis que la mémoire déclarative est très diminuée. Suite à certaines lésions cérébrales, un patient a conservé une mémoire déclarative intacte (il a une culture générale très importante) alors que sa mémoire épisodique est fortement altérée (il est incapable d’évoquer certains faits de sa vie de tous les jours). Variantes – autres acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés Mémoire à court terme (MCT), mémoire de travail (MdT) Mémoire à long terme (MLT) Mémoire (connaissances) procédurale(s) Mémoire (connaissances) épisodique(s) Collins et Quillian (1969), E. Tulving début Mémoire (connaissances) procédurale(s) Définition Une des formes de mémoire à long terme contenant les actions et procédures intériorisées Il s’agit des procédures mémorisées par un sujet, ce qu’il sait faire. Conduire une voiture, marcher, exécuter un tao de kungfu ou se brosser les dents font partie des connaissances procédurales La double dissociation a permis de mettre en évidence ce type de mémoire car lors de certaines lésions cervicales au niveau de l’hippocampe, la mémoire procédurale est intacte tandis que la mémoire déclarative est très diminuée. Les connaissances procédurales sont décrites par un réseau procédural, un ordinogramme. Variantes – autres Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC Termes liés Auteurs associés Page 5/13 Mémoire à court terme Mémoire (connaissances) déclarative(s) Mémoire (connaissances) épisodique(s) (Rumelhart, 1986 Newell & Simon, 1972; Norman & Rumelhart, 1975 début Mémoire (connaissances) épisodiques(s) Définition Forme de mémoire à long terme contenant les souvenirs et expériences de la personne. On y trouve les connaissances d’un sujet sur les épisodes de sa vie. Il s’agit de souvenirs contextualisés pouvant garder une trace émotionnelle. Les connaissances épisodiques sont décrites sous formes de schéma et de scripts. Les scripts et les schémas s’élaborent à partir de l’expérience de l’individu. Les personnes stockent en mémoire une représentation généralisée des événements dont ils font l’expérience. Cette représentation est activée lorsqu’une nouvelle situation analogue est rencontrée. Ils fournissent un cadre interprétatif qui permet de construire une représentation face à des situations nouvelles Les schémas et les scripts contiennent des variables qui peuvent être remplies par des éléments particuliers (particularisation ou instanciation des schémas Ils s’appliquent globalement aux situations, ce qui peut, dans certains cas, créer des problèmes d’interprétation Variantes – autres acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Situations, expériences Mémoire à court terme Mémoire à long terme Mémoire (connaissances) déclarative(s) Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 6/13 Mémoire (connaissances) procédurale(s) Auteurs associés les schémas (Minsky,1975) et les scripts (Schank et Abelson, 1977) début Apprentissage significatif / non-significatif Définition Apprentissages significatifs Il s’agit des deux types différents d’apprentissages selon le cognitivisme. Ils sont différentiés selon la profondeur du traitement de l’information mémorisée. - Les apprentissages non significatifs (ou apprentissages de surface) correspondent à une mémorisation d’informations peu ou mal structurées. - Les apprentissages significatifs (ou apprentissages en profondeur) s’accompagnent de l’élaboration d’un ensemble de relations entre ce que l’apprenant connaît et ce qu’il est en train d’apprendre. Ils sont plus durables et favorisent généralisation et transfert. D’où l’importance des apprentissages significatifs : parce qu’ils sont mieux intégrés à la mémoire à long terme, donc ils sont plus durables diminution de la charge mentale (capacité cognitive intrinsèque, le nombre de cellules décroit, le nombre de connexions augmentent mais le potentiel de connexion diminue - décroit à partir de 22-23 ans) mais en fait les connaissances globalement ne décroissent pas parce qu’elles sont compensées par le fait que la mémoire à long terme est plus étoffées et mieux structurées (mais il faut l’entretenir aussi ce potentiel). Ils facilitent la réalisation des apprentissages ultérieurs en fournissant de nouveaux points d’ancrage (effet boule de neige). Ils favorisent la généralisation et le transfert grâce à un encodage en profondeur des connaissances. Variantes – autres acceptations du terme Lorsque l’on étudie une liste de mots de vocabulaire assez longue, on a tendance à mieux vous souvenir des éléments se trouvant en début (effet de primauté) et en fin de liste (effet de récence) et moins des autres éléments (effet de position sérielle) Le réapprentissage est toujours plus aisé que l’apprentissage initial. L’apprentissage initial, même s’il est ancien, a laissé des traces dans la mémoire à long. Le réapprentissage consiste à réactiver ces traces et à en créer d’autres. Le suraprentissage consiste à poursuivre l’apprentissage au-delà du moment où l’on a l’impression d’avoir mémorisé. Le suraprentissage favorise le transfert en multipliant les liens entre les connaissances nouvelles et ce que l’étudiant connaît déjà. Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés Page 7/13 Des durées d’apprentissage qui peuvent aller jusqu’à doubler le temps consacré à l’apprentissage s’avèrent efficaces Favoriser l’autoquestionnement de manière à développer les compétences métacognitives de l’élève Eviter les interférences entre plusieurs apprentissages Solliciter en cours d’apprentissage à la fois la mémoire de reconnaissance et d’évocation Les questions de production font appel à la mémoire d’évocation et les questions de sélection à la mémoire de reconnaissance. Mémoire, style cognitif. début Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 8/13 Stratégies cognitives Définition Capacités intrinsèques à un individu, permettant de résoudre des problèmes dans des situations différentes. Compétences généralisables gouvernant le comportement d’apprentissage mais non-liées au domaine d’apprentissage. Ces capacités caractérisent un individu et qui gouvernent son propre comportement d’apprentissage. Ce sont des capacités générales qui ne sont pas liées à un contenu d’apprentissage particulier ou à une discipline spécifique C’est, par exemple, la capacité à faire appel à des variables mathémagéniques c-à-d à des éléments qui favorisent l’apprentissage Énoncer les objectifs et les compétences à maîtriser à la fin du cours Présenter les questions auxquelles l’élève devra pouvoir répondre à la fin de l’apprentissage Rappeler les prérequis ainsi que les éléments connus de l’élève sur lesquels il pourra s’appuyer pour réaliser les apprentissages qui lui sont proposés (préacquis). Proposer ou faire construire des synthèses qui favorisent la généralisation et le transfert de ce qui a été appris Variantes – autres acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés A rapprocher de la notion de compétences transversales qui désigne des compétences qui seraient utilisables dans un grand nombre de situations. Fondements philosophiques et psychologiques de l'apprentissage. Approches cognitivistes et constructivistes en apprentissage scolaire. Styles d'apprentissage, stratégies cognitives et métacognitives et leurs applications en apprentissage scolaire. Outils connexes permettant de mettre en œuvre diverses stratégies par l’apprenant et pourquoi pas d’en découvrir de nouvelles Compétences transversales Bruner, Goodnow et Austin dans leur ouvrage « a study of thinking » (1956). gagné (1975), Weinstein et Mayer début Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 9/13 Stratégies métacognitives Définition Méta-compétence servant la gestion des stratégies cognitives à mettre en oeuvre Compétence de gestion des stratégies cognitives : évaluation et mise en œuvre de stratégies cognitives particulières selon le contexte et l’apprentissage à effectuer. Intervient (du côté de l’apprenant) tant au niveau du diagnostic que de la régulation de l’apprentissage. Intervient entre autres pour : évaluer son propre niveau de compétence dans une tâche déterminée (diagnostic métacognitif) À réguler ses processus cognitifs en fonction des exigences de cette tâche (régulation métacognitive) Flavell (1976) a introduit le concept de métacognition et plusieurs chercheurs en éducation ont tenté d'opérationnaliser ledit concept à partir des deux composantes fonctionnelles, à savoir : Variantes – autres acceptations du terme les connaissances métacognitives du sujet apprenant concernant sa personne, la tâche (spécificités), les stratégies cognitives et métacognitives, les stratégies motivationnelles, les stratégies métamotivationnelles, les objectifs visés ; les régulations en cours de tâche : opérations d'anticipation, de contrôle et de réorganisation. Régulations implicites, à expliciter, explicitées et instrumentées. Autoquestionnement La métacognition désigne l'analyse que l'apprenant fait de son propre fonctionnement intellectuel. Savoir que l'on a des difficultés avec les fractions, que l'on comprend mieux un problème si l'on fait un schéma, sont des connaissances métacognitives. La métacognition renvoie aux activités mises en oeuvre pour exécuter une tâche et à l'ajustement de ces activités (gestion de l'activité mentale). La métacognition c'est une compétence à se poser des questions pour se planifier, s'évaluer constamment avant, pendant et après une tâche pour se réajuster au besoin. Il s'agit de prendre conscience de ses méthodes de pensée et de réguler ses propres processus de pensée. Connaissances pragmatiques Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez TIC : Termes liés : Auteurs associés Page 10/13 Statégies cognitives Auto-régulation Brown (1975) et Flavell (1976) et reprise par Noël (1991). Weinstein et Mayer Pinard (1991), Tardif (1992), Allal, Saada-Robert (1992) Büchel (1990) Doudin & Martin (1992) début Style cognitif Définition Trait intrinsèque à l’individu caractérisant sa manière de traiter l’information dans une tâche particulière. Chaque style cognitif correspond à une façon de séparer la population selon une caractéristique précise, influant sur un grand nombre de compétences. C’est à dire la manière dont les individus organisent et traitent les informations lorsqu’ils sont confrontés à une tâche. Plusieurs types de styles ont été mis en évidence : Dépendanceindépendance au champ (DIC), impulsivité-réflexivité, introversion-extraversion. Le style cognitif est la façon propre à chacun de percevoir, d'évoquer, de mémoriser et donc de comprendre l'information perçue à travers les différentes modalités sensorielles qui sont à sa disposition face à une connaissance nouvelle. Variantes – autres acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés catégorisation L'impact du style cognitif sur les apprentissages DIC, impulsivité-réflexivité. Dépendance-indépendance de champ (Witkin) Impulsivité-réflexivité (Kogan) Witkin, Kogan Antoine de La Garanderie (1980) début Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 11/13 Conceptions préalables Définition Connaissances situées en MLT susceptibles d’influencer l’acquisition de connaissances nouvelles. En effet les connaissances en MLT ont un certain contrôle sur l’activité de la MCT et des RS par le biais de l’attention. Des connaissances préalables peuvent ainsi influencer positivement (préacquis) ou négativement (interférences) l’acquisition de nouvelles connaissances dans un domaine particulier. Mettent en lumière que les connaissances préalables des élèves peuvent favoriser l’apprentissage par le mécanisme d’ancrage mais aussi perturber l’apprentissage par l’intervention de connaissances antérieures erronées et souvent très prégnantes. Les conceptions préalables ont d’abord été étudiées dans les domaines scientifiques comme la physique, la biologie ou la chimie mais on reconnaît aujourd’hui qu’elles influencent l’apprentissage dans tous les domaines. Avant d'aborder un enseignement, les élèves ont déjà des idées -directement ou indirectement- sur les savoirs enseignés. C'est à travers celles-ci qu'ils essaient de comprendre les propos de l'enseignant ou qu'ils interprètent les situations proposés ou les documents fournis. Ces "conceptions" ont une certaine stabilité ; l'apprentissage d'une connaissance, l'acquisition d'une démarche de pensée en dépendent complètement. Si l'on n'en tient pas compte, ces conceptions se maintiennent et le savoir proposé glisse généralement à la surface des élèves sans même les imprégner. Variantes – autres acceptations du terme Préacquis On entend par "Readiness" la condition qui consiste à avoir développé les préalables essentiels à l'appréhension de la tâche, c'est-à-dire à avoir développé les savoirs et les habiletés de base nécessaires pour démarrer l'apprentissage ciblé. Représentations initiales préreprésentation, conceptions erronées, conceptions alternatives Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés A. GIORDAN, Y. GIRAULT et P. CLEMENT début Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 12/13 Hypertexte / hypermédia Définition Texte (ou média) dont le sens de présentation n’est pas linéaire (pas fixe). L’utilisateur est libre de les parcourir en tous sens, à son rythme et d’aller de sujet en sujet, de texte en texte ou de média en média, dans l’ordre de ses envies et de ses intérêts. Un hypertexte est une série de fiches du texte, souvent appelées nœuds, reliées entre elles par des liens sémantiques. Les hypertextes sont des systèmes informatiques où un ensemble de nœuds connectés par des liens gère un ensemble d'unités de texte. Les hypermédias permettent de stocker des sons, des images, des animations, et du texte. "est un ensemble de matériaux textuels ou picturaux nterconnectés de telle façon qu'il serait impossible de les présenter ou de les représenter sur papier". Depuis quelques années, l’hypertexte en s’ouvrant aux possibilités graphiques et sonores est devenu hypermédia Variantes – autres acceptations du terme Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés Hypertexte : Nœuds, liens, Hyperdocuments Utilisation internet Ressource en ligne, support à l’apprentissage (texte Depover) - restitution de la structure sémantique, apprentissage pendant la consultation (texte Depover) - Compétences organisationnelles (HT de niv3, hypothétique) (texte Depover) - La possibilité de différents niveaux de savoirs prioritaires, (texte Tricot) - Encourager l'exploration, (texte Tricot) - Inciter les sujets à voir une sous-tâche comme une partie de la tâche principale, (texte Tricot) - Permettre aux sujets d'adapter le matériel à leur propre style d'apprentissage, (texte Tricot) Internet Théories constructivistes et cognitivistes A Tricot « A quels types d’apprentissages les logiciels hypermédia peuvent-ils être utiles ? » (1994) Christian Depover « les hyperdocuments ont-ils un avenir en pédagogie » Ted Nelson, inventeur du terme Hypertexte Bush, Bernstein, - Cognitivisme Corinne Bourgnon & Cyril Rebetez Page 13/13 début Didactiels intelligents Définition Didacticiel mettant œuvre des théories d’intelligence artificielle pour s’adapter, suivre et aider l’utilisateur/apprenant. Ainsi, il est possible de fournir un feedback adapté, de présenter des situations particulières et surtout d’utiliser des agents interagissant avec l’utilisateur. Les techniques sont utilisées pour soutenir les interactions avec l'apprenant. Modéliser l'expertise permet au système d'entrer dans le problème avec l'apprenant, négocier les étapes intermédiaires, expliquer ses décisions, et raisonner sur la connaissance de l'apprenant (diagnostic). (texte Dillenbourg) Le système est capable de résoudre des problèmes que l’apprenant doit résoudre. Le centre d’intérêt se deplace de « raisonner COMME l’apprenant » vers « raisonner AVEC l’apprenant » Variantes – autres acceptations du terme Cognitisvisme et technique d’Intelligence Artificielle vont se développer depuis les années 70 – 80, forte croissante. Exemples d’application dans le domaine de la formation à distance et/ou dans l’usage des TIC : Termes liés : Auteurs associés Logiciel de simulation IA Pierre Dillenbourg & Sylvère Martin-Michiellot « le rôle des techniques d’intelligence artificielle dans les logiciels de formation Wenger, Burton, Brown… début Cognitivisme