une symptomatologie gastro-intestinale. L’échographie explore plus facilement le
rein droit et le pôle inférieur.
Ces tumeurs sont de taille inférieure (5 cm) à celles de tumeurs
symptomatiques (7 cm) et pour 80% intra-capsulaires.
Signes urologiques : 40 % des cas.
hématurie (30 % des cas) ; macroscopique, totale, isolée, indolore, récidivante
douleur rénale (5 % des cas)
masse palpable (5 % des cas)
varicocèle
Signes généraux (5% des cas) : fièvre 38°5, asthénie, amaigrissement, anorexie.
Signes paranéoplasiques (5% des cas) :
La plupart de ces syndromes sont non spécifiques.
Anémie, HTA (rénine – like), hypercalcémie (PTH – like), polylobulie
(érythropoïétine – like), hépatique ( IL6).
Métastases révélatrices (5% des cas).
Les sites métastatiques habituels sont le poumon, les ganglions, l’os, le foie, le
cerveau, la surrénale, le rein controlatéral, mais d’autres organes peuvent être
atteints : thyroïde, pancréas, muscle, peau, tissus mous.
2. Formes cliniques
Age : une tumeur découverte chez un patient de moins de 50 ans doit faire
envisager une origine familiale.
Dialysé : l’incidence du cancer du rein est de 9% en cas de dysplasie
multikystique ( > 3 ans de dialyse). Les tumeurs sont de petit volume et le plus
souvent tubulo-papillaire.
Transplanté rénal : le carcinome rénal représente 5% des tumeurs chez le
transplanté rénal.
Maladie de von Hippel-lindau : maladie génétique rare, transmise sur le mode
autosomique dominant, comportant le développement de tumeurs variées
affectant le cervelet et la rétine (hémangio-blastome), les reins (le carcinome
rénal à cellules claires, 30% des cas, fait toute la gravité de la maladie ; il se
distingue par son jeune âge de découverte, son caractère multifocal et bilatéral ;
des kystes simples, multiples et corticaux, s’observent dans 70% des cas), les
surrénales (phéochromocytomes) et le pancréas (kystes et tumeurs).
La maladie de VHL est une maladie héréditaire dont la pénétrance est quasi
complète à 60 ans. La sévérité de la maladie est fonction du nombre de lésions et
de leur topographie.
L’hématome spontané rétro péritonéal (1% des cas). Le cancer du rein est la
cause la plus fréquente en dehors d’une rupture d’anévrysme de l’aorte sous-
rénale.