Séméiologie digestive.
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
2. Examen biologiques
- Hémogramme : numération avec formule sanguine.
- VS et CRP.
- Marqueurs : sans intérêt diagnostic mais intérêt dans le suivi thérapeutique.
3. Examens complémentaires
- Echographie trans-pariétal.
o Pseudo-hydrocholécyste : volumineux kystes biliaires foie droit. Tumeur bénigne
kystique du foie.
- Scanner abdominal TDM abdomino-thoracique ou abdomino-pelvien.
o Hélicoïdal multi-barrettes avec injection.
o Vérifier absence d’allergie à l’iode ou préparation.
- IRM : les délais d’attente pour obtenir une IRM sont trop long et on préfère donc le TDM.
- Urographie intraveineuse : n’a plus d’intérêt car on peut faire une reconstruction frontales après
TDM.
- Artériographie : reconstruction vasculaires après TDM.
- Lavement baryté double contraste : coloscanner TDM.
- Transit du grâle baryte : technique d’entéroclyse de TDM.
III. Diagnostic différentiel
- Pseudo masse par dilatation d’un organe creux.
Exemple : dilatation aérique du colon après volvulus.
- Pseudo masse inflammatoire.
- Pathologie de la paroi (dans les tumeurs de l’abdomen on exclut volontairement les tumeurs de
la paroi) :
o Eventration.
Hernie apparaissant au travers d’une cicatrice chirurgicale.
o Tumeur de gaine musculaire.
o Pseudo tumeur de la gaine musculo aponévrotique.
Formation d’un kyste au contact d’une prothèse.
o Tumeur du revêtement cutané.
IV. Diagnostic étiologique
- Bien limitées, parfois encapsulées.
Se développement in situ.
- Mal limitées, envahissent les tissus
environnements.
- Prolifération rapide et destructrice.
- Au microscope, les cellules de la tumeur
sont proches du tissu dont elles dérivent.
- Cellules anormales et activement
proliférantes.
- Dissémination à distance par voie
lymphatique.
- Aucune tendance à la récidive après exérèse.
- Après exérèse, récidive n’est pas rare in situ.