PAGE 10 mon ange

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« Je commence à comprendre Matilde, tu veux me parler de la
réincarnation ? »
« Oui Alexandre, le cycle de la vie, son sens, le but étant d’évoluer : Au
commencement c’était le vide, puis le vide a évolué pour devenir de la matière. Et
cela a donné un minéral, celui-ci a évolué pour devenir vivant. Ensuite est venu le
végétal qui a évolué pour devenir mobile et cela a donné l’animal qui a évolué pour
acquérir de la conscience et cela a donné l’homme. Puis l’homme a évolué pour que
sa conscience lui permette d’accéder à la sagesse, il est devenu l’homme spirituel.
Cet homme spirituel a évolué pour n’être qu’un pur esprit libéré de sa matière. Et
cela a donné…..L’ange. »
J’écoutais « cet ange » Mathilde qui me donnait un cours de philosophie
sur le sens de la vie, l’humanité, à moi qui depuis la disparition d’Elisabeth ne
croyait plus en rien ! Mais pourtant cela devait avoir un rapport, Mathilde n’est
pas venue à moi par hasard.
« Les anges ? Mathilde, non désolé, je n’y cois pas. Ce n’est qu’une affaire
de mode. Par moment, la mode est aux anges, à d’autres aux extraterrestres.
Cela donne à réfléchir aux gens désœuvrés et superstitieux. Pendant ce tempslà, ils oublient le chômage et la crise économique »
« Pourtant Alexandre, j’existe bien, je suis là prés de toi. L’être humain à
toujours besoin de preuves regarde : »
Mathilde leva sa main vers moi, et soudain je vis, cernant mon corps, un
halot irisé, d’une lueur bleu marine.
« Vois-tu Alexandre, les modifications physiques ne sont pas ce qu’il y a
de plus important, ce nouvel état modifie d’abord ton regard sur les être et les
choses »
Mathilde n’était donc pas le fruit de mon imagination, elle était venue à
moi pour me donner à réfléchir sur mon existence et peut-être pour m’apporter
quelque chose.
« Il se fait tard Alexandre, je dois partir. Veux-tu que nous reprenions
cette conversation demain, au même endroit, à la même heure ? Je te parlerai
d’Elisabeth... »
Avant que je ne dise quoi que ce soit, elle déposa un baiser sur mon front
et disparue.