3) Un compte rendu du point de vue de Mathilde

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Les mimosas
Un long dimanche de fiançailles
Sébastien Japrisot
Intro :
Registre humoristique, réaliste.
Narrateur = Mathilde plus vieille.
Le chapitre 8 se présente comme une pause entre la guerre et
l’enquête, on retombe soudain dans l’enfance. C’est un chap. où
l’on échappe aux horreurs de la guerre.
Il raconte le début de l’amitié amoureuse de Mathilde et Manech.
On peut dire que c’est un 2nd incipit.
I. le compte rendu d’une rencontre
1) L’abondance des détails
-
Dates d’anniversaire, lieux, descipt° des vêtements. Détails factuels
Récit fidèle, chronologie précise.
Langage simple, vocabulaire pauvre. Répétit° « elle fait signe que non ».
Détails sur le comportement des perso.
2) La précision des échanges
-
Rapporté au style direct avc verbe introducteur qui donne un coté un peu
laborieux au compte rendu.
Utilisat° d’un langage, vulgaire, enfantin.
Dialogue spontané, pas réfléchit.
3) Un compte rendu du point de vue de Mathilde
-
« elle ne se rappelle plus » signal bien que le compte rendu est fait avc les
souvenir de Mathilde.
(l46) le rêve prouve son point de vue interne.
Les seules choses que l’on sait sur Manech c’est ce que Mathilde voit.
(l51) « Maman »
« trottinette » = elle veut rentre positif.
Ce compte rendu trahit Mathilde, ce qu’elle ressent.
II. Une rencontre et un compte rendu révélateur
1) Ils trahissent Mathilde
-
Elle s’attribue l’adjectif « pécore ».
Timidité = au début elle ne prononce qu’une seule phrase « c’est pas vrai
comment tu ferais ? ».
Méfiance, distance, froideur -> elle n’a pas l’habitude de parler à d’autres enfants.
Elle est de l’autre coté de la barrière : Symbolique = séparation en plus de son
handicap + milieu social.
Elle est mal polie mais se rattrape à la 2ème rencontre.
Décidé, romantique, rêveuse. Elle porte un regard humoristique sur elle même.
2) Ils construisent un portrait attendrissant de Manech
-
La 1ère chose qu’elle dit de lui c’est son aspect.
Elle se souvient que son anniversaire était le 4, son âge -> il est extrêmement
important pour elle.
Il passe d’un écolier à un perso. important + (l46-47) emploi du possessif « son ».
3) Une rencontre placée sous le signe du destin
-
(l9-10-11) on passe de l’amitié à l’amour.
(l11) « il est là » fatalité
Elle nous raconte cette histoire banale en la plaçant sous le signe du destin.
Il manque des explications, des raisons, on ne sait pas pq Manech est là.
Elle souhaitait utiliser l’adjectif « indéfectible » -> qu’on ne peut défaire, mais
utilise « infectieux » -> qui pénètre à l’insu, puis « infecté » -> pourri par la guerre.
Elle assimile ce qui s’est passé entre elle et Manech comme une maladie, quelque
chose que l’on n’explique pas.
Conclu :
On a une pause idyllique au milieu du récit, c’est le début de
Mathilde et Manech.
C’est cette histoire qu’elle essaye de renouer, dont elle veut
retrouver le fil.
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