Codage ch 2 7
2.3 Les codes linéaires
Pour des raisons pratiques (facilité de codage et de décodage), on
va s'intéresser à une classe particulière de codes correcteurs qui
sont les codes linéaires.
Il a en fait été démontré par van Lint que le théorème de Shannon
restait vrai même si on imposait aux codes d'être linéaires.
On considère ici les mots du code comme des vecteurs dans l'espace
vectoriel de dimension nsur le corps à deux éléments F2. Un code
linéaire est un sous-espace vectoriel de F2n. Comme tout sous-espace
vectoriel, un code linéaire a donc une dimension k. Le nombre de
mots d'un tel code est donc 2k.
Si xet ysont deux mots d'un code linéaire, il en est de même de x+ y.
Codage ch 2 8
Si donc la distance minimum entre deux mots du code est 2e+ 1, en
ajoutant ces deux mots, on trouve un autre mot non nul du code,
de poids 2e+ 1. D'où la proposition suivante.
Proposition
Un code linéaire Cest e-correcteur si et seulement si le poids minimum
d'un mot non nul de Cest 2e+ 1.
Les trois paramètres longueur n, dimension ket poids minimum d'un
mot non nul dpermettent d'en évaluer les performances. On dit qu'on
a affaire à un code [n, k, d].
Par exemple, le code {000, 111} est [3, 1, 3].