CHAPITRE 10. ESPACES VECTORIELS DE TYPE FINII. LES THÉORÈMES FONDAMENTAUX
non tous nuls tels que řn´1
i=0 βi(vi´λivn) = 0.
Donc řn´1
i=0 βivi+γ.vn) = 0, avec γ=´řn´1
i=0 βiλi, ce qui prouve que (v1, v2, . . . vn)est liée car au
moins l’un des βiest non nul, ce qui achève la récurrence.
Maintenant :
Soient B,B1deux bases (nie) de E, notons m,nleur cardinal.
‚Best génératrice de E. donc chacun des mvecteurs de B1est combinaison linéaire des nvecteurs
de B. donc mďn(sinon, selon le lemme, B1serait liée).
‚De même, nďm. Donc n=m.
Exemple (important) :
Knest de dimension n: on en connaît une base de cardinal n(la base canonique)
Remarque :
‚Si Eest de dimension 0, alors E=t0Eu.
‚Si Eest de dimension 1, alors Eest une droite vectorielle.
Vocabulaire :
«Ede type ni » = « Ede dimension nie ».
Théorème (De la base incomplète) :
Soit Eun K-ev de dimension nie n. Alors toute famille libre de Epeut être complétée en une base de
E.
Démonstration :
Soit Lune famille libre de E.
‚Si Lest vide, il sut de la compléter avec une base de E.
‚Sinon, L= (u1, u2, . . . up), où pPN˚.
Soit B= (e1, e2, . . . en)une base de E.
˛Si Lest génératrice de E, alors Lest une base de E.
˛Sinon, l’un au moins des ei, i PJ1, nKn’est pas combinaison linéaire de u1, u2, . . . up(car
sinon Lserait génératrice). Soit alors i1PJ1, nKtel que ei1RVect(u1, u2, . . . up). Alors la
famille L1= (u1, u2, . . . up, ei1)est libre. Si elle est génératrice, c’est une base de E. Sinon, on
recommence. Au bout d’un moment, on obtient une famille libre et génératrice (puisque, au
pire, (u1, u2, . . . up, e1, e2, . . . en)est génératrice).
Conséquence :
Soit Eun K-ev de dimension n. Alors :
‚Les familles libres de Eont au plus nvecteurs.
‚Si une famille libre de Eest de cardinal n, alors c’est une base de E.
Remarque :
La démonstration du théorème montre que, pour compléter une famille libre en une base de E, on peut
imposer de piocher les éléments qui complètent dans une base, xée d’avance, de E.
Conséquence (du théorème d’extraction de base) :
Soit Eun K-ev de dimension n. Alors :
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Algèbre et géométrie
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