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Signification: la construction de la réalité sociale
Le premier principe est que les humains agissent à l’égard des gens ou des choses en
fonction des significations qu’ils attribuent à ces gens ou à ces choses. La signification
s’appuie sur des interprétations socialement situées.
Une fois que les gens définissent une situation comme étant réelle, cette définition
devient réelle de par ses conséquences. La situation a des conséquences réelle sur le
comportement. Une idée fausse peut avoir des conséquences réelles et concrètes.
Il s’agit d’une construction sociale de la réalité (cfr. Extrait du film "La vie est belle« ,
cours 1; représentations sociales , voir cours 10)
La signification émane des interactions sociales que les gens ont les uns avec les autres.
C’est ds l’interaction qu’on se met d’accord sur le sens à donner à une chose, un symbole,
une personne…
Elle n’est pas inhérente aux objets. Elle est liée à des conventions sociales.
La signification est négociée à travers l’usage du langage (interactionnisme symbolique)
Langage: la source de la signification
Le second principe est qu’en tant qu’êtres humains, nous avons la capacité de nommer
les choses Le langage est la source de la signification.
Les symboles sont des signes arbitraires.
En parlant aux autres, nous attribuons du sens aux mots et développons un univers de
discours qui font l’objet de concensus mais qui peuevnt être contesté au cours de
interactions.
L’attribution symbolique de noms aux choses est la base de la société .
La possibilité de savoir dépend de la possibilité de nommer. La pensée dépend
fortement du langage. Il y a un lien évident entre le fait de savoir et le fait de nommer
les choses. Cette idée va être contestée.
Nous apprenons à interpréter le monde à travers les interactions symboliques.
L’interprétation dépend donc de ce langage.
Un symbole est un stimulus qui possède une signification apprise, et une valeur pour les
gens
Nos mots ont des significations « par défaut » c’est à dire fortement ancré ds la culture.
Et dc le mot va renvoyer à une signification sans que l’on puisse le remettre en question.
Ex: Un père et son fils sont impliqués dans un accident. Le père est tué sur le coup
et le fils est emmené à l’hôpital, on l’envoie en salle d’opération. En le voyant,
le chirurgien s’écrie « Je ne peux pas opérer ce garçon, c’est mon fils! ». Comment
est-ce possible?
Le chirurgien est la mère. On a dur a y penser car le mot chirurgien nous fait
directement penser à un homme.
Pensée: prendre le rôle de l’autre
Le troisième principe est que l’interprétation des symboles par un individu est modifiée
par ses processus mentaux. L’attribution de signification va être influencé par des
processus mentaux.
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Penser est une sorte de conversation intérieure. La pensée est donc déjà un processus
de communication.
Le « Minding » est une pause réflexive. Il s’agit de penser à sa propre pensée
Nous nous parlons à nous-mêmes (monologue intérieur)
Contrairement aux animaux (instincts), les humains pensent. Les humains ont besoin de
stimulation sociale et d’être exposés à des systèmes de symboles abstraits pour penser.
Le langage active l’esprit
Les humains ont la capacité de « se mettre à la place de l’autre » (cfr. Mead)
La mise en scène de la vie quotidienne
Erving Goffman (1959) propose une théorisation et l’applique dans de nombreuses
recherches. Il analyse l’identité sociale à partir du rôle joué dans l’interaction.
Il fait une analogie avec la performance théâtrale:
La rencontre est une interaction de face à face.
La Performance, ou le jeu est une séquence de comportements régis par des règles
sociales qui a pour but d’influencer en créant une impression.
On va incarner sur cette scène des rôles sociaux qui existent déjà. Ces rôles sociaux sont
des modèles qui inspirent le jeu. La plupart des acteurs sociaux connaissent ces rôle et
ont dc des attente sur cmt les autres sont censé se comporter et il savent comment ils
doivent se comporter. Attentes à l’égard de l’acteur (contre exemple: le bêtisier)
Les acteurs respectent des règles sociales et culturelles explicites et implicites
Ex: Extrait de « Billy Elliott »: confrontation entre le père et le fils qui veut
apprendre la danse classique. Explicitation du rôle attendu : il oblige le père a
exposer une règle implicite et expose ainsi cette règle à la contestation. Si billy
l’avait respecté il l’aurait interiorisé.
Les acteurs en respectant les rôles sociaux vont maintenir une certaine façade.
Les signes extérieurs correspondent à un statut et à un rôle.
La manière d’entrer en dialogue indique le rôle que l’acteur entend jouer pendant
l’interaction. Les acteurs doivent se mettre d’accord pr qu’ils soient bien dans un jeux
harmonieux.
Exemples (Baugnet, 1998).
L’acteur doit:
jouer son rôle de manière théâtrale :
Contrôler son expression: un chef religieux doit se montrer plus pieux qu’il ne
croit l’être
Dramatiser son comportement (un gendarme ne rit pas)
Exprimer ce qu’il veut qu’on pense de lui (jeune fille qui se montre moins
brillante qu’elle l’est pour rencontrer les attentes de son fiancé)
Dissimuler ce qui ne correspond pas au rôle (l’arbitre doit prendre une décision
rapide, au risque de se tromper car un arbitre doit savoir prendre une décision
directement)
Les situations sociales sont peu ou très codifiées. Elles sont de différents ordres :
certains situations sociales demandent plus de rigidité dans les rôles que d’autre. Si elles
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sont très codifiées, les acteurs doivent se référer à un script (séquence de
comportements interactifs conforme à des modèles culturels et sociaux (cf resto) )
Ex: rencontre avec des amis : plutôt informel même s’il y a certaine règles 
entretien d’embauche
Dans les situation ou on fait semblant de rien, on joue tjs un rôle mais on
s’autopersonnifie, on joue son propre rôle.
L’individu est un acteur social jouant un rôle conforme aux attentes sociales prescrites
« L’identité sociale est ce qui est présenté lors de la présentation de soi en mettant en avant
l’appartenance à des catégories sociales (…) et en développant un système de conduite lié
au statut. L’identité sociale est présente par les rôles joués en situation avec des
partenaires » (Goffman, 1963, p. 78)
Il y a une identité sociale :
Réelle: catégories et attributs réellement possédés
Virtuelle: ce qui est attendu
Si il y a déviance, on assiste à une stigmatisation
Les gens ont une façade ou masque social. Mais les gens tendent à devenir ce qu’ils
jouent
Stigmate (Goffman, 1963)
Stigmatisation est la détermination ducaractère d’un individu dans sa globalité à partir
d’un stigmate (handicap, couleur de la peau, maladie mentale, orientation sexuelle, etc.) :
Comportements, personnalité, attitudes
Identité sociale unidimensionnelle
Goffman étudie les institutions totalitaires. Il étudie l’asile psychiatrique Asiles ») par
observation participante
Dans le maladie mentale: la personne dans son entièreté est ramenée à sa maladie
mentale.
La maladie détermine :
L’ensemble de ses comportements
L’ensemble des comportements et attitudes des autres à son égard
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7. L’identité au niveau positionnel (intergroupe)
La théorie de l’identité sociale
Henri Tajfel et John Turner (1979)
Ils ont une autre manière de concevoir l’identité sociale (≠ Goffman : même si
compatible : chez lui se passe dans les relations interindividuelle). Ici l’identitét sociale
se passe entre les groupes.
Ils proposent la théorie générale de l’action collective et des relations intergroupes. On
va partir de considération psychologique pour expliquer des phénomènes de très
grandes ampleure.
Cette théorie est souvent utilisée pour expliquer les conflits intergroupes, stéréotypes,
préjugés, discrimination. Elle a été mobilisée dans plein de domaines différents.
Elle est très influente depuis la fin des 70’
C’est la principale théorie psychosociologique européenne actuellement.
Présentation détaillée: http://www.psychologie-sociale.org/reps1.php?article=4
Cette théorie a une histoire relativement longue. Une des étapes qui a menée a la
construction de cette théorie est les exp menée par ces auteurs ds le cadres du
paradigme des groupes minimaux.
Paradigme des groupes minimaux
Ce paradigme est mis en avant pas Tajfel, Billig, Bundy et Flament (1971)
Son but est d’identifier les conditions minimales de la discrimination intergroupe.
Quelles pourraient être les causes des conflits intergroupes ? Les différences de cultures,
de point de vue, de valeurs, la peur de l’autre, survalorisation de son propre groupe, la
religion…
Ils mettent en place une situation dont on a retiré tous les facteurs favorisant les conflits
intergroupes (compétition; histoire de conflits, interactions, pas de valeurs différentes,
ni de cultures différentes etc.). Ils créent une situation danas laquelle les facteurs de
conflits cité plus haut sont absents. On va voir si juste en créant deux groupe cela va
créer de la discriminations. Ils veulent voir l’effet d’une situation ou seulement la
catégarosiation joue.
La catégorisation est aléatoire, soi-disant sur base de facteurs peu importants. Ex:
amateurs de toiles de Klee ou de Kandinsky (pr des gosses de 10 ans : cette différences
ne crée habituellement pas de bagarre dans la cours de récré !!!!!); pile ou face
Les participants (jeunes écoliers) ne savent pas qui fait partie des deux catégories.. Ils
savent donc qu’il y a deux catégorie et à laquelle ils ont été assignée mais il ne savnt pas
qui parmis leur camarade est assigné a quel groupe. Ils ne verront pas l’autre personne,
ni son nom. Ils ne connaissent que le code et la catégorie d’appartenance des sujets
La tâche consiste à distribuer une somme d’argent à deux autres participants mais
jamais à eux-même. On leur donne des matrices et ils doivent choisir une colone où il y a
une réparatition d’argent. Ils ne peuvent choisir qu’une colonne.
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il doivent se positionner sur des ‘matrices’: choisir une colonne
Les conditions expérimentales sont les suivantes :
Les 2 personnes de la même catégorie que le payeur
2 personnes de l’autre catégorie que le payeur
2 personnes appartenant à 2 catégories différentes (ce qui nous intéresse le plus)
Matrices de Tajfel
Matrice 1
Groupe
Klee
1
2
3
4
5
6
7
10
11
12
13
14
Groupe
Kandinsky
14
13
12
11
10
9
8
5
4
3
2
1
Biais pro-endogroupe
En supposant que je sujet appartient au groupe ‘Klee’, les participants se positionnent
généralement entre le centre de la matrice (solution équitable) et l’extrémité qui
favorise le plus les membres de leur groupe (ici, Klee). Ils évitent d’être de manière
flagrante inéquitable. Ils favorisent donc les personnes appartenant à leur groupe même
s’ils ne connaissent pas la personne. Il y a donc des comportements discriminatoires
même pour des catégorisation qui au premier abord ne sont pas importante pour les
participants.
Problème : il y a deux facteurs qui sont mélés. En choisissant la partie droite, le sujet
permet non seulement que son groupe se distingue mais dans l’absolu il permet à son
groupe d’avoir une somme plu grande. Il s’agit p-e d’une motivation purement
matérielle, p-e que le sujet pense que le membre de son groupe va partager. On a donc
qd même qqch de l’ordre du conflit d’intérêt.
C’est pourquoi il propose une matrice différente.
Matrice 2
La première ligner commence plus haut mais évolue bcp moins vite que la deuxième
ligne. A partir de 13 la deuxième ligne reçoit plus de sous. Si la motivation est d’avoir
plus de ressource, il se met le plus a droite et il fait dc gagner une plus grande somme au
Groupe
Klee
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
Groupe
Kandinsky
1
3
5
7
9
11
13
15
17
19
21
23
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