The missing concept in organizational studies

PRÉSENTATION ORALE – CHRISTOHPER ALKENBRACK
Le 5 novembre 1999
DOCUMENT 2
SCHEIN, Edgar H. (1996). "Culture: The Missing concept in
Organization Studies". Administrative Science Quarterly, vol.
41, pp. 229-240.
Nous n'accordons pas suffisamment d'attention à la notion de la
CULTURE afin de bien comprendre ce qui se passe au sein des
organisations. Nous avons trop accordé d'importance à l'individu.
MISE EN CONTEXT HISTORIQUE DE L'ÉVOLUTION DE LA PSYCHOLOGIE
ORGANISATIONNELLE
Années 60
- concept de la psychologie organisationnelle est introduite
- objectif : séparer les éléments de la psychologie sociale et de la sociologie qui traitent
spécifiquement les phénomènes de groupe et organisationnels, car trop d'importance
accordée à l'individu
- nous ne comprenions pas vraiment ce qui se passait au sein des organisations
Années 70
- il y a toujours une première place accordée à l'individu
- les organisations sont perçues comme étant "l'ennemi de l'individu"
- le contrôle exercé par les dirigeants au sein des organisations a créé une perception
négative de la nature humaine, car l'organisation elle-même a inculqué cette perception
chez les gens
- transition et introduction de la notion de comportement organisationnel qui vise un meilleur
traitement des gens au sein de l'organisation
CONCEPTS ET MÉTHODES D'INVESTIGATION
- toute connaissance dans le domaine de sciences humaines associe une bonne
compréhension avec la bonne théorie
Nous devons avoir un ensemble de concepts qui:
 sont fondés des observations concrètes des vrais comportements au sein de vraies
organisations;
 se tiennent ensemble afin de permettre une bonne interprétation des données que nous
observons dans l'étude des organisations;
 sont modifiables par rapport à une définition formelle et opérationnelle afin de permettre une
étude plus poussée;
 permettent d'établir un lien en rapport avec les intérêts des praticiens qui résoudent des
problèmes actuels de l'organisation

LA PERSUASION COERCITIVE: UN PHÉNOMÈME INDIVIDUEL OU
ORGANISATIONNEL?
- étude de cas: les prisonniers de guerre en Corée qui semblaient collaborer avec l'ennemi
- du point de vue individuel facile d'interpréter ce comportement en faisant référence aux
notions de psychologie pavlovienne: le conditionnement, l'hypnose, la drogue - tous ces
comportements peuvent être facilement expliqués
- mais du point de vue organisationnel il y avait une force beaucoup plus grande : LA
PASSION DE L'UNANIMITÉ
Pour comprendre ce qui s'est passé, nous devons comprendre le milieu créé par les coréens
(les personnes qui ont capturé).
 manipulation de l'information
 manipulation des raisons qui incitent les prisonniers à agir
 manipulation du soutien au sein de groupes
 sincérité de la part des coréens à "convertir" les prisonniers
Pensée occidentale
Pensée coréenne (orientale)
Il s'agit de la torture psychologique
Il s'agit d'un processus normal de
rééducation
Les principes de la psychologie individuelle ne peuvent expliquer cette transition, car les forces
de la culture étaient responsables de cette "conversion" chez les prisonniers de guerre.
LA CULTURE DES ORGANISATIONS ET L'ÉCHEC DE L'APPRENTISSAGE
ORGANISATIONNEL
L'apprentissage organisationnel
- lorsque les individus dans les rôles organisationnels agissent pour l'organisation (Argryis
et Schon)
- lorsque l'organisation travaille en unités organisationnelles dans les conditions
environnementales changeantes (Cook and Yanow)
La recherche récente démontre que les organisations ne sont pas assez efficaces dans leur
mission étant donné les niveaux de compétition globale et les ressources qui diminuent.
En regardant les efforts pour améliorer l'efficacité des opérations au sein d'une organisation,
nous constatons qu'il y a trois cultures différentes.
OPÉRATEURS
ENGÉNIEURS
CADRES
- approche humaine
- fabriquent et livrent produits
et services
- approche "technocrate"
supervisent et adaptent les
innovations technologiques
- approche financière
- redevable des finances de
l'organisation
- prennent les décisions
Nous ne pouvons voir que des choses auxquelles nous nous
exposons, et nous nous sommes contentés de voir les choses
artificielles.