La subjectité du vivant / Seibutsu no shutaisei 生物

École des hautes études en sciences sociales
Degrés et champs de la subjectivité
主観性の諸段と諸範囲
Journée d’étude franco-japonaise, 1er septembre 2016
La subjectité du vivant
une vue mésologique
環世界学の立場から見た生物の主体性
par Augustin Berque
« Delector bacillo, ergo sum (J’aime la baguette, donc je suis) ». Myocastor coypus, bords de l’Yvette, janvier
2016. Photo Francine Adam.
Résumé On distinguera d'abord ici la subjectité de la subjectivité. La subjectité (shutaisei 体性, subjecthood
ou selfhood) est proprioceptive: c'est avoir une certaine conscience de soi, donc être un sujet, pas un objet. La
subjectivité (shukansei 主観性, subjectiveness) est un attribut de la subjectité : c'est voir les choses de son propre
point de vue. Le mécanicisme moderne dénie la qualité de sujet aux vivants non-humains, voire à l'humain lui-
même. Au contraire, la mésologie (kansekaigaku 環世界, fûdogaku 風土学) pose que tout être vivant est un
sujet, qui de ce fait a son propre monde. On creuse ici la question des degrés et des champs de cette subjectité, du
vivant le plus primitif au "moi je" du sujet moderne.
要約 ここで先ず主体性と主観性を区別する。主体性は自覚的である。それはある程度の自意識を有
し、対象ではなく、主体であることである。主観性は主体性の属件である。それは物を自観点から見
ることである。近代機械論は人間以外の生物に、場合には人間にも主体性を否認する。その反対に、
環世界学 (人間 の場合は風土) にとっては、凡ての生物が主体であり、故にそれぞれ特有の世界を
もっているのである。ここでその主体性の、最も原始的な生命体から近代主体の「私」までの諸段と
諸範囲を考察する。
2
Plan : §1. Quelques mots du sujet ; §2. Le paradigme mécanique ; §3. Le tournant uexküllien ; §4. Une science
du de-soi-même-ainsi (shizengaku 自然学) ? ; §5. Le vif du sujet ; §6. Des concepts et, pourquoi pas, un autre
paradigme ?
§ 1. Quelques mots du sujet
Dans cette rencontre philosophique franco-japonaise, nous nous sommes donné un thème de
réflexion la subjectivité dont il n’est pas sûr qu’il soit universel, car il est fortement
déterminé par la langue. La première édition du Petit Larousse (1906) définit subjectivité
comme « caractère de ce qui est subjectif », et subjectif comme « qui se rapporte au sujet
pensant, par opposition à objectif, qui se rapporte à l’objet pensé ». Nous sommes donc par
renvoyés au terme sujet, dont le même Petit Larousse relève les six acceptions suivantes :
1. Cause, raison, motif : sujet d’espérance.
2. Matière sur laquelle on parle, on écrit, on compose : le sujet d’une conversation ; d’un
tableau.
3. Personne ou chose considérée par rapport à ses actes ou à ce qu’on peut faire par rapport à
elle : c’est un bon sujet. Mauvais sujet, personne méchante et vicieuse. Personne folâtre ou
maligne.
4. Anat. et méd. Cadavre que l’on dissèque ; malade que l’on traite.
5. Gramm. Terme de toute proposition duquel on affirme ou l’on nie quelque chose (le sujet
exprime l’état ou l’action que marque le verbe) : le verbe s’accorde en nombre et en personne
avec le sujet.
6. Philos. Esprit qui connaît, par rapport à l’objet qui est connu.
Cette première édition du Petit Larousse n’était pas sans défauts, certes. On
remarque ici tout de suite un grand absent : le sujet au sens de « soumis à un souverain » ;
oubli d’autant plus curieux que l’entrée suivante, sujétion, est justement définie comme « état
de celui qui est sujet » ! L’on remarque aussi que la grammaire absorbe ici la logique, dans
une définition qui relève pourtant un peu des deux. Etc. ; mais n’insistons pas sur ces défauts,
que les éditions suivantes ont du reste corrigés. Ce sur quoi je voudrais ici attirer l’attention
des participants francophones, c’est qu’aux six acceptions susdites du même mot « sujet »
correspondent en japonais au moins six mots différents :
1. Riyû 理由. Kare ni wa fuhei wo iu riyû wa nakatta 彼には不平を言う理由はなかった, il
n’avait pas sujet de se plaindre.
2. Daimoku 題目, shudai 主題. Giron no shudai 議論の主題, sujet de discussion.
3. Hito , ningen 人間, seito 生徒. Warui ningen 悪い人間, un mauvais sujet. Taihen yoku
dekiru seito 大変よくできる生徒, un brillant sujet.
4. Jintai 人体, kanja 患者.
5. Shugo 主語. Shugo no ronri 主語の論, logique du sujet (par opposition, dans la
philosophie de Nishida, à jutsugo no ronri 述語の論理, logique du prédicat).
6. Shukan 主観 (d’où shukanteki 主観的, subjectif, et shukansei 主観性, subjectivité).
Voilà qui déjà prête à réflexion : pourquoi tous ces termes, alors qu’en français (et à
peu de chose près, il en va de même dans les autres grandes langues européennes) il s’agit
d’un seul et même « sujet » ? Mais nous ne nous occuperons ici que de l’acception que le Petit
Larousse classait en n° 6 : l’acception philosophique, celle de « l’esprit qui connaît ». Dans ce
cadre déjà restreint, le problème se corsera si l’on sait que le thème dont je vais parler, la
subjectité, correspond au japonais shutaisei 主体性, mot courant non seulement dans la
philosophie mais dans les sciences humaines en général au Japon, alors qu’en français, il reste
rare même en philosophie, champ hors duquel on lui substitue immanquablement subjectivité.
C’est pourquoi, en proposant le thème de notre rencontre, pour qu’il ne paraisse pas trop
3
abscons, je l’ai formulé comme « degrés et champs de la subjectivité », alors que ce que
j’avais en tête, c’était bien « degrés et champs de la subjectité ».
La différence entre les deux termes subjectité et subjectivité (soit en japonais
shutaisei 主体性 et shukansei 主観性), c’est que le premier subsume le second, lequel n’est
qu’un attribut du premier
1
. La subjectité (Subjektheit, subjecthood), c’est le fait d’être un
sujet ; c’est l’être-sujet, au sens d’un être proprioceptif et souverain de soi-même dans un
certaine mesure. La subjectivité (Subjektivität, subjectiveness), c’est voir les choses de son
propre point de vue ; encore faut-il, pour avoir un tel point de vue (et même un point de vue
tout court), être préalablement un sujet, donc être d’abord doué de subjectité. C’est dire que la
subjectité est plus générale que la subjectivité ; d’où il suit directement que les degrés comme
les champs de la subjectivité sont compris à l’intérieur de ceux de la subjectité. Ils n’en
forment qu’un partie. S’agissant du vivant, pas seulement du cogito ni même seulement de
l’humain, la distinction est capitale.
§ 2. Le paradigme mécanique
La vision occidentale, on le dit souvent, a deux sources principales : Athènes (la philosophie
grecque) et Jérusalem (la religion chrétienne). Quant à la notion de sujet, nous savons tous
qu’elle est issue lexicalement du ὑποκείμενον gisant dessous ») de la logique
aristotélicienne, lequel a été rendu littéralement par subjectum jeté dessous ») dans la
langue latine. On sait moins mais on peut apprendre p. 1234 dans le Vocabulaire européen
des philosophies (sous-titDictionnaire des intraduisibles)
2
qu’a dirigé Barbara Cassin que
« Sujet est franco-latin. Aucun vocable grec n’est simultanément porteur de la triple idée de
subjectité, de subjectivité (voir CONSCIENCE) et de sujétion : il n’y a pas plus de mot en
grec pour dire sujet que pour dire « objet », même si ces termes se rencontrent, et ne peuvent
pas ne pas se rencontrer, partout dans les traductions (voir OBJET) ». Il appert donc que nous
avons hérité l’actuelle polysémie de sujet (comme de subject, Subjekt etc.) du passage de
ὑποκείμενον à subjectum, puis de sujectum à sujet ; polysémie que le Cassin, p. 1233, classe
en « trois groupes principaux, où dominent l’idée de subjectité, celle de subjectivité et celle de
sujétion ».
C’est là dire que la notion de sujet ne nous renvoie pas seulement à sa source
aristotélicienne ; il y a autre chose en jeu. Et cela provient, effectivement, de la seconde
source majeure de la vision occidentale : la Bible. C’est cela que, pour résumer, j’appelle « le
principe du mont Horeb » cette montagne du Sinaï dont il est écrit dans l’Exode (3, 15) :
« Moïse dit à Dieu : Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis : ‘Le Dieu de vos pères
m’a envoyé vers vous’. Mais s’ils me disent ‘Quel est son nom ?’, que leur dirai-je ?” Dieu dit à
Moïse : “Je suis celui qui suis [sum qui sum, היהא רשא היהא (ehyeh ascher ehyeh)] ”. Et il dit :
“Voici ce que tu diras aux Israélites : ‘Je suis’ m’a envoyé vers vous” ».
… ce que, de manière plus didactique, on peut aussi mettre en alexandrins :
Le principe du mont Horeb
En haut du mont Horeb, Yahveh dit à Moïse
« Je suis celui qui suis (ehyéh asher ehyéh) ».
1
En japonais, shutaisei 主体性 est littéralement « corps-principau », et shukansei 観性 « vue-principau ».
Ces mots sont des néologismes créés à l’époque meijienne pour traduire des notions européennes. Il est clair que
le premier subsume le second, puisque, concrètement, il ne peut y avoir de vue sans un corps pour voir.
L’abstraction (en particulier celle qui a déterminé la perspective dans la costruzione legittima, puis le « regard de
nulle part » de la science moderne), c’est une autre affaire.
2
Paris, Le Robert / Seuil, 2004.
4
Moïse descendu, les gens lui demandaient :
« Hé Moïse, là-haut, est-c’qu’i’y avait Yahveh ? ».
Moïse confirmait : « Oyez, y avait Yahveh ! ».
LES GENS
- Qui c’est, Yahveh ?
MOÏSE
- C’est Lui qui sait qui c’est, Yahveh.
Moralité : c’est çui qui l’sait qui l’est, Yahveh,
Et s’il dit qu’il le sait, alors y a bien Yahveh,
Car Yahveh seul le sait, olé, CQFD !
Les Tables de la Loi vous font de douces bises.
Dire sum qui sum, qu’est-ce en effet du point de vue philosophique ? C’est poser la
subjectité absolue d’un être qui est à la fois sujet et prédicat de soi-même. Or si, du temps de
Moïse (vers le XIIIe siècle av. J.-C.), le seul être à pouvoir le faire était le dieu unique du
monothéisme, trente siècles plus tard, la philosophie européenne, avec le cogito, ergo sum de
Descartes, reprenait le même principe à son propre usage, humain celui-là. Dire « je pense,
donc je suis », c’est effectivement se poser en sujet/prédicat de soi-même
3
, c’est-à-dire en
sujet absolu.
Or se poser en sujet absolu, c’est ipso facto vider de subjectité tous les autres êtres
(hormis ses semblables humains, et encore), donc les convertir en objets. Cela n’est autre
qu’instaurer le règne du dualisme moderne. On voit par là ce que la modernité doit au principe
du mont Horeb… Et ce n’est pas tout ; c’est également poser le principe du mécanicisme, car
des êtres non doués de subjectité ne peuvent être que mécaniques, tous tant qu’ils sont. Or le
mécanicisme ne se borne pas à la théorie cartésienne des animaux machines, qui aujourd’hui
nous fait sourire ; il imprègne la modernité jusqu’au tréfonds, et cela en particulier concernant
le vivant. Lorsque, plus de trois siècles après Descartes, Jacques Monod intitula sa fameuse
profession de foi Le hasard et la nécessité
4
, il posait derechef le principe du mécanicisme ; car
entre le hasard (n’importe quoi n’importe quand n’importe où, au gré des mutations donc sans
la moindre intentionnalité) et la nécessité mécanique (même cause même effet, toujours et
partout idem, comme l’itération du même mouvement dans le moteur à piston), nulle place
pour le choix ni donc pour la contingence historique, puisqu’il n’y a là nulle subjectité en jeu.
Et de nos jours encore, une sommité de notre biologie, le neurobiologiste Alain Prochiantz,
professeur au Collège de France, peut imperturbablement proclamer que « les animaux ne
sont pas des sujets »
5
.
3
Plus exactement (mais cela revient strictement au même), c’est poser l’existence de S (le sujet « je ») à partir de
P (le prédicat ou attribut « penser »), et en conclure (ergo) à l’identité « P = S », « je pense = je suis », ce qui
absolutise la substance de « je ». Or poser cette illogique identité de P à S, c’est ce qu’avait déjà fait, selon le
même principe du mont Horeb, le début de l’évangile selon saint Jean : « Au commencement était la Parole, et la
Parole était auprès de Dieu (la substance absolue), et la Parole était Dieu ». La parole étant intrinsèquement
prédicative, puisque c’est ce qui est dit (le prédicat P) à propos de quelque chose (le sujet S), j’aime à entendre
cet « auprès de Dieu » (apud Deum, πρὸς τὸν θεόν) comme « au sujet de Dieu » le grec du moins ne s’y
opposerait pas . Nous avons donc ici la prédication de S (Dieu) en tant que P (la Parole), prédication suivie de
l’hypostase ou substantification « P = S » : « la Parole est Dieu » (rappelons que dans l’histoire de la pensée
européenne, le rapport substance/accident est homologue au rapport sujet/prédicat). Cette Parole substantifiée en
Dieu restant néanmoins prédicat (ou « dicte », Dichtung), elle ouvre et symbolise un monde ce monde où, dix-
sept siècles plus tard, le sujet moderne à son tour hypostasiera son propre prédicat (penser) en son être propre (je
suis).
4
Jacques MONOD, Le hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne, Paris,
Seuil, 1970.
5
Alain Prochiantz, Qu’est-ce que le vivant, Paris, Seuil, 2012, titre du chap. V.
5
§ 3. Le tournant uexküllien
Certes, un animal est incapable de dire « cogito, ergo sum », et moins encore « היהא רשא
היהא » ; mais de à en conclure qu’il n’est pas un sujet, il y a l’abîme transcendantal que les
modernes ont creusé avec l’hypostase du « je » cartésien. Hypostase effectivement, car à
moins d’en rester au dualisme âme/corps de Descartes et à son corollaire, le deus ex machina
(ex machina, c’est le cas de le dire) de la glande pinéale
6
, pour formuler concrètement un
« je » à propos de soi-même, encore faut-il que « soi-même » existe substantiellement et
corporellement, autrement dit comme S, à partir de quoi seulement cet S pourra émettre le
prédicat insubstantiel « je » à propos de lui-même, et l’hypostasier
7
Or cet attribut : exister
corporellement, l’évidence est que nous le partageons non seulement avec les animaux, mais
même avec les pierres. Si on laisse de côté les pierres, qui ne sont pas vivantes, alors notre
corps ne diffère de ceux des autres vivants que dans une certaine mesure. C’est une question
de degré, non de substance ; et voilà qui nous mène à cette seconde évidence : quant à la
subjectité, l’humain ne diffère des autres vivants que par le degré.
Par la méthode scientifique moderne, c’est-à-dire par la vérification expérimentale des
hypothèses tirées de la mesure des phénomènes, le premier biologiste qui ait réfuté le
paradigme mécanique est Jakob von Uexküll (1864-1964). Ce qu’il a pourfendu en
l’occurrence, en tant que zoologiste, c’était le plus récent avatar du mécanicisme : le
béhaviorisme, à savoir la science des comportements quantifiés dans la répétition mécanique
du stimulus-réponse. Le plus fameux exemple de cette méthode est le chien de Pavlov, dont
l’être n’est rien de plus que celui d’un mécanisme dissimulé dans la boîte noire séparant la
cause de l’effet. C’est un pur animal-machine, donc un simple objet. Or Uexküll, lui, culbute
cette ontologie. L’animal n’est pas un objet, c’est un sujet. Comme il l’écrit dès les premières
pages de Streifzüge durch die Umwelten von Tieren und Menschen (Incursions dans les
milieux d’animaux et d’humains, 1934), où il reprend à l’intention d’un large public les
apports essentiels de sa longue recherche :
« Quiconque veut s’en tenir à la conviction que les êtres vivants ne sont que des machines,
abandonne l’espoir de jamais entrevoir leurs milieux (ihre Umwelten). (…) Les animaux
sont ainsi épinglés comme de purs objets (reinen Objekten). On oublie alors que l’on a
d’emblée supprimé l’essentiel, à savoir le sujet (das Subjekt), celui qui se sert des moyens,
perçoit avec eux et agit avec eux. (…) Mais qui considère encore que nos organes
sensoriels servent notre perception, et nos organes moteurs notre action, ne verra dans les
bêtes pas seulement un appareillage machinique (ein maschinelles Gefüge), mais en
découvrira aussi le machiniste (den Maschinisten), lequel est incarné dans les organes
tout comme nous-mêmes le sommes dans notre corps. Alors il ne s’adressera plus aux
animaux comme à de simples objets, mais comme à des sujets (als Subjekte), dont
l’activité essentielle consiste à percevoir et agir »
8
.
6
À ce sujet, remarquons by the way que le principe du mont Horeb, pareil au neutrino, traverse allègrement tant
le rationalisme cartésien que le New Age le plus californien. Le rosicrucien Paul Foster Case (1884-1954), par
exemple, soutenait que la glande pinéale est la « montagne » où notre esprit communique avec Dieu, comme en
son temps le fit Moïse au sommet du mont Horeb (source : Wikipédia, « Glande pinéale » ; v. également The
Lantern, vol. 8 n° 4, summer 2007, sur les notes laissées par Foster outre son abondante bibliographie).
7
Quoique de points de vue diamétralement opposés, tant Aristote que Nishida ont posé que les prédicats sont
insubstantiels. Sur Aristote, v. Robert Blanché et Jacques Dubucs, La logique et son histoire, Paris, Armand
Colin, 1996 (1970), p. 35 : « [Pour Aristote] un prédicat n’a pas proprement d’existence, il n’est pas un être,
mais il présuppose des existants desquels il puisse être prédiqué et qui, dans une proposition, joueront le rôle de
sujets, hupokeimena. […] Le sujet doit en effet y être entendu comme une substance ». Sur la logique du prédicat
nishidienne (dite également « logique du lieu », basho no ronri 所の論理), le prédicat est posé comme
néant absolu (zettai mu 絶対無), v. A. Berque (dir.) Logique du lieu et dépassement de la modernité, Bruxelles,
Ousia, 2000, 2 vol.
8
P. 21-22 dans l’édition 1965, Hambourg, Rowohlt. Trad. A.B.
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