H. DESREMEAUX – GRETA Flandre Lys 2007
D’après divers sujets antérieurs.
I) CULTURE GENERALE (12 points)
Le petit déjeuner.
Les nutritionnistes ne cessent de le répéter : le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Destiné à
recharger l’organisme à jeun depuis dix à douze heures, il doit assurer à lui seul près du quart des apports énergétiques
quotidiens, soit en moyenne entre 500 et 600 calories.
Une enquête menée en septembre 1994 par le comité français d’éducation pour la santé (CFSE) montre que l’on est
souvent loin du compte. De fait, si 94% des personnes interrogées boivent ou mangent le matin, rares sont celles qui
prennent un repas équilibré. A titre d’exemple, seulement 7% d’entre elles déclarent prendre des céréales ou des fruits
et 0,5% des œufs ou du jambon.
Or, pour être complet, un petit déjeuner doit comporter quatre aliments essentiels : un produit laitier, source de
calcium et de protéines ; un produit céréalier, pourvoyeur de glucides et de fibres ; un fruit ou un jus de fruits frais
pour l’apport en vitamines C et en minéraux ; et, enfin, une boisson afin de réhydrater le corps.
Ainsi composé, le petit déjeuner permet de partir du bon pied et d’avoir un meilleur équilibre alimentaire. Primo, il
diminue les sensations de faim dans la matinée et évite les grignotages inutiles. Secundo, il joue un rôle important dans
le statut vitaminique et minéral des individus. Le négliger constitue donc une erreur : en effet, les nutriments dont on a
besoin le matin, lorsqu’ils ne sont pas ingurgités, ne sont pas compensés dans la journée et un dysfonctionnement
s’installe. Les premiers résultats d’une enquête menée dans deux villes du Pas de Calais, Fleurbaix et Laventie, auprès
des enfants allant de grande section maternelle au CM2, montrent que ceux qui prennent un petit déjeuner peu
énergétique mangent plus et ingurgitent plus de calories dans la journée que ceux dont le petit déjeuner est copieux.
Cette mauvaise répartition existe aussi chez les femmes qui ne prennent pas de petit déjeuner de peur de grossir et
qui se rattrapent au dîner, sans savoir que c’est justement le soir que l’organisme fabrique le plus de réserves.
Outre l’aspect nutritionnel, trois études réalisées (en 1982, 1986, et 1994) par le Dr Wyon sur des enfants et des
adultes suédois ayant pris un petit déjeuner équilibré indiquent qu’il favorise à la fois l’attention et l’efficacité. D’un
côté, les enfants ont tendance à travailler plus vite, à faire moins d’erreurs et à être plus créatifs ; de l’autre, les
adultes – des ouvriers d’usine – ont augmenté leur productivité individuelle.
Brigitte Bègue, extrait de la revue VIVA, DR.
Question 1. (1 point)
Donnez un titre à ce texte.
Question 2. (3 points)
Définissez les termes suivants :
- Energétique,
- Equilibré,
- apport.
Question 3. (2 points)
Quels sont, selon l’auteur, les avantages d’un petit déjeuner équilibré ?
Question 4. (3 points)
Les statistiques annoncent « si 94% des personnes interrogées boivent ou mangent le matin, rares sont celles
qui prennent un repas équilibré ». Selon vous, quelles pourraient en être les raisons ? Argumentez vos
réponses en 15 lignes.
Syntaxe, orthographe et organisation de la réponse (3 points).