HSE 2 Psychologie : Fonctions mnésiques Année 2000-2001 Fonctions mnésiques “ Physiologie humaine ” Système nerveux, tome 2 P. Bessou Page 151 : “ fonction mémoire est la capacité de conserver le souvenir d’expériences antérieures c’est-à-dire de conditions de stimulations sensorielles auxquelles des émotions ont été parfois liées et d’en disposer pour les évoquer spontanément ou les confronter à des informations précédentes. ” “ deux types de mémoire : - stable, résistante, probablement due à des changements structuraux permanents, qui conserve les souvenirs anciens (mémoire à long terme). - instable, fragile, vulnérable, probablement dû à une activité neuronale permanente qui conserve les souvenirs récents datant de quelques jours à peine (mémoire à court terme). ” Page 154 : “ Localisation de la mémoire : La mémoire à court terme paraît dépendante de l’intégrité des zones sensorielles primaires : elle semble plus localisée que la mémoire à long terme. ” “ Dans le processus de mémorisation à long terme, certains arguments montrent que les mécanismes de la mémoire sont répartis de façon diffuse dans tout le cerveau. Cependant certains faits sont en faveur de la localisation de la mémoire à long terme. ” “ Le cerveau Jacques-Michel Robert Edition : Dominos Flammarion Page 34 : “ il n’existe nulle part de l’encéphale de centre unique qui serait spécifique de la mémoire. ” Pages 33-40 : “ Le cerveau limbique : les archives et passions ” “ La Recherche ” Numéro 43 Mémoire déclarative (savoir) Stockage Récupération 1/3 HSE 2 Psychologie : Fonctions mnésiques Encodage MEMOIRE DE TRAVAIL Comparaison Année 2000-2001 Performances Exécution Mémoire procédurale (savoir-faire) “ L’homme neuronal ” Jean Pierre Changeux Edition : Fayard Pages 73-82 : Câblage “ Comment déchiffrer une telle complexité ? ” “ La mémoire oubliée ” Guy Tiberghien Edition : Margada Pages 76-80 : Mémoire sémantique et mémoire épisodique. “ Il est tout d’abord frappant d’observer que certaines représentations mnésiques possèdent une très grande stabilité et sont relativement peu affectées par la variabilité des contextes de récupération. Ces représentations sont des concepts ou des connaissances générales; elles font partie du pôle “ intentionnel ” de la connaissance et elles peuvent être regroupées sous le nom de mémoire sémantique. Ces représentations s’opposent à d’autres représentations beaucoup plus flexibles et particulièrement sensibles aux variations contextuelles. Ce sont des représentations d’événements qui font partie du pôle “ extensionnel ”. On les décrit sous le nom de la mémoire épisodique. ” “ Vocabulaire de sciences cognitives ” Olivier Houdé Edition : Puf 2/3 HSE 2 Psychologie : Fonctions mnésiques Année 2000-2001 Pages 256-261 : “ Une première distinction est relativement au caractère transitoire (MCT) ou stable (MLT) des états mentaux. ” “ La MCT porte sur un nombre limité d’informations (l’empan) ”. On a ensuite introduit le concept de “ mémoire de travail ” : mémoire transitoire intervenant dans la réalisation des activités cognitives, dont le rôle est lié à la dimension temporelle de ces activités et à la nécessaire mise en relation d’informations dispersées. ” “ Il apparaît clairement que des régions de la partie médio-temporale du cerveau ( telle que l’hippocampe) ainsi que du diencéphale ( telles que le thalamus) sont impliqués de façon critique dans le mécanisme de stockage de l’information de nature explicite en MLT. ” “ Cerveau de soi, cerveau de l’autre ” Pierre Buser Edition : Odile Jacob Page 184 : “ Dans les années 70, il devient clair que le système mnémonique à deux composantes, celle à court terme et celle à long terme, ne pourrait pas répondre à tous les cas de figure. Car Atkinson et Shiffrin, théoriciens les plus connus de cette dualité, avait supposé que la mémoire à court terme était unique, agissant comme une mémoire de travail qui servirait à apprendre, à se rappeler un matériel mémorisé, et à contrôler la quantité d’opérations cognitives futures ou en cours d’exécutions. ” 3/3