Les personnalités antisociales

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Les personnalités antisociales
Un manque ou un surplus de frustrations de la part d’un parent peut être très mal intégré par
un enfant, il peut être en difficulté par rapport au milieu extérieur. Que se soit un manque ou
un surplus, l’enfant estime que le monde lui doit tout, soit il est en toute puissance ou au
contraire en toute impuissance. Le mieux est d’être dans une position médiane. Lorsque les
limites sont correctement posées, l’enfant se sent en sécurité. Poser correctement les limites,
c’est être un bon parent : ne pas couvrir l’enfant de cadeaux… .
L’enfant angoissé est l’enfant qui va vivre une tension intérieure, il risque alors de développer
une hyperactivité.
L’hyperactivité se manifeste pour masquer cette angoisse. L’enfant va avoir du mal à poser
ses propres repères au niveau des sensations, des émotions. De manière inconsciente, il va
solliciter ses parents pour qu’ils s’intéressent à lui.
On peut aussi observer des troubles de l’attention.
Déficit de l’attention - Hyperactivité
Dèf : cf. poly
L’hyperactivité touche 3 à 7 % de la population, pour ces enfants il y a une angoisse de fond.
Regroupe plusieurs sous catégorie :
Hyperactivité
Impulsivité
Déficit d’attention
RQ : on peut observer une imperméabilité de l’intestin grêle lors de l’impulsivité.
On parle de l’intestin grêle comme du 2eme cerveau car embryologiquement il provient du
même tissu que le cerveau.
Troubles des conduites
Dèf : cf. poly
Autrefois les troubles des conduites s’appelaient trouble du comportement - trouble
perturbateur.
Selon les stats, cela touche 1 à 10 % de la population. Il y a plus d’hommes que de femmes
surtout à l’adolescence. Après l’adolescence, le ratio homme-femme est équivalence. On
compte plus de cas en milieu urbain qu’en province.
Dans cette pathologie, l’individu n’a pas été vécu en tant que sujet. Lorsque l’on est soit
même sujet, on s’appartient et l’on peut donc se respecter et donc respecter l’autre. Le
problème ici c’est que le patient ne reconnaît pas non plus l’autre en tant que sujet. Il y a en
quelque sorte une forme d’animalité.
L’enfant sera sadique vis-à-vis des autres ou des animaux, on appelle cela du sadisme
psychologique visant à couper l’individu des autres pour se libérer.
Troubles oppositionnels avec provocation
Dèf : cf. poly
Ensemble de comportements négativiste hostile ou provocateur depuis plus de 6 mois.
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Personnalité anti-sociale
Dèf : cf. poly page 289
Absence de honte de remord, de culpabilité. A la fin du 19 eme siècle on parlait de folie
morale constitutionnelle, puis de psychopathie et donc maintenant de personnalité
antisociale. On est ici dans une problématique grave. Pour eux, il n’y a pas d’affecte,
d’amour, pas de sentiments, pas d’empathie.
Prévalence : 3% chez l’homme et 1% chez la femme : lié à l’autorité.
On peut avoir un comportement anti-social mais pas avoir une personnalité antisociale.
Tout fascisme provient d’un manque d’autorité social.
La personnalité anti sociale n’est pas une psychose, la personne n’est pas malade. Elle a un
trouble de représentation des normes et valeurs, elle ne possède pas la symbolisation.
La représentation à l’autorité du paternel et à la loi est rejetée.
Mais le père est toujours présent d’une manière ou d une autre, mais il ne représente plus la
loi.
Petite remarque :
En analyse transactionnelle, on estime qu’il y a 3 états pour arriver au moi :



Parent : normatif (lois et règles) ou nourricier.
Adulte.
Enfant.
Dans la communication, lorsque quelqu’un se positionne en tant qu’enfant intérieurement,
cela réveille chez son interlocuteur l’état de parent. Et inversement. L’adulte réveil l’adulte.
Individu 1
Individu 2
Parent
Parent
Adulte
Adulte
Enfant
Enfant
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