2°) Du fait de la viscoélasticité du muscle, + l’étirement est rapide plus la raideur augmente
3 - En fin de séance sportive, lorsqu’on s’étire pour éviter les courbatures, privilégier les étirements
statiques de courte durée ou les étirements dynamiques.
a – statiques : à condition que le seuil de la douleur ne soit pas atteint (on va jusqu’à la position
où la sensation d’étirement se fait sentir). Ne pas maintenir la position entre 10s et une minute
maxi.
b – dynamiques : favorisent le retour veineux
4 - S’étirer en ayant une respiration lente sur les phases d’expiration profonde
La respiration lente, l’expiration profonde permet un relâchement mental et physique.
5 - Ne jamais dépasser les seuils de douleurs musculaires
La douleur est un signal physiologique très important qu’il faut écouter. De plus, lorsque les
terminaisons sensitives sensibles à la douleur sont sollicitées, l'activation du réflexe myotatique
provoque une augmentation de tonus musculaire, voire une contraction musculaire de défense. Le
résultat est une augmentation de la raideur du muscle allant à l'encontre de l'effet recherché. Si on
augmente l'amplitude de l'étirement malgré ce signal, des lésions peuvent survenir exemple ?
6 - Faire une pause entre deux étirements passifs statiques au maximum de 2-3 s
Au cours d’un étirement passif, on obtient un relâchement musculaire qui permet d’aller plus loin.
On garde cette nouvelle position jusqu’à la disparition de la douleur puis on va plus loin,etc. Il a été
démontré que l’arrêt entre 2 phases d’étirement augmente la raideur. Il est donc conseillé de ne
pas dépasser 2-3 s de pause entre deux étirements au cours d'un cycle d'étirements statiques
7 - Les étirements statiques sont plus efficaces lorsqu'ils sont précédés par une contraction
volontaire maximale du muscle agoniste, suivie d'une brève période de relâchement (technique du
contracter-relâcher), soit du muscle antagoniste pendant l'étirement de l'agoniste. Ces 2
techniques sont appelées PNF (facilitation neuromusculaire proprioceptive)
Technique du contracter-relâcher : en faisant précéder l'étirement statique par une phase
de contraction isométrique maximale du muscle agoniste, on augmente la tension exercée
sur les tendons du muscle (ou groupe musculaire) ciblé et on mobilise ainsi le réflexe
myotatique inverse dont l'effet est de diminuer la tonicité musculaire. Il est conseillé de réaliser
cet exercice plusieurs fois à la suite, sans revenir à la position de repos. On obtient alors un gain
d'amplitude de mouvement supérieur à celui que l'on aurait eu avec des étirements statiques, et
on arrive à un angle beaucoup plus important qu'avec un seul contracter-relâcher. Les données
concernant la durée de contraction la plus efficace avant un étirement sont contradictoires. La
plupart des études donnent des chiffres de 1 à 5 secondes. Il est conseillé de tenir la position
d'étirement au plus 10s lors de ce type d’étirement. (exemple ?)
Technique de la contraction antagoniste : Si l’on contracte le muscle antagoniste pendant
l’étirement du muscle à assouplir, on déclenche le réflexe d'inhibition réciproque qui augmente le
relâchement d'un muscle pendant son étirement.