
Chapitre 4 : La conception freudienne de l’être humain. 
 
 
0. Quelques cas et situations interpellant. 
   
Les  médias  rapportent  des  faits  divers :  tueur  fou,  un  jeune  qui  met  le  feu  à  sa 
maison,…. Ces actes nous interpellent dans la mesure où la raison humaine n’est pas capable 
d’orienter nos actes. La maîtrise que l’on a sur ce que l’on fait ou dit n’est pas aussi complète/ 
totale  qu’on  le  voudrait.  Chacun  peut  perdre  le  contrôle  de  ses  actes.  Le  comportement 
humain ne se ramène pas qu’à des choses conscientes. 
 
1. Les fondements théoriques : les déterminismes inconscients. 
 
1.1. La psychanalyse freudienne. 
 
Freud a suivit une formation en médecine et devient docteur en 1881. Issu d’une famille 
modeste de vienne, la situation sur le plan matériel n’es pas garantie. Il a commencé à exercer 
sa médecine sur des patients appelés « les nerveux ». Ceux sont des personnes qui ont des 
troubles de la personnalité. Il démarre donc sa carrière avec une clientèle assez particulière. Et 
donc, ses collègues le considéraient de manière dédaigneuse. Freud va se consacrer à l’étude 
de différentes maladies et plus particulièrement à une des formes les plus pointues qui est 
l’hystérie. En 1893, il va collaborer avec le médecin Breuer et ils vont ensemble publier un 
ouvrage sur les études de l’hystérie. Il souligne l’importance de l’affectivité et met en avant la 
différence  entre  les  actes  psychiques  conscients  et  inconscients.  Ils  soutiennent  que  les 
symptômes sont liés à des événements précis de la vie des personnes. Freud va rechercher 
l’origine  de  ses  symptômes  et  se  tourner  vers  la  période  de  l’enfance.  L’enfance  est  le 
moment où l’équilibre psychique est encore instable. Et donc, l’enfant peut être marqué d’un 
fait passé (absence  du père, décès, violence,…).  L’enfant se retrouve donc amener à être le 
témoin volontaire  de paroles, de faits qui  impressionnent son regard sur  les personnes qu’il 
aime. L’enfant va essayer d’oublier les souvenirs de ces éléments qui provoquent chez lui des 
sentiments contradictoires et le met mal à l’aise.  
 
Freud acquière donc la conviction que le malade hystérique est lié à un traumatisme de 
l’enfance qu’il a sans doute oublié. Mais il est toutefois possible d’en ramener le souvenir ce 
qui entraînerait l’amélioration de l’état du patient.  
On utilise le terme psychanalyse dans deux sens : 
- c’est une méthode de psycho clinique qui met à jour, explore les processus psychique 
profond dans un but thérapeutique. On cherche à faire remonter à la conscience, les 
motifs inconscients à la conduite. C’est donc un véritable outil. 
- La psychanalyse va désigner l’ensemble de cette théorie qui explique les phénomènes 
qui interviennent dans la vie psychique de l’individu. Le médecin observe son patient. 
Et il s’agit donc de prendre en compte ce qui peut être observé. 
 
Dans la conception rationaliste, l’enfant n’existe pas car il n’a pas encore atteint l’âge de 
la  raison.  L’enfant  est  celui  qui  n’est  pas  encore  un  véritable  homme,  l’enfant  n’a  pas  de 
sexualité.  Freud  s’est  employé  à  démonter  que  l’enfance  n’est  pas  la  période enchantée où 
rien  ne  se  passe.  L’enfant  va  petit  à  petit  construire  sa  personnalité  selon  l’encadrement, 
l’absence d’affection,…