Résumé des caractéristiques du produit
distension abdominale, hypertrophie ovarienne sévère, prise de poids, dyspnée, oligurie et symptômes
gastro-intestinaux incluant nausées, vomissements et diarrhée. L’évaluation clinique peut révéler une
hypovolémie, une hémoconcentration, des troubles électrolytiques, de l’ascite, un hémopéritoine, des
épanchements pleuraux, un hydrothorax, une détresse respiratoire aiguë et des événements thrombo-
emboliques.
Une réponse ovarienne excessive au traitement par gonadotrophines entraîne rarement un SHSO, à moins
qu’on n’administre de l’HCG pour déclencher l’ovulation. Dès lors, dans les cas d’hyperstimulation
ovarienne, il est prudent de différer l’administration d’HCG et de conseiller à la patiente d’utiliser une
méthode contraceptive de barrière ou de s’abstenir de relations sexuelles jusqu’au début des menstruations
suivantes. Le SHSO peut évoluer rapidement (en 24 heures à plusieurs jours) en un événement médical
sérieux, ce qui explique que les patientes doivent être suivies pendant au moins deux semaines après
l’administration d’HCG.
Le respect de la posologie recommandée de Choragon et du schéma d’administration, ainsi qu’un suivi
attentif du traitement minimiseront l’incidence d’hyperstimulation ovarienne. Dans le cadre des techniques
de procréation médicalement assistée (PMA), l’aspiration de tous les follicules avant l’ovulation peut
réduire la survenue d’hyperstimulation.
Le SHSO peut être plus grave et plus long en cas de grossesse. Le plus souvent, le SHSO se produit après
l’arrêt du traitement hormonal et atteint sa sévérité maximale sept à dix jours après le traitement.
Habituellement, le SHSO se résout spontanément avec l’apparition des menstruations.
En cas de SHSO sévère, le traitement par gonadotrophines sera arrêté, s’il est toujours en cours, la patiente
sera hospitalisée et on débutera un traitement spécifique du SHSO.
Ce syndrome est plus fréquent chez les patientes souffrant d’ovaires polykystiques.
Grossesses multiples
Les grossesses multiples, en particulier de haut rang, entraînent un risque accru d’évolutions maternelles et
périnatales défavorables. Chez les patientes subissant une induction d’ovulation au moyen de
gonadotrophines, l’incidence de grossesses multiples est accrue par rapport aux conceptions naturelles. La
majorité des grossesses multiples sont gémellaires. Pour réduire le risque de grossesses multiples, un suivi
attentif de la réponse ovarienne est recommandé.
Chez les patientes subissant un traitement de procréation médicalement assistée (PMA), le risque de
grossesse multiple est essentiellement lié au nombre d’embryons replacés, à leur qualité, et à l’âge de la
patiente.
La patiente doit être avertie du risque potentiel de grossesse multiple avant le début du traitement.
Pertes de grossesses
L’incidence de pertes de grossesses par fausse couche ou avortement est plus élevée chez les patientes
subissant une stimulation de la croissance folliculaire lors des procédures de PMA par rapport à la
population normale.
Grossesses ectopiques
Les femmes ayant un antécédent de pathologie tubaire courent un risque accru de grossesse ectopique, que
la grossesse soit le résultat d’une conception spontanée ou d’un traitement de la fertilité. La prévalence des
grossesses ectopiques après une FIV a été évaluée à 2 à 5 %, contre 1 à 1,5 % dans la population générale.
Tumeurs du système reproducteur
On a rapporté des tumeurs ovariennes et d’autres tumeurs du système reproducteur, tant bénignes que
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