5000 UI.
Pour l’évaluation de la fonction testiculaire chez les patients souffrant d’hypogonadisme hypogonadotrope : dose unique de 1 ampoule
de Choragon 5000 UI.
Mode d'administration
Choragon est destiné à être administré par voie intramusculaire.
La poudre doit être reconstituée immédiatement avant l'utilisation avec le solvant ci-joint.
4.3 Contre-indications
Générales
Hypersensibilitéà la gonadotrophine chorionique ou à l’un des excipients de Choragon.
Gynécologie
- Tumeurs de l’hypophyse ou de l’hypothalamus.
- Hypertrophie ovarienne ou kystes dus à des motifs autres qu’un syndrome des ovaires polykystiques.
- Hémorragies gynécologiques d’étiologie indéterminée.
- Carcinome ovarien, utérin ou mammaire.
- Grossesse extra-utérine au cours des 3 derniers mois.
- Affections thrombo-emboliques actives.
Choragon ne doit pas être administré s’il est peu probable que l’issue du traitement soit favorable, p.ex. en cas de :
- insuffisance ovarienne primaire,
- malformations des organes sexuels, incompatibles avec une grossesse,
- fibromes utérins, incompatibles avec une grossesse,
- femmes post-ménopausées.
Choragon ne doit pas être administré à des femmes souffrant d’un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO).
Pédiatrie et andrologie
Choragon ne doit pas être utilisé en cas de tumeurs hormonodépendantes.
Choragon ne doit pas être utilisé pour le traitement d’un testicule non descendu dont l’origine organique est établie (hernie inguinale,
chirurgie au niveau de la région inguinale, testicule ectopique).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi
Générales
Le traitement par HCG entraîne une augmentation de la production d’androgènes et une rétention d’eau. Les patientes souffrant d’une
affection cardiaque ou rénale connue ou suspectée, d’hypertension, d’épilepsie ou de migraine (y compris lors de l’anamnèse) doivent
être suivies attentivement, étant donné que l’utilisation de Choragon peut occasionnellement provoquer une aggravation et une récidive
de ces phénomènes (voir rubrique: "Effets indésirables").
Les patientes présentant des facteurs de risque généralement reconnus d’événements thrombo-emboliques, tels que des antécédents
personnels ou familiaux, une obésité sévère (indice de masse corporelle > 30 kg/m²) ou une thrombophilie peuvent courir un risque
accru d’événements thrombo-emboliques veineux ou artériels, lors d’un traitement par gonadotrophines ou après celui-ci. Chez ces
patientes, les bénéfices de l’administration des gonadotrophines doivent être mis en balance avec les risques. Il faut cependant noter
que la grossesse en elle-même entraîne également un risque accru d’événements thrombo-emboliques.
Gynécologie
Avant l’instauration du traitement, il faut évaluer correctement la cause de l’infertilité et les contre-indications généralement reconnues à
une grossesse. En particulier, les patientes doivent subir un bilan à la recherche d’une hypothyroïdie, d’une insuffisance
corticosurrénalienne, d’une hyperprolactinémie et de tumeurs hypophysaires ou hypothalamiques, et elles doivent recevoir le traitement
spécifique approprié.
Syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO)
Les patientes subissant une stimulation de la croissance folliculaire peuvent courir un risque accru de syndrome d’hyperstimulation
ovarienne (SHSO) dû au développement de plusieurs follicules. Le SHSO est un événement médical distinct de l’hypertrophie
ovarienne non compliquée. Le SHSO est un syndrome qui peut se manifester à des degrés croissants de sévérité. Il consiste en une
hypertrophie ovarienne marquée, des taux sériques de stéroïdes sexuels élevés, et une augmentation de la perméabilité vasculaire
pouvant entraîner une accumulation de liquide dans les cavités péritonéale, pleurale, et rarement péricardique.
Les symptômes suivants peuvent s’observer dans les cas sévères de SHSO : douleurs abdominales, distension abdominale,
hypertrophie ovarienne sévère, prise de poids, dyspnée, oligurie et symptômes gastro-intestinaux incluant nausées, vomissements et
diarrhée. L’évaluation clinique peut révéler une hypovolémie, une hémoconcentration, des troubles électrolytiques, de l’ascite, un
hémopéritoine, des épanchements pleuraux, un hydrothorax, une détresse respiratoire aiguë et des événements thrombo-emboliques.