Lors d'une hyperstimulation légère (degré I), avec léger agrandissement des ovaires (grandeur 5 à
7 cm), sécrétion excessive de stéroïdes et inconfort abdominal, une thérapie n'est pas nécessaire,
mais la patiente devrait être informée et mise sous contrôle attentif. Lors d'une hyperstimulation
moyenne (degré II), avec kystes ovariens (grandeur des ovaires de 8 à 10 cm), symptomatologie
abdominale, nausées et vomissements, une surveillance clinique et un traitement symptomatique
sont indiqués; également, en cas d'hémoconcentration prononcée une substitution intraveineuse
de plasma est indiquée.
Une hyperstimulation grave (degré III, fréquence <2%), caractérisée par de grands kystes ovariens
(grandeur des ovaires >12 cm), ascite, hydrothorax, forte distension abdominale, douleurs
abdominales, dyspnée, rétention de sel, hémoconcentration, augmentation de la viscosité
sanguine et de l'agrégation plaquettaire, peut mettre en danger la vie de la patiente et demande un
traitement en milieu hospitalier, afin de stabiliser les fonctions vitales et de rétablir le volume
plasmatique, la perfusion rénale et l'équilibre des électrolytes.
Chez les patientes dont l'aménorrhée est due à un syndrome de Stein-Leventhal, des kystes
ovariens peuvent se former. Ils provoquent des douleurs pelviennes d'intensité variable et
nécessitent l'interruption du traitement.
Des grossesses multiples se produisent chez environ 20% des patientes traitées par des
gonadotrophines. Dans la grande majorité de ces cas, les conceptions multiples sont gémellaires.
Le risque de grossesses multiples lors d'un protocole de procréation médicalement assistée est lié
au nombre d'ovocytes prélevés et d'embryons implantés.
Le taux des avortements spontanés est plus élevé que ceux observés dans la population générale,
mais il est comparable à celui que l'on observe chez les femmes avec d'autres problèmes de
fertilité. Il y a aussi un risque plus élevé de grossesses extra-utérines, surtout chez les patientes
avec des antécédents de pathologies tubaires.
Chez l'homme
Chez les patients porteurs d'un syndrome de Klinefelter avec concomitante augmentation de
gonadotrophines excrétées par l'urine, le traitement par Choriomon est inefficace. Lors du
traitement d'hypogonadisme et d'eunuchoïdisme hypogonadotrope, surtout chez de jeunes
patients, il faudra effectuer des contrôles cliniques et endocrinologiques, afin d'éviter un
développement exagéré des testicules. Si des signes d'une puberté précoce se manifestent, le
traitement devra être suspendu. Afin d'éviter une éventuelle désensibilisation des cellules de
Leydig à la suite d'un traitement par l'hCG, on contrôlera les taux de testostérone pendant toute la
durée du traitement et l'on ajustera la posologie en fonction de ces taux.
Interactions
Aucune interaction avec d'autres médicaments n'est connue à ce jour.
Grossesse/Allaitement
Des études contrôlées sur l'animal ou chez la femme enceinte ne sont pas disponibles.
L'administration d'hCG en tout début de grossesse en cas d'insuffisance lutéale ou après ponction
folliculaire et transfert d'embryon améliore le développement de l'endomètre dans la phase de
péri-implantation. Il n'y a pas d'indication pour l'hCG allant au-delà de cet emploi.
Copyright
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2013
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