Résumé des caractéristiques du Produit
surrénale ou de l’hypophyse) non-traitées doit être exclue.
•L’incidence des malformations congénitales après l’utilisation de techniques de procréation assistée
pourrait être plus élevée qu’en cas de conception spontanée. Cela pourrait s’expliquer par différentes
caractéristiques des parents (par exemple, l’âge de la mère et les propriétés du sperme) et par une
incidence accrue de grossesses multiples après l’utilisation de techniques de procréation assistée.
Aucun élément n’indique que l’utilisation de gonadotrophines au cours des techniques de procréation
assistée soit associée à un risque accru de malformations congénitales.
•Hyperstimulation ovarienne indésirable:
Chez les patientes traitées pour infertilité consécutive à une anovulation ou à une maturation
insuffisante des follicules, tant dans le cas d’une induction de l’ovulation que dans
l’hyperstimulation ovarienne contrôlée dans le cadre de techniques de procréation assistée,
l’administration préalable d’une préparation de FSH peut donner lieu à une hyperstimulation
ovarienne indésirable. C’est pourquoi il convient, avant et à intervalles réguliers pendant le
traitement par FSH, d’évaluer le développement des follicules par le biais d’une échographie et de
doser les taux plasmatiques d’œstradiol. Hormis le fait qu’un grand nombre de follicules puissent se
développer simultanément, les taux d’œstradiol peuvent présenter une augmentation
extraordinairement rapide. Ils peuvent par exemple plus que doubler quotidiennement pendant 2 ou
3 jours consécutifs, ce qui peut donner des valeurs exceptionnellement élevées. Le diagnostic
d’hyperstimulation ovarienne peut éventuellement être confirmé à l’aide de l’échographie. Si une
telle hyperstimulation ovarienne indésirable (ne faisant donc pas partie du traitement préparatoire
aux techniques de procréation médicalement assistée comme la FIV/TE, la GIFT ou l’ICSI) se
produit, l’administration de la préparation de FSH doit être immédiatement arrêtée. Dans ce cas, la
grossesse devra être éviter et Pregnyl ne pourra absolument pas être administré car, à ce stade,
l’administration d’une gonadotrophine ayant une activité LH peut induire, outre une ovulation
multiple, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO). Cet avertissement est
particulièrement important pour les patientes présentant un syndrome des ovaires polykystiques
(SOPK). Les symptômes cliniques de la forme légère de l’hyperstimulation ovarienne sont des
problèmes gastro-intestinaux (douleurs dans le bas-ventre, nausées, diarrhée), douleurs aux seins
ainsi qu’une augmentation légère à modérée du volume des ovaires et des kystes ovariens. Des
troubles transitoires des tests de fonction hépatique suggérant un dysfonctionnement hépatique et
pouvant s'accompagner de modifications morphologiques à la biopsie du foie ont été rapportés en
association avec le syndrome d'hyperstimulation ovarienne. Dans de rares cas, une forme sévère du
syndrome d’hyperstimulation ovarienne apparait, qui est potentiellement fatale. Il se caractérise par
de gros kystes ovariens (qui peuvent facilement se rompre), une ascite, souvent un hydrothorax et la
prise de poids et, parfois, des phénomènes thrombo-emboliques veineux ou artériels..
•Chez les femmes présentant un facteur de risque généralement reconnu pour la thrombose, par
exemple des antécédents de thrombose ou une anamnèse familiale positive, une obésité (Indice de
Masse Corporelle > 30 kg/m2) ou une thrombophilie, le risque de processus thrombo-emboliques
veineux ou artériels peut être augmenté pendant et après un traitement au moyen de gonadotrophines.
Chez ces patientes, il convient d’évaluer les avantages liés à un traitement par FIV par rapport aux
risques. Il faut toutefois préciser que la grossesse est en elle-même associée à un risque accru de
thrombose.
•Pregnyl ne peut pas être utilisé pour perdre du poids. Les hCG n’ont aucun effet sur le métabolisme
des lipides, la distribution des graisses ou l’appétit.
Chez l’homme:
Le traitement par hCG induit une augmentation de la production d’androgènes. Dès lors:
•Les patients présentant une insuffisance cardiaque latente ou manifeste, un trouble de la fonction
rénale, une hypertension, une épilepsie ou des migraines (ou des antécédents de telles affections)
doivent être régulièrement surveillés parce qu’une augmentation de la production d’androgènes peut