- plus de 6 ans: 1500 UI deux fois par semaine pendant 6 semaines.
Si nécessaire, le traitement peut être répété.
Mode d’administration:
Après ajout du solvant à la substance lyophilisée, la solution de Pregnyl reconstituée doit être injectée lentement par voie
intramusculaire ou sous-cutanée.
4.3 Contre-indications
• Hypersensibilité aux gonadotrophines urinaires ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
• Des tumeurs dépendantes des hormones sexuelles, telle qu’un carcinome des ovaires, du sein et de l'utérus chez la femme et de la
prostate ou du sein chez l’homme.
• Malformations des organes génitaux incompatibles avec une grossesse
• Tumeurs fibroïdes de l'utérus incompatibles avec une grossesse
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Chez la femme:
• En cas de grossesse survenant après induction de l’ovulation au moyen de préparations à base de gonadotrophines, le risque de
grossesse multiple est augmenté.
• Parce que les femmes stériles traitées dans le cadre de techniques de procréation médicalement assistée, notamment en vue d’une
FIV, présentent souvent des anomalies des trompes, les grossesses ectopiques peuvent être plus fréquentes. Il est dès lors important
de déterminer à un stade précoce, par le biais d’une échographie, si l’embryon se trouve bien dans l’utérus.
• En cas de traitement dans le cadre de techniques de procréation assistée, le pourcentage de fausses couches est supérieur à la
normale.
• La présence d’anomalies endocrinologiques non-gonadiques (par ex. pathologies de la thyroïde, de la surrénale ou de l’hypophyse)
non-traitées doit être exclue.
• L’incidence des malformations congénitales après l’utilisation de techniques de procréation assistée pourrait être plus élevée qu’en
cas de conception spontanée. Cela pourrait s’expliquer par différentes caractéristiques des parents (par exemple, l’âge de la mère et
les propriétés du sperme) et par une incidence accrue de grossesses multiples après l’utilisation de techniques de procréation assistée.
Aucun élément n’indique que l’utilisation de gonadotrophines au cours des techniques de procréation assistée soit associée à un risque
accru de malformations congénitales.
• Hyperstimulation ovarienne indésirable:
Chez les patientes traitées pour infertilité consécutive à une anovulation ou à une maturation insuffisante des follicules, tant dans le cas
d’une induction de l’ovulation que dans l’hyperstimulation ovarienne contrôlée dans le cadre de techniques de procréation assistée,
l’administration préalable d’une préparation de FSH peut donner lieu à une hyperstimulation ovarienne indésirable. C’est pourquoi il
convient, avant et à intervalles réguliers pendant le traitement par FSH, d’évaluer le développement des follicules par le biais d’une
échographie et de doser les taux plasmatiques d’œstradiol. Hormis le fait qu’un grand nombre de follicules puissent se développer
simultanément, les taux d’œstradiol peuvent présenter une augmentation extraordinairement rapide. Ils peuvent par exemple plus que
doubler quotidiennement pendant 2 ou 3 jours consécutifs, ce qui peut donner des valeurs exceptionnellement élevées. Le diagnostic
d’hyperstimulation ovarienne peut éventuellement être confirmé à l’aide de l’échographie. Si une telle hyperstimulation ovarienne
indésirable (ne faisant donc pas partie du traitement préparatoire aux techniques de procréation médicalement assistée comme la
FIV/TE, la GIFT ou l’ICSI) se produit, l’administration de la préparation de FSH doit être immédiatement arrêtée. Dans ce cas, la
grossesse devra être éviter et Pregnyl ne pourra absolument pas être administré car, à ce stade, l’administration d’une gonadotrophine
ayant une activité LH peut induire, outre une ovulation multiple, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHSO). Cet avertissement
est particulièrement important pour les patientes présentant un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Les symptômes cliniques
de la forme légère de l’hyperstimulation ovarienne sont des problèmes gastro-intestinaux (douleurs dans le bas-ventre, nausées,
diarrhée), douleurs aux seins ainsi qu’une augmentation légère à modérée du volume des ovaires et des kystes ovariens. Des troubles
transitoires des tests de fonction hépatique suggérant un dysfonctionnement hépatique et pouvant s'accompagner de modifications
morphologiques à la biopsie du foie ont été rapportés en association avec le syndrome d'hyperstimulation ovarienne. Dans de rares
cas, une forme sévère du syndrome d’hyperstimulation ovarienne apparait, qui est potentiellement fatale. Il se caractérise par de gros
kystes ovariens (qui peuvent facilement se rompre), une ascite, souvent un hydrothorax et la prise de poids et, parfois, des phénomènes
thrombo-emboliques veineux ou artériels..
• Chez les femmes présentant un facteur de risque généralement reconnu pour la thrombose, par exemple des antécédents de
thrombose ou une anamnèse familiale positive, une obésité (Indice de Masse Corporelle > 30 kg/m2) ou une thrombophilie, le risque
de processus thrombo-emboliques veineux ou artériels peut être augmenté pendant et après un traitement au moyen de
gonadotrophines. Chez ces patientes, il convient d’évaluer les avantages liés à un traitement par FIV par rapport aux risques. Il faut
toutefois préciser que la grossesse est en elle-même associée à un risque accru de thrombose.
• Pregnyl ne peut pas être utilisé pour perdre du poids. Les hCG n’ont aucun effet sur le métabolisme des lipides, la distribution des
graisses ou l’appétit.
Chez l’homme:
Le traitement par hCG induit une augmentation de la production d’androgènes. Dès lors:
• Les patients présentant une insuffisance cardiaque latente ou manifeste, un trouble de la fonction rénale, une hypertension, une
épilepsie ou des migraines (ou des antécédents de telles affections) doivent être régulièrement surveillés parce qu’une augmentation de
la production d’androgènes peut parfois entraîner une aggravation ou une réapparition de ces affections.