Chapitre 1 Climat et énergie: les succès Ce sont les Verts qui, les premiers, ont attiré l’attention des politiques sur le changement climatique et la crise énergétique imminente, et nous nous sommes toujours battus pour la révolution dans notre politique énergétique afin de minimiser le changement climatique et de passer aux énergies renouvelables. Utilisation de l’énergie renouvelable: Une des réalisations majeures des Verts était l’adoption d’un objectif visant à ce que, jusqu’à 2020, au moins 20% de l’énergie de l’UE provienne de sources renouvelables; des objectifs contraignants en matière d’utilisation des énergies renouvelables tant pour les États membres que pour l’Union ont également été fixés. Une campagne ambitieuse pour l’utilisation de l’énergie renouvelable créera jusqu’à 2 millions de nouveaux emplois. Nous avons également gagné un meilleur accès au réseau électrique pour l’électricité produite par des sources renouvelables, ainsi qu’au réseau gazier pour le biogaz, pour faciliter leur commercialisation. Écoconception: Les Verts ont joué un rôle déterminant dans l’adoption d’une directive donnant un mandat clair à la Commission pour adopter des exigences minimales concernant les appareils électriques (p.ex., consommation maximale en position de veille, téléviseurs à écran plat, réfrigérateurs, etc.). Les Verts ont mené une campagne pour exiger plus de rendement énergétique en matière d’éclairage et ont assuré le remplacement progressif des ampoules à incandescence. Amélioration du système d’échange de quotas d’émission: Grâce aux pressions exercées par les Verts lors de la révision du SCEQE, des améliorations significatives ont été apportées au système d’échanges de l’Union couvrant la majorité des émissions de gaz à effet de serre, y compris l’instauration d’un plafond visant à une réduction de 21 % des émissions jusqu’à 2020, par comparaison aux taux de 2005. Le principe de la vente aux enchères des permis, par opposition à leur distribution à titre gratuit, a été assuré pour le secteur de l’électricité (à l’exception de dérogations facultatives, limitées dans le temps, pour les États membres les plus nouveaux). Toutefois, le Conseil a imposé des critères de «fuite de carbone» qui permettront l’allocation gratuite de 90% des émissions d’autres industries manufacturières couvertes par l’analyse comparative des meilleures performances. Grâce aux Verts, il est explicitement prévu que ces critères feront l’objet d’une révision par codécision après le nouvel accord international de l’après 2012. Exporter les économies d’émissions: L’étendue dans laquelle les entreprises de l’Union européenne peuvent respecter leurs obligations en matière de réduction des émissions grâce à des «compensations extérieures» (achat de crédits dans des projets de réduction des émissions dans des pays en développement au lieu de réduire les émissions en Europe) a été limitée à 50 % des réductions absolues pour la période 2008-2020. Limiter l’augmentation pour la nouvelle période de 8 ans à une fraction de ce qui était autorisé pour 2008-2012 était un véritable succès des Verts. Financer la politique pour le climat: Les États membres doivent rendre compte de l’utilisation des recettes des ventes aux enchères des quotas d’émission pour la politique climatique. Ils doivent également l’ampleur de l’utilisation de ces fonds pour financer des mesures dans les pays en développement. La moitié du total des recettes devrait être consacrée à la politique pour le climat. Non à l’énergie nucléaire: Les Verts ont réussi à ce que l’énergie nucléaire reste hors du champ des crédits de réduction des émissions que les États membres peuvent atteindre grâce aux projets dans des pays en développement. Il s’agissait d’une étape importante dans la prévention de la prolifération du nucléaire sous couvert de politique contre le changement climatique. Nous sommes également arrivés à empêcher que l’énergie nucléaire soit incluse dans la classe des «énergies renouvelables.» DV\778325FR.doc Partager les efforts de réduction des émissions: Les Verts ont assuré que les réductions nécessaires dans les secteurs non inclus au système d’échange de quotas d’émission (appelés «partage de l’effort») soient incluses dans les règles de l’UE et aux objectifs annuels à partir de 2013. Tout retard pris dans les réductions doit être compensé par un facteur de réduction qui prend en compte l’impact environnemental négatif sur l’atmosphère. Il existe également un calendrier quant à la prise en compte des émissions causées par le transport dans les objectifs et les mesures de l’Union. Alors que l’utilisation autorisée potentielle de crédits extérieurs pour les secteurs non-inclus au système d’échange de quotas d’émission est particulièrement élevée, le dépassement intérieur des objectifs au sein de l’UE est favorisé et les crédits extérieurs sont soumis à des critères communs. DV\778325FR.doc 2/2