
 
DV\772155FR.doc     
PROJET 25 février 2009    
Michael Earle, Martin Koehler, Claire Kwan; approuvé par le coordinateur et le 
Bureau   
13 367 caractères sans les références 
 
Chapitre 2:   
Bouger Vert: changer notre façon de nous déplacer, pas le climat 
 
Introduction 
 
L’utilisation du transport a augmenté de 30 % ces 15 dernières années. Le secteur du 
transport est le seul dont les émissions de CO2 sont en hausse depuis 1990. Tous les 
autres secteurs ont réduit leurs émissions de CO2 mais en raison de la contribution de 
plus en plus grande des transports, les émissions totales de CO2 de la zone UE27 
restent proches des niveaux de 1990.  
 
Les Verts reconnaissent entièrement le besoin de mobilité mais nous devons être plus 
efficaces dans les modes de transport que nous utilisons; nous devons adopter le mode 
de transport le plus approprié, et réduire si possible l’utilisation des transports. Par 
exemple, les longs transports inutiles par route à travers l’Europe seraient découragés 
en faveur de moyens de transport plus locaux si le prix du transport par route reflétait 
les coûts réels pour la société (nuisances sonores, pollution, accidents, etc.). Un plus 
grand intérêt pour la consommation locale de produits locaux irait dans ce sens. Enfin, 
une bonne planification urbaine et des réseaux de transport public complets peuvent 
réduire  le  temps,  la  distance  et  l’incidence  environnementale  des  déplacements 
domicile-travail. 
 
Ceci se  révèle  particulièrement important  à  la  lumière  du rapport  2007 du  groupe 
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat qui affirme que, pour avoir 
une chance sur deux de limiter le réchauffement mondial à 2 °C, nous devons réduire 
les émissions de CO2 de 50 à 80 % d’ici 2050, par rapport à l’objectif de l’UE qui est 
de 20 % d’ici 2020. 
 
Pour l’instant, le transport est tributaire de carburants à base de pétrole dont les stocks 
vont  bientôt  s’épuiser.  Les  agrocarburants  ne  sont  pas  la  solution.  Leurs partisans 
prétendent que les agrocarburants ont un bilan carbone neutre, c’est-à-dire que, quand 
ils sont utilisés comme carburants, ils ne libèrent que le CO2 utilisé pour la croissance, 
ne relâchant donc pas de CO2 supplémentaire dans l’atmosphère. Toutefois, ce n’est 
souvent pas le cas lorsque le CO2 libéré durant la culture, la récolte et le traitement 
sont pris en considération, ce qui fait que les agrocarburants ne sont pas meilleurs que 
le carburant traditionnel. En outre, les agrocarburants ne nous pousseront pas à utiliser 
moins de moyens de transports et à passer à des modes de transport plus durables. 
 
Nous  avons  besoin  de  repenser  de  façon  radicale  notre  manière  d’utiliser  les 
transports.  Nous  voulons  mettre  la  priorité  sur  des  mesures  qui  encouragent  une 
mobilité durable dans tous les domaines (économique, environnemental, social, etc.), 
par exemple utiliser davantage les transports publics, le covoiturage ou le partage de 
voiture, le vélo et la marche dans les zones urbaines, et qui découragent l’utilisation 
des formes de transport les moins bonnes au niveau environnemental. Ce changement