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Préambule
Dans le cadre de ma formation universitaire, j’ai été amené à effectuer un stage.
Je me devais de choisir comme terrain de stage soit le Canada, soit une île ou pays de
l’Océan indien : Mayotte, Madagascar ou les Comores.
Au début je portais ma préférence sur le Canada. En effet, ce dernier étant un pays
développé, cela allait me permettre de réunir les meilleures conditions pour obtenir les
meilleurs outils pour l’ouverture de mon projet crèche à la Réunion.
Mayotte, disposait de l’avantage d’être sur le territoire français. J’ai eu plusieurs fois
l’occasion dans ma carrière d’y séjourner. Le champ de l’économie solidaire est amené à
évoluer grâce notamment à la départementalisation de ce territoire. En même temps, le
décalage, vu de l’extérieur entre Mayotte et ses îles sœurs des Comores à tous les niveaux
m’incitait à privilégier l’Union des Comores.
En réalité, j’ai la ferme conviction que mieux connaître les Comores, allait me permettre
aussi, de mieux comprendre l’évolution de Mayotte.
Mon objectif étant d’inscrire mon action dans la durée ; ma rencontre avec son excellence
Monsieur Souleymana MOHAMED, Ambassadeur des Comores à Paris et la Secrétaire
Particulière de son excellence Ahmed Abdallah MOHAMED SAMBI, Président de
l’Union des Comores m’a convaincu d’opter pour les Comores.
En effet, malgré les difficultés que traversent les Comores, la dynamique de changement
en route est porteuse d’espoir.
Les Comores sont une société associative par essence ; dont la solidarité ancestrale reste
authentique. Aussi, l’économie solidaire existe bel et bien de longues dates, même si des
changements aussi bien structurels que conceptuels sont nécessaires.
Il est donc certain que tout programme de développement qui ne s’inspire pas de
l’architecture sociale serait à mon avis, voué à l’échec.