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Document 3 : Proclamation du Front de Libération Nationale d’Algérie (FLN), 1 novembre 1954.
Document 4 : Chronologie sommaire
« Pour préciser, nous retraçons ci-après les grandes lignes de notre programme :
But : L’indépendance par :
1/ La restauration de l’Etat Algérien souverain et démocratique et social dans le cade des principes
islamiques.
2/ Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinctions de race ni de confession […].
Moyen de lutte :
[…]Nous avançons une plate forme honorable de discussion aux autorités françaises si ces
dernières sont animées de bonne foi et reconnaissent une fois pour toutes aux peuples qu’elles
subjuguent le droit de disposer d’eux-mêmes :
1/ La reconnaissance de la nationalité algérienne par une déclaration officielle abrogeant les édits,
décrets et loi traitant de l’histoire, de la géographie, de la langue, de la religion et des mœurs du
peuple algérien.
2/ L’ouverture de négociations avec les porte-parole autorisés du peuple algérien sur les bases de
la reconnaissance de la souveraineté algérienne, une et indivisible ».
Discours de Brazzaville, Charles de Gaulle esquisse la réforme du système
colonial de l’après-guerre.
1952 Perte d’influence de Mayotte au sein des Comores par la loi du 6 février
qui transforme le Conseil Général en Assemblée territoriale dont le siège est
transféré à Moroni.
1958 Dans le cadre d’une autonomie de gestion de l’Archipel des Comores cette
nouvelle assemblée vote le transfert de la capitale administrative de Dzaoudzi
vers Moroni. En réaction, création à Mayotte de l’UDIM (union pour la défense
des intérêts de Mayotte). Lors du référendum pour l’adoption de la Constitution
de la V° République, une large majorité des voix à Mayotte opte pour un statut
de DOM alors que les autres îles des Comores choissent un statut de TOM.
1962 Transfert définitif de la capitale de Dzaoudzi à Moroni. Les conséquences
pour Mayotte sont le départ des fonctionnaires et un net ralentissement
économique.
1966 Première révolte des femmes avec Zéna M’Déré comme porte-parole.
Elles détiennent une seule arme, la chatouille pour faire pression sur les hommes
politiques comoriens. Les élus mahorais à la nouvelle Assemblée territoriale
prêtent serment dans la mosquée de Sada pour le maintien de Mayotte dans la
République Française et avec pour objectif la départementalisation. Création du
MPM (Mouvement Populaire Mahorais).
1967 Seconde et troisième révoltes des femmes.
1969 Quatrième révolte des femmes. Pour la première fois la garde comorienne
utilise la force, mort de Zakia Madi dans le rang du « commando des
chatouilleuses ».
1972 Visite du ministre des DOM-TOM, M. Pierre Messmer.
1973 Les conditions d’accession des Comores à l’indépendance sont étudiées
par la République française et une délégation comorienne.
1974 I° référendum d’autodétermination des îles des Comores. 65,3% de la
population mahoraise se prononcent pour le maintien dans la République
Française.
1975 Visite de M. Olivier Stirn, ministre des DOM-TOM qui refuse l’idée de
sécession de Mayotte du reste de l’archipel.
Le 6 juillet proclamation unilatérale de l’indépendance des Comores par M.A
Abdallah président du conseil des Comores. Ce coup de force entraîne
l’indignation des mahorais qui demandent une autre consultation.
1976 Second référendum : la population mahoraise est appelée à se prononcer
sur le maintien de Mayotte au sein de la République française ou a faire partie
de l’Etat comorien. La première proposition a obtenu 83,4%