l`eglise catholique - La Bible sur le Net

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L'EGLISE CATHOLIQUE & ORTHODOXE
La différence entre leur doctrine et l'enseignement de la Bible

Mon but est d'exposer brièvement et
simplement quelques-unes des principales divergences entre l'enseignement
de l'église catholique et le christianisme
biblique, qu'on pourrait aussi appeler la
foi évangélique. Je le fais sans amertume, mais avec le désir d'être utile aux
personnes qui cherchent sincèrement
la vérité.
éprouver les esprits pour savoir s'ils
sont de Dieu (1 Jean 4 :1-3).
Mon critère pour discerner la vérité de
l'erreur c'est la Bible, reconnue comme
la Parole inspirée et infaillible de Dieu.
J'ai confiance que le Saint-Esprit peut
nous conduire dans toute la vérité,
comme notre Seigneur l'a promis (Jean
Il y a tellement de confusion aujourd'hui
qu'il est nécessaire de préciser ce qui
suit.
Le lecteur est invité à chercher luimême dans sa Bible les textes cités, et
à les méditer avec prière, sans idée
préconçue, afin d'acquérir, non pas des
opinions humaines, mais des convictions basées sur ce que Dieu dit.
Beaucoup de gens se prétendent encore catholiques tout en vivant en
marge de l'église. Leurs croyances sont
souvent bien peu conformes à ce que
l'église enseigne. Par exemple, tout en
se disant catholiques, certaines personnes croient à la réincarnation, une
doctrine qui vient de l'hindouisme.
Dans l'église catholique il y a des tendances très variées qui paraissent incompatibles
entre
elles.
Depuis
quelques décennies, certains milieux
catholiques ont découvert la Bible et
aspirent à retourner aux sources, dans
le cadre des structures existantes. À
l'opposé, les intégristes voudraient revenir aux traditions et aux pratiques
d'avant Vatican II. D'autres, très influencés par les protestants rationalistes, rejettent carrément l'autorité de la
Bible et ne croient plus au surnaturel de
Dieu. Dans cet article, je n'examine pas
ces différentes tendances. Je me réfère
à l'enseignement fondamental de
l'église.
De l'autre coté, il arrive parfois que
quelqu'un se dise «chrétien évangélique » sans être un authentique
croyant né de nouveau. L'ennemi a
semé l'ivraie1 parmi le bon grain. Malheureusement, certains groupements,
considérés «évangéliques», se sont
laissé entraîner dans des déviations par
rapport à la saine doctrine.
Mon intention n'est pas de juger, en
bloc, des personnes. Dieu seul peut lire
dans les cœurs. «Le Seigneur connaît
ceux qui lui appartiennent» (2 Timothée
2 : 19). Mais, la Bible nous exhorte à
1
L’ivraie est une mauvaise herbe qui ressemble
à s'y méprendre au blé et pousse en même
temps que lui. Tous deux arrivent à maturité mais
l’épi de l'ivraie est vide.
16 : 13).
La médiation de Marie et des
saints
L'église catholique attribue à Marie et
aux saints un pouvoir d'intervention
auprès de Dieu, lorsque les fidèles les
invoquent.
On entend parfois des catholiques dire
que les chrétiens évangéliques ne
croient pas à Marie. C'est faux! Mettons
les choses au point. Les croyants
évangéliques croient à la naissance
miraculeuse de Jésus, conçu par le
Saint-Esprit dans le sein de la vierge.
Ils croient sans restriction à tout ce que
les Évangiles disent de Marie et de
Joseph. Mais, nous refusons catégoriquement tout ce qui a été rajouté au
cours des siècles, et qui souvent dérive
du paganisme. Par exemple, la Bible ne
parle d'une reine du ciel que pour condamner l'idolâtrie (Jérémie 44 : 16-25).
La Bible ne dit jamais que Marie est la
mère de Dieu, mais plutôt la «mère de
Jésus» (Jean 2:1,3 ; Actes 1:14).
Dieu n'a pas eu de commencement ;
Marie est une créature dont l'existence
a commencé à un moment donné. C'est
vrai que Jésus est Dieu, mais Marie est
la mère de Jésus seulement dans
l'incarnation, elle est pourrait-on dire, la
mère porteuse. C'est par un raisonnement philosophique, qui déforme la
vérité, qu'on arrive à dire que «Marie
est la Mère de Dieu». Il est dommage et
dommageable que des pasteurs évangéliques qui à force de fréquenter des
théologies catholiques finissent par
adopter ce point de vue. Oui, j’ai été
témoins de tels raisonnements…. Il faut
prendre garde à soi-même afin de ne
pas être séduit par de telles doctrines.
Nulle part, nous ne lisons que les pre-
miers chrétiens priaient Marie et
les saints. Cette déviation date du
4ème siècle alors que des milliers
de païens ont embrassé le christianisme, comme une religion,
mais sans véritable conversion. Au
lieu de croire à tout un éventail de
divinités, ils se sont mis à invoquer
des croyants décédés.
Certaines bases communes
L'église catholique a conservé
plusieurs éléments du christianisme biblique. Sur ces points-là,
les chrétiens évangéliques sont
d'accord. Les voici :
Dieu est l'Être suprême
Éternel, unique et personnel, le
Créateur de l'univers.
Jésus-Christ
Est le Fils unique de Dieu, existant
de toute éternité. Il a été «manifesté en chair» (ou : Il s'est incarné),
conçu du Saint-Esprit dans le sein
de la vierge Marie. Il est absolument parfait et sans péché. II a été
crucifié, puis enseveli, et il est
ressuscité le troisième jour. Il est
apparu vivant pendant quarante
jours à ses disciples avant de remonter au ciel en leur présence.
Le Saint-Esprit
N’est pas une influence ou une
force anonyme, mais une Personne divine qui s'exprime individuellement mais dans un accord
parfait avec les deux autres parties
de la Divinité. Il fut envoyé le jour
de la Pentecôte pour demeurer en
permanence dans le cœur des
croyants, prenant ainsi la place sur
terre, de Celui qui est monté au
ciel et assis à la droite de Dieu.
La Trinité2.
Il n'y a qu'un seul vrai Dieu, mais Il
s'est révélé à l'homme comme un
Dieu trinitaire. L'Ancien Testament
met l'accent sur l'unité de Dieu, en
contraste avec les divinités
païennes. Le Nouveau Testament
nous montre la Trinité en action :
le Père envoie le Fils, le Fils donne
2
Ce mot ne se retrouve pas dans les
textes originaux grecs.
1
sa vie en sacrifice, le Saint-Esprit glorifie le Fils et sanctifie les croyants. Le
mot trinité n'est pas dans la Bible, mais
la vérité qu'il exprime s'y trouve certainement. "Trinité" veut simplement dire :
trois dans l'unité.
Le diable (ou Satan)
Est un être vivant, spirituel, perverti et
corrupteur. Il a entraîné à sa suite des
anges déchus qui luttent avec lui contre
Dieu et les hommes.
La Bible
Est inspirée de Dieu et est une révélation de Dieu.
Tout être humain
Est appelé à une destinée éternelle,
soit de bonheur et de félicité avec Dieu,
ou de malheur et de damnation loin de
la face du Seigneur pour toujours.
L'homme est pécheur
Et ne peut être sauvé sans la grâce de
Dieu.
Les divergences
Voici quelques points importants de
divergences entre l'enseignement catholique et le christianisme biblique.
La source d'autorité
L'église catholique enseigne que la
tradition et la Sainte Écriture (la Bible)
constituent ensemble la Parole de Dieu
qui fait autorité.
Les chrétiens évangéliques croient que
la Bible seule est inspirée de Dieu. Elle
est notre règle en matière de foi et de
conduite. La Bible, et Jésus lui-même,
nous mettent en garde contre la tradition humaine qui souvent déforme, ou
même contredit la Parole de Dieu.
Voyez Matthieu 15:3,6 ; Marc 7 : 8,
9,13 ; Colossiens 2 : 8.
La tradition est comme un sable mouvant, alors que la Bible est un roc inébranlable pour notre foi. La vérité ne
change pas, mais c'est normal pour
l'erreur de changer.
Jésus a dit : «Celui qui me rejette et qui
ne reçoit pas mes paroles a son juge ;
la parole que j'ai annoncée, c'est elle
qui le jugera au dernier jour» (Jean 12 :
48).
Le livre de l'Apocalypse termine par
une mise en garde solennelle, qui peut
s'appliquer à toute la Bible, envers quiconque ajoute ou retranche quelque
chose à ce qui est écrit. Lisez-la dans
votre Bible (Apocalypse 22 :18,19).
L'interprétation des Saintes Écritures
L'église Catholique dit qu'elle a, seule,
la charge d'interpréter la Bible. Le clergé et les fidèles doivent comprendre la
Bible dans le sens que le Magistère
vivant de l'église l'interprète. Ces interprétations doivent s'accorder avec les
décisions conciliaires, les écrits des
Pères de l'église et la tradition.
Les chrétiens évangéliques savent que
le Saint-Esprit est celui qui peut nous
faire connaître les pensées de Dieu.
Lisez par exemple : 1 Corinthiens 2 :
12-16 ; 2 Timothée 3 : 15-17 ; Jean
16 :13.
De plus, il y a trois lois fondamentales
d'interprétation des Saintes Écritures :
1. Rien que la Bible - s'approcher de
la Bible sans idée préconçue.
2. Toute la Bible - un verset peut faire
une hérésie, toute la Bible est la
vérité. «La somme de ta Parole est
la vérité» (Psaume 119 : 160 version Darby). Un texte hors contexte ne peut être qu'un prétexte.
3. La Bible par la Bible - La Bible est
à elle-même sa première interprète. Un texte qui nous paraît
obscur est éclairé par d'autres
textes qui parlent du même sujet.
Si le sens littéral a du sens, ne
cherchez pas un autre sens, vous
risqueriez d'arriver à un non-sens
et un contre sens, faisant dire à la
Bible, ce qu'elle ne veut pas dire,
et ne pas lui faire dire, ce qu'elle
veut dire.
Le clergé
Selon l'église catholique, le pape, les
évêques et les prêtres sont les représentants de Dieu qui ont le pouvoir de
pardonner les péchés.
Les chrétiens évangéliques croient,
avec la Bible, que le pardon du pécheur
repentant est accordé par Dieu,
moyennant la foi dans la Personne et
l’œuvre du Seigneur Jésus (Actes 10 : 43
; 13 : 38,39 ; 26 : 17,18).
Pour le chrétien qui a péché, l'apôtre
Jean écrit : « Si nous confessons nos
péchés, il (Dieu) est fidèle et juste pour
nous les pardonner et pour nous purifier
de toute iniquité... Si quelqu'un a péché,
nous avons un avocat auprès du Père,
Jésus-Christ le juste » (1 Jean : 1 : 9 ;
2 : 1).
Chaque croyant a le privilège de s'approcher de Dieu sans intermédiaire
humain. «II y a un seul médiateur
entre Dieu et les hommes, JésusChrist homme» (1Timothée 2 : 5).
«Il est toujours vivant pour intercéder en faveur de ceux qui s'approchent de Dieu par lui» (Hébreux 7 :
25).
Le Nouveau Testament enseigne
clairement que le Seigneur Jésus
est le seul souverain sacrificateur
(ou : grand prêtre) de son peuple.
Son sacerdoce n'est pas transmissible (Hébreux 4 : 14-16 ; 7 : 23-28).
D'autre part, tous les vrais chrétiens sont sacrificateurs (ou
prêtres) avec le privilège d'offrir à
Dieu des sacrifices de louange et
d'adoration (1 Pierre 2 : 5 ; Hébreux
13 : 15).
La messe
L'église catholique définit la messe
comme étant un sacrifice non sanglant dans lequel Jésus-Christ,
contenu dans les espèces du pain
et du vin, s'offre sur l'autel à Dieu
par les mains du prêtre. De plus,
l'église prétend qu'après la consécration l'hostie est le vrai corps de
Jésus-Christ, et que dans le calice
il y a son vrai sang. C'est le dogme
de la transsubstantiation qui a été
défini par le Concile de Trente au
16ème siècle.
Au cours des siècles, le simple
mémorial de la personne et de
l’œuvre du Seigneur Jésus a été
tellement déformé qu'il est devenu
méconnaissable dans beaucoup
d'églises qui ont abandonné la
simplicité du christianisme biblique.
Que dit l'Écriture? Elle affirme
qu'un sacrifice non sanglant est
sans valeur pour effacer les péchés, car «sans effusion de sang il
n'y a pas de pardon » (Hébreux 9 :
22). Jésus-Christ peut-il être sacrifié de nouveau ? Voici les déclarations de la Parole de Dieu qui sont
claires : «Christ ressuscité des
morts ne meurt plus, la mort n'a
plus de pouvoir sur lui... il est mort
une fois pour toutes » (Romains
6 : 9,10). «Il a paru une seule fois
pour abolir le péché par son sacrifice... Christ s'est offert une seule
fois pour porter les péchés» (Hébreux 9 : 26,28 ; voyez aussi
(Hébreux 7 : 26,27 ; 9 : 12 ; 1 Pierre
3 :18).
La messe est une déformation de
la cène, appelée aussi le Repas
2
du Seigneur, où Jésus a dit: «Ceci est
mon corps... ceci est mon sang... Faites
ceci en mémoire de moi (Matthieu 26 :
26-28 ; Luc 22 : 19, 20). C'est un langage métaphorique, ou imagé, comme
lorsque le Seigneur a dit: «Je suis la
porte... Je suis le chemin». Aujourd'hui,
un homme peut dire en montrant une
photo de son épouse : C'est ma femme!
Chacun comprend sans ambiguïté.
Cette autre parole de Jésus : «Celui qui
mange ma chair et qui boit mon sang»
n'a rien à voir avec le Repas du Seigneur. Elle a été prononcée dans un
contexte tout à fait différent, où nous
voyons que «manger sa chair et boire
son sang» sont synonymes de croire en
lui et en son œuvre rédemptrice. (Comparez Jean 6 : 51-54 et les versets 40,
47.) Jésus a pris soin de préciser: «Les
paroles que je vous ai dites sont esprit
et vie» (Jean 6 : 63), pour indiquer qu'il
fallait les comprendre dans un sens
spirituel. Pour bien saisir ce que Jésus
a voulu dire, il faut lire attentivement
tout ce qu'il a réellement dit. Il est recommandé de lire en entier ce chapitre 6
de l'Évangile de Jean, et de ne pas
seulement en extraire des paroles hors
contexte.
Les sacrements
L'Église catholique a institué sept sacrements qui sont, d'après sa propre
définition, «des signes sensibles pour
nous donner la grâce».
C'est en vain qu'on cherche dans le
Nouveau Testament l'idée même d'un
sacrement ou d'un rite transmetteur de
grâce. Ni rites, ni mérites ne peuvent
nous obtenir le salut.
La Bible ne nous présente pas un salut
sacramentel, mais spirituel. La grâce de
Dieu est reçue par un acte de foi dans
la Parole de Dieu et la Personne du Fils
de Dieu (Jean 3 : 16, 36 ; Romains 10 :
9-10 ; Galates 3 :22 ; Éphésiens 2 :
8,9). La grâce signifie simplement une
faveur imméritée que Dieu accorde à
quiconque reconnaît sa culpabilité et
son indignité.
Le baptême
En réponse à la question «Qu'est-ce
que le Baptême ?». Le catéchisme
catholique donne la définition suivante :
«Le baptême est un sacrement qui
efface le péché originel, nous fait chrétiens, enfants de Dieu et de l'Église, et
héritiers du ciel». La Bible ne parle pas
du «péché originel» comme d'une
tache, ce qui laisserait sous-entendre
quelque chose de superficiel, mais, au
contraire, elle nous montre que le problème de l'homme est plus profond ; il
vient du cœur (Genèse 6 : 5 ; Jérémie 17 :
9 ; Matthieu 15 : 19).
Comment devenir enfant de Dieu ?
Voici ce que dit l'apôtre Paul en
s'adressant à des croyants : «Vous êtes
tous fils de Dieu par la foi en JésusChrist» (Galates 3 : 26). L'apôtre Jean
enseigne aussi, dans le prologue de
son Évangile, que c'est en recevant
Jésus-Christ par la foi qu'on devient
enfant de Dieu (Jean 1 : 12,13).
Qui doit être baptisé ? Dans les évangiles et dans le livre des Actes des
apôtres nous voyons que ce sont les
croyants qui étaient baptisés, après
avoir accepté l'Évangile (Voyez : Marc
16 : 15,16 ; Actes 2 : 41 ; 8 : 12,36-39 ; 18 :
8).
Comment et pourquoi être baptisé ? Le
dictionnaire Larousse dit que le mot
baptême vient du grec baptizein qui
signifie immerger.
En écrivant aux chrétiens de Rome,
l'apôtre Paul s'exprime ainsi : «Ignorezvous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort
que nous avons été baptisés ? Nous
avons donc été ensevelis avec lui par le
baptême en sa mort, afin que, comme
Christ est ressuscité des morts par la
gloire du Père, de même nous aussi
nous marchions en nouveauté de vie»
(Romains 6 : 3,4).
Le Chanoine Crampon, traducteur catholique de la Bible, dit ceci dans sa
note explicative sur le texte que nous
venons de lire : «Dans les premiers
siècles, le baptême se conférait par
immersion ; le catéchumène était entièrement plongé dans l'eau, d'où il sortait
aussitôt. Paul ne voit pas seulement
dans ce double rite un symbole extérieur de la mort (suivie de la sépulture)
et de la résurrection (sortie du sépulcre)
de Jésus-Christ; il y attache une signification plus intime : l'immersion, c'est la
mort au péché; c'est le vieil homme,
l'homme selon la nature, qui disparaît
sous les eaux et s'ensevelit comme
dans un sépulcre ; l'émersion, c'est la
naissance de l'homme nouveau, de
l'homme régénéré par l'Esprit-Saint».
En résumé, asperger quelques gouttes
d'eau sur le front d'un nouveau-né n'est
pas le baptême biblique. Lorsque le
baptême est à sa place (après la conversion) et dans sa bonne forme (par
immersion), il retrouve toute sa signification.
L'au-delà
Dans le Premier Testament Dieu a
sévèrement défendu l'invocation
des morts (Lévitique 20 : 6 ; Deutéronome 18 : 10-12). Le Nouveau Testament précise que c'est par le
Seigneur Jésus que nous pouvons
nous approcher de Dieu, parce
qu'il est ressuscité et toujours vivant pour intercéder en notre faveur (Hébreux 7 : 25). C'est aussi
par lui que nous sommes invités à
adresser nos prières et nos actions de grâce (Jean 14 : 13,14 ;
Éphésiens 5 : 20).
Ce qui est particulièrement grave,
c'est que plusieurs titres, donnés
par la Bible au Fils de Dieu, lui ont
été dérobés pour les accorder à
Marie. Par exemple, Jésus seul
est notre avocat auprès du Père et
notre Médiateur (1 Jean 2 : 1 ; 1
Timothée 2 : 5). Au Concile Vatican
II ces deux titres sont donnés à
Marie. Une erreur en entraîne une
autre!
La Bible nous parle du ciel, où les
rachetés seront parfaitement heureux pour l'éternité, et d'un lieu de
perdition et de malheur pour les
perdus. L'église catholique a inventé de toutes pièces un autre
endroit : le purgatoire.
Selon la doctrine catholique, le
purgatoire est un lieu de supplice,
où, avant d'entrer dans le ciel,
doivent souffrir les âmes de ceux
qui sont morts en état de péché
véniel, ou qui n'ont pas satisfait
pour les peines temporelles dues à
leurs péchés.
Nulle part, la Bible ne nous parle
d'une sorte de salle d'attente du
ciel, où les croyants devraient
achever leur purification avant
d'entrer au ciel. La Parole de Dieu
nous montre clairement que c'est
pendant notre vie ici-bas que nous
devons nous mettre en règle avec
Dieu. Après la mort c'est trop tard,
pour toujours trop tard. Le récit du
mauvais riche et de Lazare, par
lequel Jésus a levé le voile de l'audelà est très explicite (Luc 16 : 1931).
D'ailleurs, les Saintes Écritures ne
parlent pas de péchés véniels.
Elles enseignent que le péché3,quel qu'il soit, entraîne la
3
Voir à ce propos la petite étude à cette
adresse
3
mort, la séparation d'avec Dieu et le
jugement (Romains 6 : 23 ; Jacques 1 :
14,15). Le croyant, qui a sincèrement et
entièrement mis sa confiance dans la
personne du Seigneur Jésus, peut avoir
l'assurance que son œuvre à la croix du
Calvaire est suffisante pour le rendre
propre à la présence de Dieu. «Tout est
accompli» (Jean 19 : 30). En parlant
des croyants qui décèdent, la Bible dit:
«Bienheureux dès à présent les morts
qui meurent dans le Seigneur!» (Apocalypse 14 : 13). Au sujet des perdus,
Jésus a dit aux incrédules : "Vous
mourrez dans votre péché; vous ne
pouvez venir où je vais" (Jean 8 : 21).
Le salut
Ce dernier point est le plus important.
Notre éternité en dépend. Autrefois on
entendait souvent: «Hors de l'Église
pas de salut!» Aujourd'hui certains vont
jusqu'à dire : «Dans l'Église plus de
salut!» Ces gens-là se tournent souvent
vers les philosophies orientales, vers
des sectes, ou cherchent dans l'occultisme. Malheureusement, rarement ils
prennent la Bible au sérieux. Ils confondent la religion et le christianisme
biblique. Certains pensent ou disent
tout haut: «Toutes les religions sont
bonnes, pourvu qu'on soit sincère!» Ils
oublient qu'on peut être sincère, mais
sincèrement dans l'erreur... Et finalement perdu pour toujours. Que diriezvous de quelqu'un qui s'informe de la
bonne direction à prendre pour aller
quelque part, à qui l'on répondrait :
«Prends n'importe quel chemin, pourvu
que tu sois sincère!»
D'autres, qui ont aussi le sentiment
d'avoir été trompés par l'église, répètent à tout propos : «Pour autant que tu
ne fasses pas de mal à personne!» Ils
oublient qu'ils ne seront pas jugés pour
le bien qu'ils ont fait, mais pour le mal,
et pour le bien qu'ils n'ont pas fait. Ils
devront admettre leur culpabilité devant
un Dieu qui sait tout et qui ne laisse
rien passer (Hébreux 4 : 13 ; Apocalypse
20 : 11-15).
Enfin, il y a des catholiques non pratiquants qui pensent que Dieu est trop
bon pour punir sa créature, et que,
finalement, tout le monde sera sauvé.
Quelle terrible surprise lorsque ces
gens-là, devront faire face à la réalité
de la sainteté et de la justice de Dieu
qui ne tient pas le coupable pour innocent (Exode 34 : 5-7).
Un fait reste certain, l'église catholique
n'offre aucune certitude de salut. Comment le pourrait-elle ?... Un article du
Concile de Trente dit que «sans révélation spéciale, on ne peut savoir ceux
que Dieu s'est choisis». Thomas
d'Aquin, un des plus grands docteurs
de l'église a écrit: « Nul ne sait s'il est
digne d'amour ou de haine». Pourquoi
cette absence de certitude, alors que
Jésus et les apôtres ont parlé avec tant
de clarté de l'assurance du salut ? (Voir
également à ce propos mon étude sur
le Salut par Grâce) L'église enseigne un
salut par les bonnes œuvres, alors que
la Bible affirme que ce n'est pas par les
œuvres qu'on peut être sauvé, mais par
la foi en Jésus-Christ. Les bonnes
œuvres sont la conséquence et non la
cause du salut (Éphésiens 2 : 8-10 ;
Tite 3 : 4,5,8). Il ne peut y avoir de fruit
avant que l'arbre ne soit planté. La foi
seule sauve, mais la foi qui sauve n'est
jamais seule. Les bonnes œuvres suivent (Jacques 2 : 26). Nos bonnes
œuvres pour le salut?! Dieu les regarde
comme un linge souillé. (Ésaïe 64 : 5b).
L'Évangile nous présente un Sauveur
qui a tout accompli pour que des pécheurs soient sauvés. Il a dit lui-même:
«Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu »
(Luc 19 : 10). Les étapes pour être au
bénéfice de ce si grand salut, c'est
d'abord d'accepter le verdict de la Parole de Dieu, qui vous condamne à
cause de vos péchés, ensuite de vous
repentir en vous tournant vers Dieu par
la foi, puis de recevoir Jésus-Christ
comme votre propre Sauveur et le Seigneur de votre vie. C'est là, l'expérience
que la Bible appelle la Nouvelle Naissance (Jean 3 : 1-12 ; Actes 26 : 18, 19 ; 1
Thessaloniciens 1 : 9).
Certains répliqueront que personne ne
peut être sûr d'être sauvé. La Bible
répond: «La prédication de la croix
est une folie pour ceux qui périssent;
mais pour nous qui sommes sauvés
elle est la puissance de Dieu» (1 Corinthiens 1 : 18). L'apôtre Jean dit: «Je
vous ai écrit ces choses afin que
vous sachiez que vous avez la vie
éternelle, vous qui croyez au nom du
Fils de Dieu» (1 Jean 5 : 13).
Le salut ne se trouve pas dans une
église, ni dans une religion, ni dans des
cérémonies ou dans une philosophie,
mais dans une seule Personne, le Fils
de Dieu lui-même. Pourquoi cher-
C'est pourquoi, l'évangile que
prêche l'église catholique est irrecevable et devenu impropre à la
consommation, elle est un poison
mortel dès lors, qu'elle y a incorporé des corps étrangers qui sont
des poisons pour l'âme. L'Évangile
doit rester pur comme de l'eau de
roche comme à l'origine où il nous
a été transmis par les saints
apôtres et prophètes de Christ.
Il est écrit ceci : "Je m’étonne que
vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés
par la grâce de Christ, pour passer
à un autre Évangile. 7 Non pas
qu’il y ait un autre Évangile, mais il
y a des gens qui vous troublent, et
qui veulent renverser l’Évangile de
Christ. 8 Mais, quand nous–
mêmes, quand un ange du ciel
annoncerait un autre Évangile que
celui que nous vous avons prêché,
qu'il soit anathème ! 9 Nous
l’avons dit précédemment, et je le
répète à cette heure : si quelqu’un
vous annonce un autre Évangile
que celui que vous avez reçu, qu’il
soit anathème !" (Galates 1 : 6-9).
Et encore ceci : "Si quelqu'un vient
à vous et ne vous apporte pas
cette doctrine, ne le recevez pas
dans votre maison et ne lui dites
pas Salut! Car celui qui lui dit salut! Participe à ses mauvaises
œuvres." (2 Jean 10, 11)
Comment être sauvé ?
Jésus est le chemin!
Comment être sûr d'être sauvé ?
Jésus est la vérité!
Comment vivre après qu'on est
sauvé ?
Jésus est la vie!
Samuel L’HERMITTE
cher ailleurs ?
Le Seigneur Jésus a dit: «Je suis le
chemin, la vérité, et la vie. Nul ne
vient au Père que par moi» (Jean 14 :
6).
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