RAPPEL DE 5 ème : les différentes Églises chrétiennes : Église catholique - L’Eglise détient la vérité. - Culte de la Vierge (ce qui est enseigné) et des saints. - sept sacrements* - Le paradis peut être obtenu par la foi où les actions réalisées dans sa vie (= « les œuvres ») . Liturgie Église orthodoxe Contexte : Les réformes apparaissent comme une réponse aux inquiétudes religieuses. Les Hommes au XVI siècle croient en effet que la fin du monde est proche. Ils craignent le « jugement dernier » où tous les hommes devront rendre compte devant Dieu de ce qu'ils ont commis durant leur vie sur Terre. Les Humanistes traduisent du latin les textes religieux en langue courante et les diffusent grâce à l’imprimerie (Bible de Gutenberg : milieu du XV siècle) ce qui la rend accessible à une part plus importante de la population. - La vérité est dans la Bible. - Pas d’intermédiaire entre Dieu et les hommes : les prières ne s’adressent qu’à Dieu. - Que deux sacrements : le baptême et la communion. - Le paradis n’est obtenu que par a foi - Même doctrine que les catholiques. - le pape est le chef de l’Église. - L’autorité du Pape n’est pas reconnue. - Le Patriarche est le chef de l’Église - Les prêtres font vœux de chasteté (ils ne peuvent se marier), d’obéissance et de pauvreté. - Les pasteurs mènent une vie ordinaire. Ils peuvent se marier. - Les prêtres peuvent se marier. - Cérémonies fastueuses Eglises luxueuses. - Le culte et les temples sont très simples - Riches cérémonies dans des Églises. - - Les cérémonies et la Bible sont en latin. - Le culte est dit dans la langue du pays et la Bible est traduite. - Le culte est dit dans la langue du pays et la Bible est traduite . - Doctrine Organisation Églises protestantes Rappel des repères chronologiques à connaître pour le D.N.B. : - 1517 : les thèses de Luther : o En 1517, Luther, un moine allemand proteste contre l’Église catholique et fonde la première Église protestante ou Église réformée. Pour Luther, l’homme est radicalement mauvais, et seule la foi peut le sauver. Pour cela il doit approfondir sa foi en lisant la Bible. Ainsi Luther traduit la Bible en allemand pour que tout le monde puisse la lire. Il critique violemment la hiérarchie (il refuse l’autorité du pape) et la richesse de l’Eglise catholique dans un texte qu’il placarde en 1517 sur un château du Saint Empire Romain Germanique. Pour lui, la Bible est l’unique source de loi. Cette nouvelle Église se diffuse dans le S.E.R.G., puis dans les pays scandinaves et en France. - milieu du XVI siècle (1541) : Calvin à Genève (en Suisse) o * le baptême ; l’eucharistie (la communion) ; la confirmation ; l’onction des malades ; le mariage ; le sacrement de l’ordre (réservé aux clercs) - Le français Calvin se convertit au protestantisme et fonde une Église Protestante à Genève. Il ne condamne pas la richesse, car seule sa mauvaise utilisation est condamnable. Son Église s’enracine facilement dans les régions où l’activité commerciale est importante (ex. Suisse, Provinces Unies, Angleterre) milieu du XVI siècle (1545-1563) : concile de Trente o Les Réformés (= les protestants) ont critiqué violemment l’Église catholique qui réagit : c’est la Contre Réforme (ou Réforme catholique) qui se met en place lors de ce long concile (assemblée d’évêque) de 18 ans. L’Église catholique décide notamment de mieux former ces prêtres et les Evêques doivent rester dans leur diocèse (ensemble de paroisses sous l’autorité de l’évêque dont le cœur est la cathédrale) 1572 : la Saint Barthélemy : o L’élite protestante qui est réunie à Paris à l’occasion du mariage de Henri de Bourbon (le futur Henri IV qui est protestant) avec la fille du roi de France est massacrée par les « Ultras » (= catholiques). Les massacres se répandent dans une vingtaine de villes françaises : plus de 10 000 protestants sont massacrés en France. 1598 : l’Édit de Nantes : o Henri IV qui s’est converti au catholicisme afin d'accéder au trône met fin aux guerres de religion qui ont ravagé la France au XVIe siècle par cet édit (= une loi royale). Le Protestantisme est toléré. La France fait alors figure d’exception : la religion du peuple n’est plus obligatoirement celle du roi. La religion devient une affaire privée, on parle alors de liberté de conscience.