EXERCICE I : À PROPOS DES ACIDES CHLORHYDRIQUE ET ETHANOIQUE Polynésie 2008 1. Mickaël s’interroge à propos des acides… 1.1. Un acide selon Brønsted est une espèce chimique capable de céder un proton H+. 1.2. HCl(aq) + H2O(l) = CH3COOH(aq) + H2O(l) H3O+(aq) + Cl–(aq) = H3O+(aq) + CH3COO–(aq) 2. Mickaël réfléchit à l’interprétation de ces résultats… 2.1. [H3O+(aq)]éq = 10–pH Acide chlorhydrique : [H3O+(aq)]éq = 10–2,0 = 1,0×10–2 mol.L-1 Acide éthanoïque : [H3O+(aq)]éq = 10–3,4 = 4,0×10–4 mol.L-1 2.2.1. Équation de la réaction HA(aq) + n(HA) en mol H2O(l) = H3O+(aq) n(H2O) n(H3O+) en mol en mol + A–(aq) n(A-) en mol État Avancement Initial 0 c.V Excès 0 0 En cours x c.V – x Excès x x Final xf c.V – xf Excès xf xf xmax c.V – xmax =0 Excès xmax xmax final si totale n H 3O xf 2.2.2. = x max x max éq 10 pH .V 10 pH c.V c 1, 0.10 2 = 1,0 1, 00.10 2 103,4 Solution S2 : = = 4,0×10–2 1, 00.102 La réaction entre l’acide chlorhydrique et l’eau est totale ( = 1), par contre celle entre l’acide éthanoïque et l’eau est très limitée ( << 1). 2.3. Solution S1 : = 3.Mickaël veut connaître le comportement des solutions par rapport à la dilution. 3.1. Solution mère : C0 , V0 Solution fille : C, V = 100 mL On veut diluer 10 fois la solution, soit C = C0/10 Au cours d’une dilution la quantité de matière de soluté se conserve : C.V = C0.V0 On a donc V0 = V / 10 = 10,0 mL À l’aide d’une pipette jaugée de 10,0 mL munie d’un pipeteur, on prélève le volume V0 de la solution mère que l’on verse dans une fiole jaugée de 100 mL. On ajoute de l’eau distillée au 2/3 environ et on agite. On complète ensuite avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge. 3.2. Calculons la concentration des ions oxonium après dilution pour chaque solution. [H3O+(aq)]éq = 10–pH Solution S1 diluée : [H3O+(aq)]éq = 10–3,0 = 1,0×10–3 mol.L-1 Solution S2 diluée : [H3O+(aq)]éq = 10–3,9 = 1,3×10–4 mol.L-1 Dans la solution S1, après dilution, la concentration des ions oxonium a bien été divisée par 10, ce qui n’est pas le cas pour la solution S2. 3.3. L’expression obtenue en 2.2.2. reste valable. τ = Après dilution τ= 10 pH c 103,9 = 0,13 ( > 4,0.10–2 avant dilution) 3 10 La valeur de a augmenté, donc déplacement de l’équilibre dans le sens direct. 1. Réactions totales ou partielles ? 1.1. Un acide au sens de BrØnsted est une espèce chimique capable de céder un proton H+. O 1.2. CH2 OH Cl 1.3. Groupe carboxyle caractéristique de la famille acide carboxylique C Solution S1 d’acide monochloroéthanoïque : c1 = c1 = n1 m et n1 = 1 V1 M1 alors c1 = m1 M1.V 1 0, 945 = 1,0010–2 mol.L-1 94, 5 1, 00 Solution S2 d’acide chlorhydrique : c2 = n2 V2 1, 00 103 = 1,0010–2 mol.L-1 0,100 Les deux solutions possèdent la même concentration en soluté apporté. c2 = AH(aq) + 1.4.1. Équation chimique Avancement État du système (en mol) État initial 0 c.V État en cours de x(t) c.V – x(t) transformation État final xf c.V – xf État d’avancement xmax c.V – xmax maximal 1.4.2. n(H3O+(aq))f = xf = [H3O+(aq)]f.V or [H3O+(aq)]f = 10–pH n(H3O+(aq))f = 10–pH.V 1.4.3. = xf x max H2O(l) = H3O+(aq) Quantités de matière (en mol) 0 pH 10 .V c.V 10pH = c = 0 x(t) xf xf xmax xmax xf : avancement final (ou à l’équilibre), xf = 10–pH.V d’après la question 1.4.2. si la réaction est totale c.V – xmax = 0 A–(aq) x(t) xmax : avancement maximal si la réaction est totale 1.4.4. + soit xmax = c.V 1.4.5. Solution S1 : 10 pH1 1 = c1 1 = Solution S2 : 10 pH2 2 = c2 102,0 = 1,0 2 = 1, 00 102 102,5 = 0,32 1, 00 102 1.4.6. 2 > 1 La réaction entre l’acide chlorhydrique et l’eau est totale, alors que la réaction entre l’acide monochloroéthanoïque et l’eau est limitée. On peut dire que l’acide chlorhydrique est plus réactif avec l’eau que l’acide monochloroéthanoïque. . PROPOS DE LA LUMIÈRE 1. PREMIÈRE EXPÉRIENCE 1.1. Le phénomène mis en évidence dans cette expérience est la diffraction. Par analogie avec la diffraction des ondes mécaniques, on peut dire que la lumière possède un caractère ondulatoire. 1.2.1. En l'absence du phénomène de diffraction, le rayon lumineux se propagerait en ligne droite. En réalité, après passage par la fente fine, la lumière se propage en formant des cônes lumineux qui forment des taches sur l'écran. L’angle représente la demi-largeur angulaire de la tache centrale de diffraction. 1.2.2. s’exprime en radians (rad) longueur d’onde s’exprime en mètres (m) a largeur de la fente s’exprime en mètres (m). 1.2.3. Plus la largeur a de la fente est petite, plus l’écart angulaire est grand (cf. relation (1)). La largeur de la tache centrale augmente. 1.3. Dans le triangle (ABC), rectangle en B on a tan = = 2.D 1.4. = 2 = car est petit D A relation (2) 2.D et = C B λ a λ a 2.D 2..D Soit a = d’où a= = 2 633 10-9 3,00 = 1010–5 m -3 38 10 2. DEUXIÈME EXPÉRIENCE 2.1. La lumière émise par le laser est monochromatique. Elle contient une seule radiation lumineuse de longueur d'onde dans le vide = 633 nm. Ne pas en dire trop dès le début, des questions suivent derrière… c 2.2.1. c = . donc v = 3,00 108 v= = 4,741014 Hz 9 633 10 2.2.2. Une onde lumineuse est caractérisée par sa fréquence . Celle-ci ne change pas quelque soit le milieu de propagation. 2.3. Les longueurs d’onde dans le vide du spectre visible vont de 400 nm (le violet) à 800 nm (le rouge). Si < 400 nm: domaine des ultraviolets et si > 800 nm : domaine des infrarouges. 2.4. L’indice de réfraction du verre pour la fréquence de l’onde utilisée est n = 1,61. 2.4.1. Dans un milieu dispersif, la célérité v dépend de la fréquence de l’onde. Or l'énoncé indique c n = , c étant constante si v varie alors l'indice de réfraction n varie. v v 2.4.2. D’après la relation de la question 2.2.1. ’ = avec v célérité de la lumière dans le verre. c c c c Or n = soit v = Il vient : ’ = et = (cf. 2.2.1.) donc ’ = n v n. n 9 633 10 = = 39310–9 m = 393 nm. 1,61 2.5. On obtient une figure colorée allant du violet au rouge (couleurs de l'arc en ciel), c'est le spectre de la lumière blanche. 2.6. La déviation d augmente quand la longueur d’onde diminue, comme Rouge > Bleu donc dRouge < dBleu. déviation dRouge Lumière blanche prisme FIGURE N°3 dBleu écran