
to mental disorders. Concerning burden and costs there is gain to conclusion that all mental
disorders by their diagnostic definition are impairing and disabling, and the source of
subjective suffering and disruption. A specific problem is emerging : the bulk of the total
health economic costs of mental disorders is not in direct health care costs but in indirect costs.
Every year, in Europe, mental disorders cost almost 300 billion Euro in total costs, but the
majority of this cost 132 billion Euro is related to indirect costs : sick leave days, early
retirement, premature mortality and reduced work productivity due to mental health problems.
Let say also that drug treatment cost – as the most frequent type of treatment applied, only
accounts for 4 % of the total costs of mental disorders.
On peut aussi tenter, dans un pays particulier, d’estimer l’importance des investissements
financiers consentis dans ce pays, pour un problème particulier – comme la Santé –
comparativement au coût que représente ce problème pour la société, en terme de DALYS.
On peut ainsi s’intéresser à l’investissement financier global, d’une part, et, d’autre part, aux
contributions des divers secteurs de la société, à ces investissements. Si l’on recherche,
comme je l’ai fait, au niveau de l’Observatoire Européen des Statistiques qui s’appelle
l’EUROSTAT, on y apprend que les dépenses publiques, pour l’année 2002, par exemple, de
la Santé, représentent, en Belgique, 6,9.1 % ISY A PRECISER SPV du PIB. Tout
récemment, comme je vous l’ai déjà mentionné, la Commission Européenne, au niveau de sa
Direction Générale « Santé et Protection du Consommateur » s’est intéressée à la façon dont
on pourrait implémenter le Plan d’Action de l’OMS. Ce document est intitulé « Improving the
Mental Health of the Population : Towards a Strategy on Mental Health for the European
Union ». Dans ce document, on trouve l’importance de l’investissement financier de chaque
pays, en faveur de la Santé Mentale, dans le cadre global de la Santé Publique. En Belgique,
cette partie réservée à la Santé Mentale, représente 6 % de l’ensemble des dépenses en
matière de santé. A titre de comparaison, d’autres pays, comme le Luxembourg, l’Angleterre,
la Suède, l’Allemagne, la Hollande, le Danemark, et même la Lituanie, consacrent nettement
plus, pratiquement le double, puisqu’on arrive à des taux de 12%. Enfin, un dernier chiffre est
intéressant à connaître : l’importance du poids à supporter par la société, eu égard aux
maladies et, en particulier, les maladies mentales. Un travail très minutieux a été fait tout
récemment, par le MENTAL HEALTH ECONOMICS EUROPEAN NETWORK 1, intitulé
« FINANCING ARRANGEMENTS FOR MENTAL HEALTH CARE IN WESTERN
EUROPE ». Les experts sont relativement d’accord sur le fait que le poids du aux maladies
mentales représente, dans les pays d’Europe Occidentale, près de 20 % du poids global à
supporter du fait de l’ensemble des problèmes de santé. Rappelons que seuls 6 % de l’argent
public pour la santé, sont réservés à la santé mentale, en Belgique…
Si l’on veut se faire une idée des investissements en Recherche en Santé Mentale, l’exercice
devient beaucoup plus difficile car, comme je l’ai déjà signalé, on ne dispose pas en Belgique,
ni d’ailleurs dans les pays voisins, de relevé exhaustif de ces travaux. On peut tenter de se
faire une idée, approximative sans doute, mais indicative, en se basant sur un travail qui vient
d’être réalisé par nous-mêmes, en collaboration avec le Prof. De Ruyver de l’université de
Gand et le Prof. Casselmann de la KUL, dans le domaine des drogues. Ce travail, financé par
le Service Public de la Recherche Scientifique, est intitulé « La Drogue en chiffres, en
Belgique ». Il a nécessité deux années d’inventaire minutieux, en collectant l’ensemble des
fonds alloués aux problèmes de drogues, en Belgique, au niveau des dépenses publiques. Ces
données ont ensuite été validées par l’Observatoire Européen des Drogues à Lisbonne, dans
un rapport général intitulé « Public expenditure on drugs in the European Union 2000-2004 »
.
EMCDDA – Strategies and Impact Programme, July 2004