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CR de la Commission Technique du 04/02/2004
Dans un premier temps et compte tenu de l'urgence de remettre un avis
pour le lendemain, la commission procède à une relecture du projet
d'arrêté. Il ressort de la discussion que la méthodologie du ministère est
finalement acceptable, qu'il n'y a pas d'ambiguïtés sur les différents types
de forfaits, en tout cas pour ce qui concerne l'hospitalisation de jour. Par
contre, la commission n'arrive pas à s'entendre sur le contenu de
l'hospitalisation de nuit. En effet, selon Alain Nicolet qui dispose d'un tel
service, l'hospitalisation de nuit ne trouve sa pleine efficacité qu'à la
condition qu'une infirmière coordinatrice puisse assurer, le jour, un relais
avec les patients et effectuer souvent des démarches et des formalités. A
ce poste de jour, s'ajoute une période opérationnelle qui va de 18 heures à
22 heures au cours de laquelle se joue la prise en charge des patients.
Enfin, de 22 heures à 8 heures du matin, la permanence de nuit n'est pas
différente de celle qui est nécessaire pour l'hospitalisation temps plein.
On pourrait imaginer que cette permanence puisse être assurée plus
globalement pour l'ensemble de la structure, ce qui éviterait de prévoir,
comme dans le cahier des charges proposé, un temps infirmier prohibitif.
La discussion s'engage également à propos du personnel intervenant dans
les programmes thérapeutiques. Il est souligné que l'aide médico
psychologique est pris comme intervenant potentiel dans ces services,
alors même qu'il n'est pas reconnu comme aide soignant dans les services
d'hospitalisation à temps compet. C'est un précédent qui pourra sans
doute être exploité ultérieurement.
La présence dans cette équipe d'un moniteur de sport s'avère
indispensable.
Concernant les praticiens, la commission s'interroge sur leurs statuts
lorsqu'ils participent aux programmes thérapeutiques. Après relecture
d'une version ante du projet, il apparaît clairement maintenant qu’il ne
s'agit pas des psychiatres de l'établissement qui restent les référents du
patient et n'apparaissent pas dans ce texte. En effet, le ministère ne veut
pas régler clairement la façon dont les psychiatres libéraux de
l'établissement pourront facturer des honoraires au cours du programme.
La solution probable se situera dans le cadre d'une traçabilité des actes
qui seront facturés pour chaque intervention mais sans pour autant que
celles-ci puissent se justifier quotidiennement….
L'UNCPSY soulignera néanmoins l'importance de la rémunération des
psychiatres qui doit être suffisante pour s'assurer de leur implication dans
la création de ces services et pour leur pérennité.
La discussion s'engage ensuite sur le cahier des charges. Le rappel du
cadre juridique ne pose pas de problèmes particuliers. Néanmoins, on
peut souligner que les procédures de dépôt de dossiers restent
indispensables à suivre et que la réalité des autorisations repose