Sociologie – Claude Thiaudière
Cours d’Inès Masmoudi. PCEM2 2009-2010.
o Age.
o Sexe.
o Lieu de résidence (Paris, province).
o Etat civil (marié, célibataire, veuf).
- Il ne retient que les relations vérifiées :
o Taux social croît avec l’âge.
o Corrélation plus forte chez les hommes que les femmes.
o Corrélation plus forte pour les célibataires et veufs que les personnes mariées.
o Le taux de suicide est plus important à Paris qu’en Province.
o Lien avec religion : taux plus important chez les individus d’origine protestante et athées
que chez les individus d’origine catholique ou juive.
- Attention il n’appelle pas cela des causes mais des corrélations : cela influe par sur le suicide mais
sur le taux de suicide.
- Il construit son travail sociologique à partir de ces corrélations : si on avait à faire à une simple
additions de ces suicides de manières individuelle et aléatoires, Durkheim ne pourrait pas trouvé
de corrélations entre faits sociaux et taux de suicide.
- Taux de suicide et intégration sociale.
- Le taux de suicide varie selon le niveau d’intégration des individus dans une société.
- Intégration : unité sociale dans laquelle l’individu est insérées (famille, religion, politique, vie
professionnelle, etc.).
- A l’inverse, pour Emile Durkheim, l’anomie, la perte de règles collectives, crée les conditions
d’une dérégulation (individualisation) : divorce, célibat, sans religion, etc.
3. Les règles de la méthode sociologique
- One ne doit expliquer un fait social que par d’autres fais sociaux.
- Ou méthodologiquement : on ne peut corréler des variables que si et seulement si elles sont de
même nature.
- Exemple : on peut très facilement corréler un caractère psychologique à un fait social. Cependant
ce ne sont pas des caractères de même nature. Il faut utiliser que des variables qui restent dans
le même espace disciplinaire.
4. Quelques constantes contemporaines sur le taux social de suicide
- Un phénomène plus urbain que rural.
- Le suicide épargne plus les catégories socioprofessionnelles les plus aidées et concerne plus
sociologiquement les catégories socioprofessionnelles rurales.
- Le taux de suicide actuel varie avec la situation familiale.
- Plus fréquent avec l’âge. Il y aune augmentation plus importante du taux social de suicide chez
les jeunes.
- Plus fréquent chez les hommes et moins marqué sociologiquement chez les femmes.
- Quelques évolutions historiques des statistiques sur le suicide.
- Le taux de suicide augmente dans les catégories sociales les plus démunies.
- Forte augmentation du suicide des plus jeunes.