III. ANALYSE D’HYBRIDATIONS (croisements expérimentaux)
Objectif : Comprendre le mode de transmission des caractères =
Dénombrer et localiser les gènes impliqués =
Déterminer les GENOTYPES à partir des PHENOTYPES.
Deux protocoles utilisés :
CROISEMENT SIMPLE :
Croiser 2 PARENTS P1 et P2, (leurs gamètes bien sûr !),
différents par 1 ou plusieurs caractères, (choisis et mesurables),
de souche ou lignée PURE = HOMOZYGOTE pour ce(s) caractère(s).
→ Etude statistique des PHENOTYPES à la descendance pendant une ou plusieurs
générations. Nous nous limiterons à la première génération dite F1.
NB. Lignée dite « SAUVAGE » : phénotype d’origine = le plus répandu.
Lignée dite « MUTANT » : phénotype dérivé = après mutation.
Allèle « DOMINANT » ou déterminant : il s’exprime dans le phénotype.
Allèle « RECESSIF » ou inactif : il ne s’exprime dans le phénotype que si l’individu est
homozygote pour cet allèle (double récessif).
TEST-CROSS :
Croiser un individu dont on ne connaît pas le génotype,
Avec un individu double récessif pour les caractères choisis.
L’individu récessif pour un gène, ne produit que des gamètes porteurs de l’allèle récessif. A la
fécondation, ils ne sont pas déterminants. Le phénotype des descendants révèle donc les
gamètes produits par l’individu à identifier.
A. TRANSMISSION D’UN SEUL CARACTERE = MONOHYBRIDISME
Rappel chez Sordaria, champignon haploïde (TP).
1. CROISEMENT SIMPLE chez la Drosophile, insecte diploïde.
Caractère choisi : La longueur des ailes.
2 phénotypes possibles :
[ Long ] = sauvage.
[ vestigial ] = mutant.