Adopter une notation spécifique
Double notation pour les dictées (Nbr de fautes à la dictée précédente par
rapport à la présence : note positive)
Faire que des demi dictée, en le laissant s’arrêter à mi chemin pour bien se relire
et se concentrer sur un texte plus courte
Ne pas seulement corriger les fautes, mais les analyser avec lui pour qu’il puisse
les comprendre et ne pas les renouveler.
Ne pas pénaliser les fautes d’orthographe faites dans les travaux autres que la
dictée (rédaction, interrogation de sciences ou d’histoire géographie : la note
d’histoire doit noter les connaissances en histoire, et non continuer de
sanctionner la dyslexie.
Privilégier autant que possible l’expression de l’enfant par oral
(interrogations, exposés..) directement ou par l’enregistrement sur bandes
magnétiques.
Chercher avec l’enfant ce qui le bloque sur une difficulté répétitive.
Accepter avec indulgence de devoir répéter plusieurs fois les mêmes choses.
Eviter de le mettre en situation d’échec devant les camarades (lecture à vois
haute, écrire au tableau..)
Favoriser le plaisir de l’écrit et de la lecture : proposer des textes ou des livres
agréables, dans des domaines d’intérêt de l’enfant, entreprendre une
correspondance écrite avec des partenaires extérieurs.
Permet d’investir le monde de l’écrit comme porteur de sens, de savoir,
de plaisir, d’intégration et d’autonomie, et non de le subir comme objet de
labeur imposé et inutile.
Eviter le recours au dictionnaire pour compenser les méconnaissances
orthographiques de l’enfant : la consultation d’un dictionnaire met en jeu des
opérations (lecture rapide de mots isolés, analyse précise des séquences de
lettres et ordonnancement simultané selon un ordre alphabétique plus ou
moins mal intégré, comparaison avec une image mentale orthographique..)
qui justement sont souvent lentes et problématiques pour l’enfant
dyslexique ; le dictionnaire est un bon outil pédagogique, mais on ne le
recommandera pas chez l’enfant dyslexique qu’après en avoir très bien
expliqué l’usage et vérifié qu’on ne le noie pas ainsi plus qu’on ne l’aide.
Eviter les situations entraînant une perte des repères spatiaux fragiles
(Exemple : Changement inopiné de place ou de disposition :
la droite, c’est le
côté où Benjamin est assis, la gauche c’est là où Léa est assise ».
Multiplier les activités sans interventions de l’écriture : travaux manuels,
musique, dessin, sport, expression corporelle, théâtre, photographie, film
vidéo, …
Aider l’enfant à organiser son travail dans le temps et l’espace, à le planifier, à
gérer lui-même ses apprentissages..