Article source anglophone : http://www.dyslexia.com/articles/king2006.pdf Un programme sans prise de médicaments aide les gens à dépasser leurs troubles de l'apprentissage A la source de la dyslexie... Clinton Pazdzierski avait tendance à consulter ses collègues très souvent pour cause de son écriture illisible. « Je savais que j'avais des difficultés au travail, et c'était devenu un réel problème. J'avais beaucoup de difficultés au niveau de l'écriture et de la compréhension de texte. » C'était quelque chose contre lequel il se battait depuis son enfance et avait fini par développer des moyens de masquer ce souci. « je me souviens avoir été voir avec mes parents un spécialiste du langage qui leur avait dit que j'avais beaucoup de difficultés pour certaines tâches, mais beaucoup de facilités pour d'autres (contrairement à la plupart d'autres jeunes de mon âge). » Mais avec son travail en tant qu'adulte, « c'est arrivé à un point où ils étaient prêts à me renvoyer si je ne faisais pas quelque chose ou que je ne changeais pas. » Pazdzierski s'est évalué et a découvert qu'il était dyslexique, un trouble de l'apprentissage similaire à un Trouble Déficitaire de l'Attention. Après des recherches effectuées sur Internet, il a découvert la Dyselxiability Inc qui offre le programme Davis, une correction de la Dyslexie sans prise de médicaments, qui travaille à la source du problème, plutot que juste travailler les symptômes, et montre la dyslexie comme un don parce que les gens concernés sont très créatifs et intelligents. « ça a pris 1 semaine et ça a tout changé directement. » dit Pazdzierski. « mon écriture a tellement changé en 4 jours que mon entourage a cru que j'avais pris des cours d'écriture, et ma compréhension à la lecture s'est améliorée. » Il a réalisé que son écriture, anciennement illisible, était une manière de masquer les fautes d'orthographe et masquer son inaptitude à écrire les lettres dans leur forme correct. La plupart des professionnels et des commerçants hésitent à discuter ouvertement de tels sujets comme la difficulté d'apprentissage, par peur de perdre leur travail ou occasion d'évoluer, dit Renée Figlarz, elle-même dyslexique et la première à s'être certifié facilitateur Davis au Québec. Elle était également la première à apporter un programme français en Amérique du Nord, utilisant le matériel Dyslexique de France. « Nous sommes toujours sur la voix du changement d'une dyslexie handicapante vers une nouvelle capacité qu'offre la dyslexie. » dit Figlarz au bureau de Dyslexiability qu'elle a ouvert il y a 2 ans dans le sud-ouest de l'Angleterre. « Tellement de gens viennent ici pour avoir une promotion et faire ce qu'ils peuvent pour avancer », dit le formateur marketing. « Ce programme est le saut de départ pour donner aux clients des outils afin d'atteindre leurs buts. » Selon « Statistics Canada », 1 personne sur 10 a des difficultés d'apprentissage, 22% ont de faibles compétences littéraires et 24% ont seulement les bases en savoir écrire et mathématique. On a demandé à Figlarz si, ce que le dirigeant de Montreal Canadiens, Jacques Demers, s'est révélé l'automne dernier comme étant illettré, a encouragé d'autres personnes en difficultés d'apprentissage à chercher de l'aide. Elle a répondu : « Les gens ne l'ont pas mentionné lui en particulier, mais j'espère qu'il a influencé des personnes! » Aujourd'hui est le jour de l'ABC Canada Family Literacy. Source : http://www.dyslexia.com/articles/king2006.pdf