Nouvelle-France, paye leurs dépenses d’installation et leurs dots. Elles ont contribué au
développement de la colonie en fondant des familles stables.
La vie du fermier
Quand le colon avait fini de défricher sa terre, il devait se mettre au travail pour faire de
l’agriculture. Il devenait un fermier. La ferme aidait les gens à se nourrir. Ainsi, le fermier faisait
pousser toutes sortes de fruits et légumes. Le blé, avec lequel on faisait du pain, était la céréale la
plus importante en Nouvelle-France. Le pain était cuit dans un gros four dehors. Mais on faisait
pousser aussi du maïs, de l’orge, de l’avoine et du tabac. Sur la ferme, il y avait également des
cochons, des vaches, des chevaux, des moutons, des chèvres et des poules. De cette façon, les
gens pouvaient manger de la viande et avoir du lait et de la crème fraîche.
Par ailleurs, les fermiers devaient être débrouillards et fabriquaient beaucoup de choses eux-
mêmes. Ils fabriquaient des outils rudimentaires pour mieux faire leur travail. Les femmes
cousaient des vêtements faits avec de la laine ou du lin. Elles utilisaient aussi des peaux
d’animaux. Ils fabriquaient également leurs meubles à la main. Les fermiers ne faisaient pas tout
eux-mêmes cependant. Parfois ils achetaient des choses qu’ils ne pouvaient pas faire. Par
exemple, on achetait de la mélasse, certains tissus, des épices, des chaudrons et des poêles. Aussi,
ils importaient de France des poteries et des ustensiles de cuisine.
Les habitants construisaient leur maison eux-mêmes. Une maison de ferme mesurait en moyenne
8 X 6 mètres. Il y avait normalement une ou deux pièces séparées au milieu par un foyer qu’on
utilisait pour faire cuire la nourriture et pour chauffer la maison. On accrochait souvent des objets
religieux sur les murs de la maison. Le toit de la maison était fait en chaume ou en bardeaux de
cèdre. Il avait la forme d’un prisme triangulaire. De cette façon, la neige ne pouvait pas
s’accumuler sur le toit.
Les métiers
Au 17 ème siècle, les colons français n’étaient pas tous des fermiers. Beaucoup d’entre eux
avaient un travail différent qui rendait la vie un peu plus facile à tous. Il y avait des colons qui
avaient comme métier de fabriquer des choses. Par exemple, l’armurier fabriquait des armes. Le
briquetier fabriquait des briques, tandis que le charron fabriquait des roues et des charriots. Le
cordonnier fabriquait des chaussures et le tailleur d’habit faisait des habits.
Il y avait des gens qui s’occupaient de la santé des colons. L’apothicaire préparait les
médicaments. Le médecin soignait les personnes tandis que la sage-femme aidait les femmes à
donner naissance à leur bébé.
D’autres colons pratiquaient des métiers dans le domaine de la nourriture. Le boucher préparait et
vendait la viande. Le boulanger faisait cuire le pain et le vendait. Le cuisinier faisait la cuisine. Le
meunier s’occupait du moulin tandis que le farinier vendait de la farine. D’autres personnes
faisaient des choses qu’on a besoin pour cuisiner. C’était le cas du chaudronnier qui faisait des
chaudrons, et du coutelier qui fabriquait des couteaux.
Il y avait d’autres métiers également, comme celui du juge qui rendait la justice ou celui du
notaire qui rédigeait les contrats. Il y avait le marchand qui avait un commerce quelconque ou le
forgeron qui travaillait le métal. Tous ces colons pratiquant ces différents métiers ont aidé à faire
de la Nouvelle-France une meilleure place où vivre.