Émigration européenne : la nouvelle donne

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2012/02
Émigration
européenne :
la nouvelle donne
par Philippe Deboulle
Analyses &
Études
Migrations
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Siréas asbl
Nos analyses et études, publiées dans le cadre de l’Education permanente,
sont rédigées à partir de recherches menées par le Comité de rédaction
de SIREAS sous la direction de Mauro SBOLGI, éditeur responsable.
Les questions traitées sont choisies en fonction des thèmes qui intéressent
notre public et développées avec professionnalisme tout en ayant le souci de
rendre les textes accessibles à l’ensemble de notre public.
Ces publications s’articulent autour de cinq thèmes
Monde et droits de l’homme
Notre société à la chance de vivre une époque où les principes des Droits de l’Homme
protègent ou devraient protéger les citoyens contre tout abus. Dans de nombreux pays ces
principes ne sont pas respectés.
Économie
La presse autant que les publications officielles de l’Union Européenne et de certains
organismes internationaux s’interrogent sur la manière d’arrêter les flux migratoires. Mais
ceux-ci sont provoqués principalement par les politiques économiques des pays riches qui
génèrent de la misère dans une grande partie du monde.
Culture et cultures
La Belgique, dont 10% de la population est d’origine étrangère, est caractérisée, notamment,
par une importante diversité culturelle
Migrations
La réglementation en matière d’immigration change en permanence et SIREAS est confronté
à un public désorienté, qui est souvent victime d’interprétations erronées des lois par les
administrations publiques, voire de pratiques arbitraires. Les questions d’émigration sont
également abordées dans cette thématique.
société
Il n’est pas possible de vivre dans une société, de s’y intégrer, sans en comprendre ses
multiples aspects et ses nombreux défis.
Toutes nos publications peuvent être consultées et téléchargées sur notre site www.sireas.be, elles sont aussi disponibles en version papier sur simple demande à
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Siréas asbl
Service International de Recherche,
d’Éducation et d’Action Sociale asbl
Secteur Éducation Permanente
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Avec le soutien
de la Fédération
Wallonie-Bruxelles
Le 17 avril 2012, le quotidien algérien Libertés rapportait l’arrestation
de quatre clandestins espagnols par les gardes côtes algériens sur la façade
maritime ouest. Le 2 février 2012 ce sont vingt portugais qui se font interpeller
à l’aéroport de Luanda en possession de faux visas, ils seront renvoyés vers
Lisbonne. Deux faits divers passés quasiment inaperçus dans les médias qui
révèlent une situation bien plus inquiétante : la crise économique pousse un
nombre de plus en plus important d’européens à fuir leur pays. Et ce sont
surtout les pays du sud qui sont en première ligne : l’Espagne, le Portugal,
la Grèce, et au Nord, l’Irlande.
Les nouveaux émigrants
Depuis la crise de 2008, la situation de plusieurs classes sociales s’est
dramatiquement aggravée : le chômage des jeunes a atteint des proportions
jamais vues, et surtout celui des jeunes diplômés. Le premier ministre
portugais pousse même ses compatriotes à émigrer : ils devraient « faire
preuve de plus d’effort », « laisser leur zone de confort » en cherchant du
travail ailleurs, a-t-il déclaré. Et c’est bien ce que font ces gens désespérés
avec des fortunes diverses.
Les ouvriers peu qualifiés qui profitaient de la bulle immobilière comme
en Espagne ont pour la plupart perdu leur travail.
Les pays concernés communiquent très peu sur ce phénomène et les
médias se complaisent dans des petits reportages montrant une face quasi
idyllique de la situation. Ils nous parlent de ces maçons et ingénieurs
portugais heureux dans leur nouvelle vie au Mozambique, mais rien sur
ces travailleurs dormant dans les gares en Suisse, où sur ceux parqués par
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Bouyghes dans des mobile-home dans le cadre de la construction de réacteur
EPR en France. Rien non plus sur ces polonais rentrant dans leur pays en
pleine expansion économique. Et rien sur ces sud-américains d’Espagne
ruinés par la crise qui repartent de zéro dans leur pays grâce à un fonds
d’aide au retour, désormais épuisé.
Il est aussi très difficile d’avoir des chiffres exacts sur ces nouveaux
migrants, certains pays ne comptabilisant que les départs hors Europe. On
constate malgré tout que certains pays ont désormais une balance migratoire
négative.
Mais la situation est sensiblement différente d’un pays à l’autre.
Le Portugal
Le chômage atteint désormais environ 15% de la population et plus d’un
jeune sur trois est concerné. Les mesures draconiennes d’assainissement ont
vu baisser les salaires, les pensions et les allocations, les magasins ferment
les uns après les autres. Beaucoup de portugais travaillaient en Espagne où
la situation est encore pire. L’an dernier, plus de 120 000 personnes auraient
émigré notamment vers les anciennes colonies (Angola, Mozambique et le
Brésil) en pleine croissance. On compte désormais 100 000 portugais résidant
en Angola soit le triple des angolais résidant au Portugal. Le Brésil attire
surtout une main-d’œuvre qualifiée, des jeunes diplômés à la recherche d’un
premier emploi. Les portugais n’ayant pas besoin de visa pour un séjour
touristique, ils régularisent souvent leurs situation après avoir signé leur
contrat. Pour l’Angola et le Mozambique, il convient d’avoir un contrat
en poche pour avoir un visa, les secteurs engageant sont aussi divers que la
finance, les nouvelles technologies et le bâtiment.
Mais ces anciennes colonies ne sont pas les seules destinations de ces
nouveaux migrants. La France où résident un grand nombre de portugais
issus des vagues migratoires d’après-guerre et des années 60, est également
une destination privilégiée. Le salaire minimum étant désormais de 472€ au
Portugal, certains se contentent d’un salaire horaire de 4€/heure. Durant
la décennie 2000-2010, la France a reçu 580 000 portugais devançant ainsi
le Brésil (213000) et les États-Unis (191 800) et la tendance est repartie à la
hausse depuis 2011.
Mais cette émigration devient parfois un trop beau mirage. Certains
mal préparés, ne connaissant pas la langue du pays d’accueil, se trouvent
parfois dans des situations dramatiques. C’est le cas au Luxembourg et en
Suisse notamment où des couples âgés de 30 à 50 ans, sans qualification,
débarquent avec leurs enfants mineurs, persuadés de trouver rapidement
un travail. Eduardo Dias a qualifié cette émigration d’« émigration béta ».
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C’est en Suisse que la sonnette d’alarme a été tirée pour la première fois.
Des portugais dormaient dans la rue par des températures glaciales. Manuel
Beja, le président de la Commission des flux migratoires du Conseil des
communautés portugaises et des Conseillers de la communauté portugaise
en Suisse a envoyé les premières alertes en 2008 au gouvernement portugais
qui a très mal réagi : “Le gouvernement de José Sócrates a très mal réagi,
m’accusant même d’être un irresponsable. C’est dommage, car c’est un
mouvement difficile à enrayer, certes, mais qui aurait pu être traité
différemment.”
Après avoir dénoncé la situation de ses compatriotes qui dormaient dans
des gares où encore dans des centres de sans-abris, les arrivées se sont un
peu calmées, mais avec les beaux jours, la crainte de nouvelles vagues de
migrants fait de nouveau surface.
Cette situation n’est pas l’apanage de la Suisse, elle se retrouve désormais
dans la plupart des pays du Nord (Pays-Bas, Angleterre, Allemagne etc.).
Personne ne peut fournir de chiffres précis sur cette émigration portugaise,
ni surtout de chiffres sur la personnalité de ces nouveaux émigrants même
si certains aimeraient n’y voir qu’une fuite des cerveaux représentés par ces
jeunes diplômés sans travail.
L’Espagne
La situation est encore plus préoccupante que celle du Portugal. Avec
un chômage de 25%, l’Espagne bat tous les records des pays membres de
l’OCDE. Un jeune sur deux est sans emploi et sans perspective d’avenir.
Après une croissance insolente au-delà de celle de la zone euro gonflée
par la bulle immobilière, l’Espagne a vu sa situation économique s’effondrer
en peu de temps. Cette concentration sur le secteur du bâtiment a rendu
la chute de l’Espagne encore plus lourde. Ce secteur gourmand en maind’œuvre représentait une part trop importante de l’économie qui n’a pu être
remplacée après la crise de 2008. Actuellement la bulle du crédit est en train
d’emporter les banques qui avaient arrosé les entreprises et les ménages
pour qu’ils puissent acheter les maisons construites en pagaille. La crise a
provoqué la faillite des entreprises et, le chômage et a poussé les ménages à
la ruine.
Pour la première fois depuis les vagues d’émigration de 60-70, le nombre
de personnes quittant l’Espagne est plus important que le nombre de ceux
qui y rentrent. On estime que pendant cette décennie un demi million de
personnes feront leurs valises et que 450 000 rejoindront le pays, ce calcul
ne tenant pas compte de ceux qui se déplacent dans l’espace Schengen. La
situation s’aggravant encore, cette perte de population pourrait être bien
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supérieure. Cette vague d’émigration touche deux populations
distinctes : d’une part, des milliers d’immigrés d’Amérique du Sud
(Equatoriens, Péruviens , Argentins, Vénézueliens etc.) venus dans
l’Eldorado espagnol profiter de sa bulle immobilière, retournent
dans leur pays ; les africains et les asiatiques tentent leur chance dans
d’autres pays européens.
D’autre part les espagnols de souche rejoignent les États-Unis,
le Canada, l’Australie, le Brésil et la Grande-Bretagne. L’Allemagne
est devenue également une destination très attractive, où il manque,
selon Angela Merkel, 100 000 ingénieurs. Mais il n’y a pas que les
diplômés qui tentent le grand départ.
L’Espagne est en train de perdre toute une génération de diplômés.
Certains tentent le tout pour le tout donnant lieu comme pour les
portugais à des issues dramatiques comme par exemple échouer en
Norvège et se retrouver à mendier sous les ponts. La classe politique
préfère taire et minimiser le phénomène.
À l’heure actuelle on ne voit pas comment cette émigration
pourrait ne pas s’amplifier au risque de se retrouver sans maind’œuvre au moment d’une éventuelle reprise de l’économie.
La Grèce
Le chômage en Grèce atteint désormais 16% et 30% chez les jeunes,
le pays est en état de quasi banqueroute. Après la fuite des capitaux
on assiste à la fuite des cerveaux. Les jeunes diplômés cherchent à
fuir leur pays par tous les moyens. Il est néanmoins très difficile
d’en estimer l’ampleur : le gouvernement communique très peu sur
le sujet, minimisant l’ampleur du phénomène et ne tenant compte
que des départs hors Europe alors que la plupart des jeunes grecs se
dirigent vers des pays comme l’Allemagne. Le Ministère des affaires
étrangères admet crouler sous les demandes de renouvellement de
passeports. On estime à 70.000 le nombre de grecs partis pour les
États-Unis et 15.000 auraient rejoint l’Allemagne, l’Angleterre et la
France.
Les chasseurs de tête se multiplient au travers d’agences de
recrutement plus ou moins professionnelles avec à la clé… de très
belles arnaques.
Mais on ne trouve pas que des offres d’emplois pour travailleurs
qualifiés, une offre propose par exemple le ramassage des champignons
ou de la maintenance dans des fermes aquatiques.
Le gouvernement commence quand même à s’inquiéter de cette
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situation, les sondages estiment que sept jeunes sur dix souhaitent quitter
le pays. Or cette génération est la plus diplômée d’Europe. Les autorités
espèrent juste que ces cerveaux reviendront une fois la crise passée : c’est
l’attentisme grec.
Autre problème : les élites sont les citoyens qui payent le plus d’impôts et
leur fuite ne va pas dès lors permettre de redresser le pays.
L’Irlande
L’Irlande, elle aussi va mal. Elle a été frappée par une double crise :
financière et immobilière. Le chômage touche 14% de sa population et la
récession est loin d’être terminée. En 2010, pour la première fois depuis la
croissance exceptionnelle des années 1990, le nombre des partants était plus
important que celui des rentrants.
Tout d’abord ce sont les européens de l’Est qui avaient été attirés par la
politique d’accueil du Tigre celtique qui prennent la route du retour. Du peu
qualifié à l’ingénieur, ils étaient présents à tous les niveaux de l’économie.
Beaucoup de ces immigrés n’avaient pas l’intention de s’installer en Irlande,
mais attendaient le moment propice pour retourner d’où ils venaient. Pour
le coup, ce moment fut un peu forcé.
Puis ce fut le tour des Irlandais qui pensaient en avoir fini avec
l’émigration. Les jeunes sont les premiers à partir à cause d’un marché du
travail désormais au ralenti. Les étudiants partent eux aussi à l’étranger à
cause des frais d’inscription devenus trop élevés. Les destinations privilégiées
sont l’Angleterre et les États-Unis comme au temps de la grande famine.
L’Australie et le Canada attirent des migrants plus âgés et expérimentés
souvent ruinés par la crise.
Un signe qui ne trompe pas : la police irlandaise récupère de plus en plus
souvent des voitures abandonnées sur le parking de l’aéroport de Dublin.
On estime que 75.000 irlandais pourraient émigrer en 2012. À l’heure
actuelle 356.000 irlandais ont élu domicile au Royaume-Uni, devancés
seulement par les polonais. L’ampleur de cet exode a été mis en évidence
lorsque la fédération gaélique de football a été incapable de former des
équipes l’an dernier faute de joueurs dans la Péninsule de Dingle.
Les spécialistes estiment que cette vague d’émigration est symptomatique
de l’effondrement de l’Irlande.
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Conclusion
Si certains parlent encore d’expatriés pour désigner les personnes allant
travailler hors de leurs pays, il faut se rendre à l’évidence, nous sommes bien en
train d’assister à une vague massive d’émigration.
Une vague d’émigration grâce à laquelle les pays concernés éviteraient peutêtre une forte explosion sociale.
On a aussi longtemps parlé pudiquement de fuite des cerveaux mais c’est
se voiler la face et refuser que derrière ces jeunes diplômés qui vont tenter
leur chances ailleurs se cachent de milliers de simples travailleurs ruinés par
la crise et qui partent car ils n’ont plus rien à perdre, se retrouvant parfois dans
des situations de dénuement extrême. L’Europe n’a, semble-t-il, que faire de
ces nouveaux migrants qu’aucune statistique ne comptabilise, sous prétexte
d’ouverture des frontières qui rendrait impossible ce comptage. Ces migrations
nous montrent de toute évidence l’apparition d’une Europe à deux vitesses. Il
faudra bien à un moment redessiner les cartes des migrations et tenter d’évaluer
les conséquences de l’effondrement de ces états qui ont joué avec le feu pour
certains ou triché pour d’autres. L’Europe a permis d’éviter les guerres et les
exodes qui en découlaient mais elle n’a visiblement pas vu arriver la plus terrible
d’entre elle : la guerre économique.
Bibliographie
Statistiques sur la population en Europe ainsi que sur les migrations : http://
epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/population/data/main_
tables
Regain migratoire au Portugal
http://www.lamontagne.fr/franc-monde/actualites/a-la-une/on-enparle/2012/06/28/regain-migratoire-au-portugal-1207442.html
Le premier ministre portugais conseille aux jeunes de partir http://www.
lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/04/20002-20120704ARTFIG00611-lepremier-ministre-portugais-conseille-aux-jeunes-de-partir.php
Ces immigrés européens qui fuient la misère en partant vers l’Afrique
http://www.info-afrique.com/ces-immigres-europeens-qui-fuient-la-misere-en-partant-vers-lafrique/
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Les Portugais reprennent le chemin de l’émigration
http://www.ccme.org.ma/fr/Presse-et-migrations/Articles-de-juin-2012/
les-portugais-reprennent-le-chemin-de-lemigration.html
Vague d’émigration portugaise
http://www.dhnet.be/infos/monde/article/389658/vague-d-emigrationportugaise.html
A cause de la crise, de nombreux Européens émigrent vers l’hémisphère sud
http://www.slate.fr/lien/47843/europeens-emigration-vers-hemispheresud
Le moment est-il venu que les Européens émigrent à la recherche d’un travail pour éviter une explosion sociale ? http://www.elcorreo.eu.org/Lemoment-est-il-venu-que-les-Europeens-emigrent-a-la-recherche-d-untravail-pour
Ces immigrés européens qui fuient la misère en partant vers l’Afrique http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/article-pourfuir-la-misere-nombre-d-espagnols-et-de-portugais-migrent-vers-lafrique-107604020.html
Le début de la grande fuite ? Ces Européens qui émigrent en Afrique à la
recherche d’un travail http://lesmoutonsenrages.fr/2012/06/02/le-debut-de-la-grande-fuite-ces-europeens-qui-emigrent-en-afrique-a-la-recherche-dun-travail/
En Espagne, la crise force les immigrés à renoncer à leur rêve d’Eldorado
http://www.boursorama.com/actualites/en-espagne-la-crise-forceles-immigres-a-renoncer-a-leur-reve-d-eldorado-7c94c3ab570bbc8392734307d735cfc4
Les Espagnols redeviennent des émigrants
http://www.lepoint.fr/monde/les-espagnols-redeviennent-des-emigrants-22-05-2012-1463829_24.php
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Des milliers d’Espagnols choisissent l’exil http://www.lapresse.ca/international/europe/201110/16/01-4457759-des-milliers-despagnols-choisissent-lexil.php
Luxembourg: Une forte attractivité migratoire http://www.lequotidien.lu/
politique-et-societe/35326.html
Les Espagnols redeviennent des émigrants http://www.lepoint.fr/monde/
les-espagnols-redeviennent-des-emigrants-22-05-2012-1463829_24.php
Du miracle espagnol à la crise, un chemin pavé de déséquilibres
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/06/09/du-miracle-espagnol-a-la-crise-un-chemin-pave-de-desequilibres_1715627_3234.html
Le spectre de l’émigration resurgit en Espagne
http://blogs.mediapart.fr/blog/benoit-cros/270411/le-spectre-de-lemigration-resurgit-en-espagne
L’exode discret et inexorable de la jeunesse grecque
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/10/12/04016-20111012ARTFIG00747-l-exode-discret-et-inexorable-de-la-jeunesse-grecque.php
Ils disent adieu à la Grèce en crise
http://www.lefigaro.fr/international/2011/08/04/01003-20110804ARTFIG00535-ils-disent-adieu-a-la-grece-en-crise.php
L’Europe, nouvelle terre d’émigration
http://fr.myeurop.info/2012/03/29/l-europe-nouvelle-terre-d-emigration-5003
Génération émigration, quand la crise rebat les cartes
http://www.terraeco.net/Generation-emigration-quand-la,42791.html
Frappée par la crise, l’Irlande redevient une terre d’émigration
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/11/19/frappee-par-la-crisel-irlande-redevient-une-terre-d-emigration_1442496_3234.html
Les Irlandais repartent pour Liverpool
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1640701-les-irlandais-repartent-pour-liverpool
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L’émigration espagnole et portugaise vers la France relancée par la crise
http://www.libe.ma/L-emigration-espagnole-et-portugaise-vers-laFrance-relancee-par-la-crise_a28167.htm
Les Portugais prêts à un nouveau départ
http://www.slate.fr/story/39617/portugal-jeunesse-exode-emigrationnouveau-depart
L’émigration, un trop beau mirage
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/1653051-l-emigration-untrop-beau-mirag
Le retour du plombier polonais
http://www.arte.tv/fr/6743062,CmC=6743072.html
Le désarroi des ouvriers étrangers de l’EPR
http://www.ouest-france.fr/region/normandie_detail_-Le-desarroi-desouvriers-etrangers-de-l-EPR-_8618-1652919_actu.Htm
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