III. LA VISION DES COULEURS ET SON HISTOIRE ÉVOLUTIVE
1. Vision des couleurs et anomalies associées
Il existe trois types de qui contiennent chacun un pigment particulier, appelé : un
cône sensible au bleu, un cône sensible au vert et un cône sensible au rouge. C’est la combinaison
de ces trois couleurs perçues qui donne la vision de l’ensemble des couleurs du spectre (voir PC
pour la synthèse additive).
Il y a trois types d’opsines différents donc il existe trois codant chacun pour une de ces opsines.
Un de ces gènes est situé sur le chromosome 7 et deux autres sur le chromosome .
Une anomalie dans l’un de ces gènes (on parle de ) peut entraîner la formation d’une opsine
défectueuse : le cône ne ou pourra même être . La personne atteinte
ne percevra alors plus certaines longueurs d’ondes et confondra certaines nuances. Cette maladie est
appelée le .
2. Place de l’homme dans le groupe des primates
Les trois gènes d’opsine ont des séquences (=succession des nucléotides qui les composent) présentant de
grandes similitudes. Ceci est particulièrement vrai pour les opsines verte et rouge qui sont quasi
identiques : elles dérivent d’un même gène ancestral.
De plus, si l’on compare les séquences des opsines bleues de différents mammifères, dont des primates et
l’Homme, on constate qu’il y a, là aussi, une grande : l’Homme appartient au groupe
des , et plus particulièrement au groupe des primates de l’ancien
qui sont tous (trois cônes pour la perception des couleurs).