L’enseignement
L’origine de cet enseignement
Bien que Gurdjieff n’ai jamais révélé ouvertement l’origine de l’enseignement qu’il a apporté
en Occident, on peut observer que les sources sont multiples, certainement d’origine soufi en
partie, mais surtout des traditions ésotériques occidentale et orthodoxe, de la philosophie
grecque de l’antiquité et il est indéniable que les connaissances d’Egypte et de Mésopotamie
l’ont beaucoup influencé.
Voici quelques principes fondamentaux de cet enseignement :
ne rien faire sans comprendre ce que nous faisons et le bien fondé de ce que nous
faisons.
La compréhension dépend de la relation et de la conjonction du SAVOIR et de l’ETRE.
ne rien croire que l’on ait vérifié ou expérimenté.
La croyance n’est pas requise ; au contraire, elle est un obstacle.
La 4ème Voie oppose toujours aux idées, même si elles sont justes, le choc de l’expérience
concrète.
Le seul lieu et le seul moment pour le TRAVAIL sont ICI (dans ma vie de tous les
jours) et MAINTENANT (pas demain car ce sera trop tard et cette chance ne se représentera
pas)
Ne rien changer de notre vie car c’est dans notre vie que nous trouverons les matériaux
d’étude ; les circonstances nous nous trouvons à cet instant sont idéales car elles sont le
reflet de ce que nous sommes.
Ne renoncer à rien si ce n’est qu’à nos illusions ; cela, nous le découvrirons au fil du
temps et de notre TRAVAIL sur nous même.
Loin de tous dogmes, de toutes croyances et de toutes contraintes contraires à l’éthique et au
respect, il s’adresse à toutes et à tous, sans distinction et sans exclusive, en étant parfaitement
adapté à la vie contemporaine.
Enfin, et il est important de le souligner, cet enseignement n’est pas un « remède miracle »
pour quiconque connaît un profond déséquilibre dans sa vie ; des spécialistes existent pour
traiter ces troubles et nous ne pouvons que conseiller de les consulter avant d’entrer dans
l’enseignement. Le TRAVAIL sur soi suppose un certain équilibre; il s’agit d’aller plus avant
dans notre propre connaissance et non de tenter de palier un déséquilibre.
La transmission de l’enseignement
Ce fut l’une des préoccupations de Gurdjieff durant toute sa vie.
Il a voulu le transmettre d’abord oralement, directement, en présentant par exemple des
symboles autour duquel son enseignement est élaboré : l’Ennéagramme et l’échelle des idiots
(ce mot doit être pris dans son sens étymologique grec, c'est-à-dire l’être humain « égotique »)
Puis au travers de mouvements, d’exercices intérieurs, et de musique.
Enfin, en le consignant dans 5 œuvres littéraires.
Cet enseignement n’a rien de « secret »
Il doit cependant rester « discret » non par volonté de cacher quelques mystères qui d’ailleurs
n’existent que dans l’esprit de certains, mais pour la simple raison que la diffusion « à tous
vents » de résultats personnels obtenus peut ne pas être comprise par tous et partant être mal
interprétée.
C’est aussi cela l’entropie.
Il n’y a aucun secret ; tout est devant nous et nous devons apprendre à lire.
A l’inverse de beaucoup d’enseignements ou de confréries, il n’y a pas « d’initiation », de
passages de grades ou de diplômes. L’initiation est et doit rester personnelle et intérieure.
Pour cette transmission, une école, dont la structure doit être adaptée à notre époque sera mise
en place. Elle se manifestera toujours publiquement pour un temps limité et des raisons
précises.
Au sein de cette école, l’enseignement sera transmis sous diverses formes - mouvements et
danses sacrées, musique, ouvrages littéraires, étude et mise en pratique de l’énnéagramme de
conscience, exercices intérieurs, groupes de travail, étude et mise en pratique de échelle des
idiots - qui seront étudiées indépendamment mais toujours en rapport avec la TOTALITE en
comprenant leurs inter-relations.
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