A la recherche de
l’ancêtre commun
Chaque espèce est issue d’une longue suite de générations au
cours de laquelle les caractères qui la définissent sont apparus
à différentes périodes dans l’histoire de la Terre, c’est
l’évolution.
Problématique : Comment peut-on établir la notion de parenté
entre les êtres vivants et quelles en sont les origines ?
I. Parenté entre les êtres vivants
!"
La place de l’Homme dans le règne animal
L’Homme est un :
Eucaryote : individu dont les cellules ont leur matériel
génétique entouré d’une enveloppe nucléaire.
Vertébré : qui possède une colonne vertébrale.
Amniote : l’embryon se développe dans une poche
contenant du liquide.
Mammifère : a des poils et dont la mère allaite les petits.
Primate : possède notamment un cerveau développé, des
yeux en position frontale et un pouce opposable aux autres
doigts.
Hominoïde : primate dépourvu de queue.
Hominidé : qui a la forme d’un Homme (caractère
anthropomorphe).
Homininé : lignée humaine.
Homo : genre.
sapiens sapiens : sous espèce.
!"
La place de l’Homme parmi les Vertébrés
Pour classer les êtres vivants, on utilise des critères
anatomiques, morphologiques et moléculaires afin de
déterminer le degré de parenté entre eux. On représente les
relations de parenté entre les espèces étudiées par un arbre
phylogénétique. Les séparations entre les branches sont des
nœuds, qui correspondent à l’apparition d’un caractère
nouveau. Pour un caractère étudié, on distingue deux états :
un état primitif ou ancestral
d’un état évolué ou dérivé qui détermine une nouvelle
branche de l’arbre étudié. Plus il y a en commun de
comparaisons pour cet état et plus la parenté est proche.
L’apparition des différents caractères s’est faite au cours du
temps. L’étude de fossiles a permis de dater l’apparition des
Vertébrés à 500 millions d’années environ, c’est à dire à l’ère
Primaire.
!"
La place de l’Homme parmi les hominidés
L’Homme partage de nombreux caractères morphologiques et
anatomiques avec les hominidés. Les données moléculaires
(plus de 98% du génome en commun) et les caractères
comportementaux confortent l’idée que c’est avec le
chimpanzé que l’Homme a un ancêtre commun le plus récent.
Ce dernier n’est ni homme ni chimpanzé mais il possèderait
des caractères communs aux deux espèces comme l’utilisation
d’outils, la bipédie occasionnelle et la forme du crâne. C’est
donc un individu hypothétique.
II. Les origines de la parenté entre les êtres
vivants
!"
Les innovations génétiques
Les génomes des espèces sont des archives, leurs études
permettent d’imaginer les différents évènements évolutifs
conduisant à la diversité.
Au sein d’un génome, il existe des familles multigéniques,
ensemble de gènes avec de nombreuses similitudes ayant des
fonctions similaires ou variées. L’obtention de ces familles se
fait à partir d’un gène ancestral ayant subit des duplications
(doublement d’un gène) suivies de mutations (modification du
gène).
Un gène peut aussi être obtenu par l’association provenant de
plusieurs gènes existants, on parle de gène chimère.
Les transformations des génomes pour obtenir des innovations
génétiques correspondent donc à un bricolage moléculaire qui
a conduit à faire du neuf avec du vieux, et ce de façon
aléatoire.
!"
La sélection naturelle
Le maintien des innovations génétiques dans les populations
dépend des conséquences des mutations et parfois de facteurs
de l’environnement. On parle alors de sélection naturelle.
Connaître nos origines implique une comparaison des liens de
parenté entre les différents êtres vivants. Il a été établi que la
biodiversité a été obtenue par des remaniements successifs
ainsi que l’influence de l’environnement.
Formation d’une famille multigénique
MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Géraldine Bridon
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