
Que faire lorsque l’élevage est confirmé positif ? 
 
Lorsqu’au  moins  un  animal a été  confirmé  positif  par  PCR, 
l’élevage est déclaré infecté. 
- Aucune limitation des mouvements 
Il  n’existe  aucune  contrainte  réglementaire  pour  les  exploitations 
suspectes ou infectées.
 
- Bien noter tous les animaux morts-nés et morts dans les 
48h dans le carnet de mises bas 
En  vue  d’éventuelles  indemnisations  et  pour  apporter  des  éléments 
techniques sur l’évolution de la maladie en France, il est important de 
noter  systématiquement  dans  le  carnet  de  mises  bas  toutes  les 
naissances  de  nouveau-nés  vivants  ou  morts,  en  précisant  les 
causes  de  la  mort  si  elles  sont  connues  (mort-né  normal  ou 
malformé, mort à 12 heures ou plus). L’évaluation des pertes de chaque 
élevage nécessitera forcément un relevé précis de ces éléments. 
- Réalisation d’une enquête épidémiologique par le GDMA  
Cette enquête permettra d’évaluer de façon objective les conséquences 
de la maladie dans les élevages touchés au moment de la confirmation 
de la présence du virus et en fin de période de mises bas.  
L’objectif est de faire un bilan complet des pertes subies. La remontée 
nationale  des  enquêtes  de  façon  anonyme  permettra  d’améliorer  les 
connaissances  sur  l’épidémiologie  de  la  maladie  (nombre  d’animaux 
atteints, troubles et malformations observés). 
- Faut il poursuivre les analyses ? 
Si la présence du virus Schmallenberg est confirmée dans le troupeau, 
il  est  alors  inutile  de  signaler  au  vétérinaire  les  mortalités  ou 
malformations ultérieures.  
   
 
Bilan  des  foyers  dans  l’Indre  et  en 
France au 23 février 2012 
 
L’infection par le virus Schmallenberg a été confirmée dans 8 nouveaux élevages dans le département de 
l’Indre par le Ministère de l’Agriculture le 23 février 2012. Ceci porte le total à 10 élevages touchés après les deux 
premiers élevages qui avaient été confirmés le 16 février 2012. Il s’agit de 9 troupeaux d’ovins et d’un troupeau de 
caprins. Une trentaine de suspicions sont en cours d’investigation. 
 
Depuis la mise en place du dispositif de surveillance le 4 janvier 2012 
en France, ce sont au total : 
- 277 élevages (265 ovins, 8 bovins, 3 caprins et 1 mixte ovins et 
caprins) répartis dans 28 départements où le virus est confirmé, 
- plus de 800 exploitations ayant fait l’objet d’une suspicion. 
 
Ne pas oublier 
le diagnostic différentiel
 
En  cas  de  troubles  de  la 
reproduction, il est donc primordial de ne 
pas  oublier  les  autres  causes  et  de  les 
rechercher. Par exemples :  
-  autres  maladies  infectieuses  (la 
BVD,  la  Border  Disease,  la  fièvre 
catarrhale…) 
-  autres  infections  bactériennes 
responsables d’avortements. 
-  troubles  alimentaires,  troubles  du 
métabolisme ou des toxines 
Lors  de  toute  déclaration 
d'avortement  effectuée  auprès  du 
vétérinaire  sanitaire,  le  GDMA  propose 
un forfait diagnostique sérologique pris en 
charge à 100% du montant H.T.  
Il est alors recommandé dans ce cas 
que  le  vétérinaire  réalise  une  seconde 
prise de sang sur la femelle ayant avorté 
ce qui permettra de réaliser ces analyses 
dans de bonnes conditions. 
En France au 23 février 2012, le virus 
Schmallenberg  a été  confirmé  dans  277 
élevages  alors  que  plus  de  800 
suspicions ont été analysées.  
G.D.M.A. 
4 rue Robert Mallet-Stevens - B.P. 501 
36018 CHATEAUROUX 
Tél 02.54.08.13.80 - Fax 02.54.34.65.47 
email : contact@gdma36.fr 
Site web : http://www.gdma36.fr