No 2 AVRIL 2014 AGRICULTEUR 19
SANITAIRE
VIRUS DE SCHMALLENBERG
LA SURVEILLANCE
DU STATUT IMMUNITAIRE
SE POURSUIT
En Suisse, les troupeaux sont sur-
veillés depuis le printemps 2012.
En automne 2012, la plupart des
effectifs de bovins avaient déjà
été contaminés. Seule une petite partie
des animaux a présenté une maladie
aiguë, bien qu’on puisse entre-temps
mettre en évidence des anticorps contre le
virus chez presque tous les animaux.
DES DIVERGENCES SUBSISTENT
SUR L’ESTIMATION DES DOMMAGES
ÉCONOMIQUES.
Les avis divergent sur l’estimation de l’im-
portance économique et de l’étendue des
dommages relatifs au virus de Schmallen-
berg. Pour le moment, il n’est pas encore
possible de faire des estimations claires de
l’impact économique des infections dues
au SchBV pour la Suisse. Un projet de
recherche portant sur le thème de l’épidé-
miologie des infections dues au virus de
Schmallenberg chez les bovins en Suisse a
été lancé au début de cette année: ce pro-
jet va durer deux ans et doit permettre de
fournir des connaissances plus détaillées à
ce sujet. Dans le cadre de ce projet, on éva-
luera notamment l’influence de l’infec-
tion due au virus sur la santé animale, la
fécondité et la production laitière. Cela
devrait ainsi permettre une meilleure esti-
mation de l’importance des dommages
économiques pour les exploitations tou-
chées et pour la Suisse. (source OFVA)
Le virus de Schmallenberg est relative-
ment bénin pour les animaux adultes –
on constate fièvre, diarrhées, diminu-
tion de la productivité laitière – mais
particulièrement dangereux quand il
atteint les génisses gestantes, car il pro-
voque de graves malformations des
fœtus, voire des avortements.
La marque Physio propose une alternative
nutritionnelle qui peut être utilisée à titre
préventif. L’enseigne recommande le pro-
duit, PhysiO Bloc Fly Free, enrichi en ail,
qui offre un intérêt olfactif avec effet
répulsif sur les insectes (piqueurs et autres)
sur les troupeaux de génisses. Ce minéral
apporte également un complément en
minéraux, oligo-éléments et vitamines
parfaitement équilibré.
COM/MELIOFEED
WWW.PHYSIOMINERAL.CH
DEPUIS PLUS DE 2 ANS, CE VIRUS SÉVIT DANS LES ÉLEVAGES
SUISSES ET EUROPÉENS. COMME LA FIÈVRE CATARRHALE OVINE,
CE VIRUS AFFECTE LES RUMINANTS ET EST TRANSMIS, ENTRE
AUTRES, PAR LES MOUCHERONS DU GENRE CULICOÏDES.
©DR-ISTOCK
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