Le virus Schmallenberg

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Mars 2012
Version 7
Le virus Schmallenberg
Un nouveau virus, dénommé virus Schmallenberg, est
apparu en Europe. Cet orthobunyavirus affecte les ruminants
(bovins, ovins, caprins). Il n’aurait pas de caractère zoonotique et
par conséquent n’affecterait pas l’homme.
Cette affection n’est
actuellement visée par
aucune règlementation
communautaire ou
internationale. Toutefois,
compte tenu de son
caractère émergent, les pays
touchés ont pris l’initiative
d’en informer la Commission
Transmission du virus
Aucune hypothèse n’est émise quant à
l’origine du virus. Il serait très
vraisemblablement transmis par voie
vectorielle (culicoïdes, moustiques,
tiques).
Quels sont les symptômes ?
européenne et l’OIE.
L’infection aiguë semble se manifester chez les bovins adultes par :
 une hyperthermie,
 une perte d’appétit,
 une chute de production chez les vaches laitières,
 de la diarrhée,
 des avortements.
Certains pays hors CEE
(Russie, Ukraine,
Kazakhstan…) ont fermé leurs
frontières et ont pris des
mesures de restriction sur les
importations de viandes
européennes.
L’infection des femelles de ruminants en gestation peut se traduire par la
naissance d’animaux malformés.
Situation épidémiologique en Europe (au 30/03/2012)
Des cas d’infection aiguë ont été rapportés chez des bovins entre août et
octobre 2011, en Allemagne et aux Pays-Bas.
A partir de décembre 2011, des avortements, des mortinatalités et des
malformations fœtales associées à la détection du virus, ont été signalés
sur des agneaux, des chevreaux et des veaux en Allemagne, aux Pays-Bas,
en Belgique, au Royaume Uni puis en France, en Italie, au Luxembourg et
en Espagne.
Date
Total foyers
Ovins
Bovins
Caprins
Allemagne
Pays-Bas
Belgique
Royaume Uni
France
Luxembourg
Italie
Espagne
1117
234
284
235
1048
7
1
1
832
124
161
210
958
6
0
1
240
105
121
25
76
1
0
0
45
5
2
0
14
0
1
0
Soit pour l’ensemble de l’Europe, 2927 élevages concernés, dont 2292 ovins
(78,3 %), 568 bovins (19,4 %) et 67 caprins (2,3 %).
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Situation épidémiologique en France

Mars2012
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Mars
Version77
Version
Premiers cas mis en évidence le 25/01/2012 sur 2
élevages ovins
 Au 30 mars 2012 :
1048 suspicions confirmées dont 958 élevages ovins, 76
élevages bovins et 14 élevages caprins.
 Au total, ce sont 1048 élevages qui sont donc
touchés dans 44 départements.
Localisation des exploitations atteintes de SBV au
30 mars 2012. Rouge : ovins (caprins)/ bleu : bovins
[source : DGAL]
Mesures prises par la DGAL
Face à ce risque émergent et considérant la proximité des cas dans les pays voisins, une surveillance a été
mise en place par la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL), dont les modalités ont été définies sur
proposition de la Plateforme de surveillance épidémiologique en santé animale.
Il s’agit d’une surveillance clinique des malformations chez les ruminants visant à déceler la circulation du
virus Schmallenberg sur le territoire métropolitain.
Les analyses de recherche du virus SBV sont réalisées par des laboratoires agréés par la DGAl. Le laboratoire
ANSES de santé animale de Maisons-Alfort est le laboratoire d'expertise. Il réalise, en cas d'une première
confirmation de la présence du virus SBV dans un département, une analyse de confirmation.
Il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin contre le SBV ni aucune analyse sérologique de routine.
En l’absence de risque pour la santé publique et de réglementation spécifique à cette nouvelle affection et
compte tenu du faible risque de transmission de cette maladie vectorielle en hiver, aucune restriction
particulière n’est mise en œuvre dans les exploitations suspectes.
Participation à la priorisation et à l’action en matière de recherche

Le Réseau Français pour la santé animale (R.F.S.A.) est mobilisé pour coordonner au niveau national les
échanges en matière de recherche et prioriser les besoins dans ce domaine. GDS France participe très
activement aux travaux du R.F.S.A. Deux priorités urgentes ont été définies :
 La mise au point d’un test sérologique
 La réalisation d’infections expérimentales pour connaitre la diffusion et la persistance du virus au
sein des animaux infectés
Des propositions d’action dans les domaines de l’épidémiologie, de la vaccinologie et de la connaissance des
insectes vecteurs sont également en cours d’élaboration.

GDS France anime en lien étroit avec l’Institut de l'Elevage et Races de France un Comité de pilotage qui
élabore 2 protocoles d’étude destinées à :
 Identifier les facteurs de risque de maladie dans les élevages
 Evaluer l’impact économique et zootechnique dans les élevages atteints.
FODSA- GDS 12
FEDERATION DES ORGANISMES DE DEFENSE SANITAIRE DE L’AVEYRON
Avenue des Ebénistes – Z.A. de Bel Air – 12 032 RODEZ CEDEX 9 - Tél : 05.65.42.18.92
www.fodsa.com
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